Excellent.
J'aime l'antiphrase « on déguste ».
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Excellent.
J'aime l'antiphrase « on déguste ».
Nous vivons une époque qui n'incite pas à pouffer en permanence, mais par contre on déguste.
Pour un poste dans le secteur de l'automobile, envoyez un CV vapeur.
Raconter des histoires à dormir debout aux Assises est la meilleure façon d'allonger sa peine.
Vendre des pardessus sous le manteau c'est un peu comme vendre des gants en sous-main.
Il faut de tout pour faire un monde mais il suffit d'un rien pour faire un immonde.
Le soupir se fait entendre en musique, surtout lorsqu'elle est mauvaise.
Mouvement d’humeur
Ces temps-ci, les mouvements sociaux sont revenus en force sur le devant de la scène. L’occasion de rappeler ce qu’est vraiment un mouvement social. Contrairement au mouvement perpétuel qui ne s’arrête jamais, pas même aux feux rouges, le mouvement social est un mouvement qui génère des arrêts de production dans l’espoir de faire bouger les choses d’un point de vue social. Les demandes de gagner plus souvent au Quinté+ n’entrant pas dans cette catégorie. Se faire envoyer promener à la suite de revendications légitimes avec parfois des commentaires du type « vous pourrez toujours courir ! » est un événement déclencheur aussi efficace que logique du mouvement. Quand c’est demandé gentiment il n’y a aucune raison de ne pas donner suite. Le mouvement s’amplifie lorsque la Direction ou le Gouvernement refusent catégoriquement de faire un geste et campent sur leur position, avec ou sans piquets de grève.
Défiler est une composante essentielle du mouvement social. Un mouvement qui resterait statique relèverait d’un immobilisme malvenu et qui n’avancerait pas à grand-chose. Il arrive très rarement qu’un mouvement social vire au soulèvement populaire, voire tourne à la révolution. Dans ces cas-là, les retombées sont historiques.
Certains jugent ces mouvements déplacés, affirmant qu’il faut savoir prendre du recul face à une situation bloquée. Il leur est généralement répondu qu’à toujours reculer, on finit par être bien avancé.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !
Le monde est peuplé de personnes méritantes, dont un certain nombre qui méritent des baffes.
Contradictoire.
Tout le reste m'a beaucoup plu, par exemple :
avec le risque que l’histoire vire à la boucherie sans eau.
Le monde est peuplé de personnes méritantes, dont un certain nombre qui méritent des baffes.
On peut tout-à-fait être en avance sur son temps et porter une montre qui retarde.
Il y a un temps pour tout mais on ne fait pas tout pourtant.
Paradoxalement, les individus qui ne comptent pas leurs heures sont souvent remontés comme des pendules.
C'est fou la quantité de matière grise qu'il faut mobiliser pour identifier la matière noire.
Lorsque la muse gueule, inutile d'en faire tout un plat.
Histoire d’eau
L’eau, c’est la vie. Je n’en dirais pas autant de l’eau-de-vie, même si j’en connais certaines capables de réveiller un mort. La pénurie d’eau est donc un grave problème qui ne va pas aller en s’améliorant avec le temps, sauf peut-être par temps pluvieux au Nord de la Loire. La perte des eaux systématique à la naissance, que l‘on soit né ou non de la dernière pluie, n’est pas là pour arranger les choses, et cela depuis bien avant le déluge. Certes, le niveau des mers s’élève, phénomène lié à la fois à la fonte des glaces et à l’extension des flottes maritimes, c’est bien connu, plus il y a de flotte, plus il y d’eau, confirmant ainsi que ceux qui doutent du réchauffement climatique nous mènent en bateau. Mais transformer de l’eau de mer en eau douce serait source d’une addition salée tout en s’avérant notoirement insuffisant pour compenser le déficit en eau des nappes phréatiques et des géraniums de ma voisine.
Trouver des remèdes à cette pénurie sera donc vital pour éviter à thermes, pardon, à terme, à l’Humanité de boire la tasse. Les solutions ne coulent pas toujours de source mais sans elles, la probabilité est grande à l’avenir que les populations en soient réduites à se battre pour accéder au précieux liquide, avec le risque que l’histoire vire à la boucherie sans eau.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !
La folie a déraison que la raison ignore.
Il est compliqué de se résoudre à dissoudre une organisation posant des problèmes insolubles.
L'Homme a la mémoire courte, d'où l'importance des piqures de rappel pour le vacciner contre l'oubli.
Fatigué par la pratique intensive des sports en eaux vives, il décide de passer ses vacances sur les bords de la mer Morte.
Ce n'est pas en multipliant les garde-fous que l'on va se débarrasser des dingues.
Vous vous rendez compte qu'à une lettre près on vous jouait une perceuse pour vous endormir ?
Hors du commun
Un type qui s’appelle Commun, c’est original, vous en conviendrez. Porter le nom Commun comme nom propre, avouez que ce n’est pas commun. Une exception à faire tourner en bourrique de vénérables grammairiens pourtant loin d’être des ânes, mais qui avaient déjà eu du mal à admettre que les noms des communes soient des noms propres. Mais revenons à ce Mr Commun peu banal. Il loge dans un immeuble de la commune dont les parties communes ne sont pas toujours propres, alors que son propre deux-pièces est toujours d’une propreté hors du commun. Au point d’impressionner ses voisins qui n’ont pas tardé à le surnommer Mr Propre, un nom propre que la publicité a fini par rendre très commun. Une notoriété dont Modeste, Mr Commun se prénomme Modeste, n’est pas peu fier, lui qui passait pour un propre à rien dans sa jeunesse. Il en rit souvent avec ses voisins car, dit-il, si le rire est le propre de l’Homme selon Rabelais, le mettre en commun permet de confirmer cet autre adage un peu plus récent, plus on est de fous, plus on rit. Quand je vous dis qu’il ne s’agit pas du commun des mortels.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !
J'aime particulièrement « Prudence est mère de sûreté. Pour le père, on n'est sûr de rien » !
Il ne faut pas avoir les pieds sur Terre pour promettre la Lune en mars.
Des individus qui cherchent à arrondir les angles, on en trouve de moins en moins dans le coin.
S'il n'y a que le premier pas qui coûte, autant commencer par le deuxième qui ne coûte pas.
Prudence est mère de sûreté. Pour le père, on est sûr de rien.
Quand on ravale sa fierté, on l'a toujours un peu en travers.
On ne se refait pas mais on peut facilement se faire refaire.
Narcisse 2.0
Le narcissisme n’a pas attendu la floraison des narcisses en cette fin février ou une poussée de sincérité politique pour exploser un peu partout. Certes, le progrès technique aidant, les Narcisse 2.0 ne tombent pas amoureux de leur reflet dans l’eau comme leur ancêtre de la mythologie grecque, mais s’extasient devant leur image renvoyée par les réseaux sociaux. Comme un passage express du mythe à la réalité virtuelle. Si la diffusion de l’image s’est incontestablement accélérée depuis les croisières d’Ulysse, sa production s’avère très hétéroclite et souvent très éloignée du tonnerre de Zeus. Constat n’interdisant en aucun cas à de nombreux pros du culte de la personnalité méritant à tout le moins d’aller se faire voir chez les Grecs, de voir plus grand en se montrant partout en même temps par la grâce d’Instagram ou de TikTok. Depuis le téléphone sans fil, on n’a jamais autant montré sa bobine ! On ne compte plus les candidat(e)s au vedettariat et peu importe si les as de la vidéo gag relèvent plus de la mère Denis que de la vedette haut de gamme. Et même dans une société de l’apparence, apparaître en gros plan sur un petit écran quand on a la grosse tête, qui plus est maquillée, ripolinée et gominée, ça fait plutôt mauvais genre.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !
mais donner un nom grammaticalement féminin pour désigner péjorativement un homme peut être ressenti comme sexiste.
Vous évoquez le sexisme le plus habituel, l'hostilité à l'égard des femmes. Je voyais dans l'utilisation du féminin « grande gueule », pour désigner un homme, la démonstration de l'absence de cette sorte de sexisme. Mais il est vrai qu'on peut aussi considérer comme méprisant pour les femmes ce recours à une expression féminine. On n'en sort pas !
Le Larousse ne connaît « pied-noire » que pour l'adjectif et qualifie de rare cet accord au féminin. Pourquoi ne conseille-t-il pas de l'éviter ? Je m'étonne d'autant plus de cette graphie que l'on note « pieds-noirs » pour le pluriel du nom et qu'on ne semble pas s'être posé la question du pluriel de l'adjectif féminin : qui oserait « des femmes pieds-noires » ?
Oui, mais donner un nom grammaticalement féminin pour désigner péjorativement un homme peut être ressenti comme sexiste. Ce n'est pas le cas ici où on se contente d'utiliser gueule de manière imagée et on conserve naturellement le genre grammatical du mot ; ça doit marcher aussi dans l'autre sens et je m'apprêtais à citer pied-noir qui peut désigner une femme aussi bien qu'un homme. Cependant, je m'aperçois qu'on dirait quand même "une pied-noir" pour une femme (voire "une pied-noire") et non "un pied-noir", alors qu'on dit à propos d'un homme "une grande gueule" et non "un grande gueule".
Magnifique !
Grande gueule
Outre le fait qu’elle soit ouverte en permanence et qu’elle ferait mieux de la fermer, la grande gueule est facilement reconnaissable par sa capacité à palabrer sur tout et rien, et surtout sur rien qui sans conteste est le domaine qu’elle maîtrise au plus haut point.
Grande gueule ! Une magnifique métonymie ! Et surtout un magnifique épicène féminin dans ce sens métonymique ! Il démontre que notre langue n'est peut-être pas aussi machiste qu'on le dit : les grandes gueules ne sont-elles pas essentiellement des hommes ? !
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