Passer au contenu du forum

forum abclf

Le forum d'ABC de la langue française

Mise à jour du forum (janvier 2019)

Remise en l'état – que j'espère durable – du forum, suite aux modifications faites par l'hébergeur.

Répondre

Répondre

Rédigez et envoyez votre nouvelle réponse

Vous pouvez utiliser : BBCode Images Binettes

Tous le champs doivent être remplis avant d’envoyer ce formulaire, ou alors vous avez utilisé la fonction copier/coller qui n'est pas supportée par l'éditer de texte.

Information obligatoire pour les invités


Information obligatoire

Revue du sujet (plus récents en tête)

1 041

L'ascension des condescendants n'est jamais décente.
Une navigatrice qui n'aborde que des sujets-bateaux, il est difficile de l'arraisonner.
N'être au courant de rien est la preuve d'un lâcher-prise avec la réalité.
L'intelligence est louable, à condition qu’il s’agisse d’un bail reconductible.
Si vous ne pouvez pas vous débarrasser de vos vieux métaux ici, il faut le ferrailleur.
Dans un champ de vision, on ne cultive que des iris, et encore ça reste à voir.

Quand le bas blesse

- Vous avez mauvaise mine, vous avez des soucis ?
- A qui le dites-vous, mon travail me mine
- Des problèmes de fonds ?
- Jusqu’à récemment non. Je vends des bas sur le net, avec une clientèle ciblée sur l’Aisne et le Bas-Rhin
- Aujourd’hui, ça ne se vend plus ?
- Il y a des hauts et des bas. Et ces temps-ci ce seraient plutôt des bas, la cote du bas n’est pas à la hausse, même dans le bas de l’Aisne
- Vos bas filent trop vite ?
- Non mais beaucoup de mes clientes ont filé
- Elles n’adhèrent plus au collant non plus ?
- Il faudrait que les températures chutent pour que les collants décollent et le réchauffement climatique n’arrange rien
- Les mi-bas ne marchent pas mieux ?
- La tendance n’est pas à la hausse
- Et tout ça forcément vous affecte
- Je dois reconnaître que j’ai le moral dans les chaussettes
- Vous filez un mauvais coton, je vous souhaite de repartir du bon pied. je vous offre un remontant ?
- Je ne sais pas, je suis au trente-sixième dessous. Je me demande si je ne vais pas me reconvertir dans la lingerie.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 040

Le sourd dîne en silence.
Dans le cas du Mouton Rothschild, on ne parle plus de foire aux vins mais de foire ovine.
On trouve toujours à redire sur les individus qui se répètent à longueur de temps, on n'en sort pas.
Se laisser griser c'est prendre le risque de voir son horizon s'assombrir.
S'encroûter dans un gagne-pain qui ne rapporte que des miettes et dans lequel on est mené à la baguette, c'est plutôt les boules.
Un travail en souffrance n'est pas toujours soigné une fois traité .

Un univers impitoyable

L’ambiance dans le monde du travail d’aujourd’hui étant souvent rapportée comme plus proche de celle d’une chambre funéraire que de celle d’un café-théâtre, un état des lieux établi sur la base d’un échantillon de professions absolument pas représentatif me paraît le bienvenu.
Les poissonniers ont le coup de bar et les traiteurs sont mal traités.
Les plongeurs cherchent un remontant pour ne pas toucher le fond.
Les monteurs sont au plus bas, prêts à péter un câble.
Les mercières ont des boutons et les dermatos sont à côté de la plaque.
Les prestidigitateurs ne se font plus d’illusions et les ventriloques ont peur du bide.
Les carreleurs restent sur le carreau et les couvreurs enchainent les tuiles.
Les chefs de rayon prennent la tangente et les tourneurs ne tournent plus rond.
Les météorologues sentent le vent de la dépression et les gérants de pressings sont lessivés.
Les cordonniers sont à côté de leurs pompes et les pompiers sont éteints.
Les ambulanciers ruent dans les brancards et les brancardiers tirent sur l’ambulance.
Tout ne va donc pas si mal. D’autant que les humoristes ne perdent pas le sens du non-sens et que l’humour garde tous ses droits pour contourner les travers de cet univers impitoyable.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 039

Excellent.

1 038

La soif de pouvoir ne s'étanche pas en prenant de la bouteille.
Les individus les plus ouverts ont souvent du mal à la fermer.
Sur le point de noyer son chagrin, il se sauva en donnant la larme.
La connerie réussit l'exploit d'être très souvent congénitale alors que le con est sans gêne.
Il faut lutter contre la violence gratuite, coûte que coûte.
Contre les problèmes courants, il y a des solutions qui marchent. On n'est pas près d'y arriver ...

Water closed

L’eau c’est la vie, ça coule de source. Je n’en dirais pas autant de l’eau de vie, bien que certaines réveilleraient un mort. Sans eau, le monde boirait la tasse. La mer, si souvent démontée, aurait les pires difficultés à se remonter, comme un vieux meuble Ikea. Même se noyer dans un verre d’eau ne serait plus possible. Et ne parlons pas de jeter le bébé sans l’eau du bain qui serait mal perçu. Les flottes ne pourraient plus mouiller l’ancre tout en restant en cale sèche. Sans eau, Cologne n’aurait plus le même parfum et Vichy serait dans le Pétain, pardon, dans le pétrin. Les téméraires sombreraient, dans l’impossibilité de se jeter à l’eau.
On ne compterait plus les ponts obligés de rendre leur tablier et de prendre congé pour ne pas perdre la face en conservant leurs piles.
Les plongeurs plongeraient dans la dépression. Les cruches sans eau passeraient pour des gourdes et la carrière des plombiers serait plombée.
Et surtout l’usage de la chasse d’eau deviendrait aussi rare que la chasse au gibier d’eau dans le désert de Gobi. Alors avant que les réserves ne s’épuisent, n’oubliez pas de vous hydrater pendant la canicule.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 037

Un dermatologue qui manque de peau peut rapidement rejoindre dans la désillusion le proctologue qui manque de fonds. lol

1 036

On n'en sort pas, chaque année on a droit à la rentrée.
Quand on n'est pas faits pour s'entendre, on peut toujours aller se faire voir.
Paradoxalement on ne peut pas affirmer avoir peur de rien quand on a peur du vide.
Avoir le verbe haut ne suffit pas pour élever le sujet.
Le doute peut légitimement nous étreindre et quand le doute étreint, la confiance déraille sans crier gare.
Un dermatologue qui manque de peau peut rapidement rejoindre dans la désillusion le proctologue qui manque de fonds.

Tête de lard

Tout comme la tête à claques avec laquelle il cultive la ressemblance, le têtu est une espèce vivante persistant obstinément à rester sur ses positions, rejoignant en cela la moule ou le Prince s’accrochant à son rocher ou le député à son siège.
Le têtu moyen (medius tetus en Latin moyennement maîtrisé) est en général une véritable tête de lard premier choix avec lequel discuter le bout de gras peut rapidement sentir le pâté. Il n’est pas rare de voir certains individus parmi les plus bornés de l’espèce vous pousser à bout au risque d’en arriver à des extrémités. Les faits divers regorgent de drames où des butés se sont fait descendre.
Autant dire qu’il est préférable de ne pas persévérer dans l’entêtement. Au-delà d’un certain seuil d’inflexibilité, le risque est grand pour un têtu de passer pour un tordu des plus retors.
L’Histoire elle-même ne manque pas d’exemples d’entêtés partis bille en tête et qui ont fini la tête sur le billot. Ne pas reconnaître ses torts peut prendre la tête, c’est une certitude.
Faire entendre raison à un têtu relève de l’exploit, sauf à user d’arguments-massues ou à s’avérer plus têtu que lui. Le tête-à-tête entre deux têtes dures risquant fort de durer et de conduire le plus intraitable des deux à se faire traiter de tous les noms.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 035

Vive la miss érable québécoise !

1 034

La différence entre un pilier de rugby et un pilier de bar, c'est la forme du ballon.
Paradoxalement, pour rester à la page il faut parfois savoir la tourner.
Lorsque le tour de taille devient un problème pesant, le poids devient un problème de taille.
Chez certains le passé est beaucoup trop présent pour envisager l'avenir.
Je connais un type remonté comme une pendule qui n'est jamais à l'heure, même pour passer faire un petit coucou.
Face à un individu qui n'a pas les pieds sur terre, on a tendance à lever les yeux au ciel, c'est dans la logique des choses.

A deux doigts du bestseller

A quoi tient un succès littéraire ? Il n’a pas manqué grand-chose pour que ces ouvrages et leurs auteurs passent à la postérité.

« A la recherche du pain perdu », de Marcel Croute, racontant par le menu ses amours de jeunesse avec Madeleine, une boulangère briochine.
« Le vieil homme est amer » d’Ernest-Emile Houet, roman sur le naufrage de la vieillesse en mer de Chine.
« La miss érable », de Victor Rugueux, relatant le parcours semé d’embuches d’un bûcheron québécois transgenre des forêts de sapins au concours de Miss Canada.
« Les essais transformés », de Michel Montagne, ancien demi de mêlée du Biarritz Olympique, roman philosophique regroupant pêle-mêle les démêlées d’un trois-quarts centre avec l’aile gauche de la droite extrême et le pilier droit de la gauche modérée.
« L’éducation sans Emmental », de Gustave Flo-Berne, narrant les aventures mouvementées d’un jeune Suisse natif de Gruyère dans un trou perdu des environs de Saint-Nectaire.
« La gare de Nantua », de François Rabais, biographie de la vie de Patou Gruel, chef de la gare aujourd’hui disparue et figure locale du train à vapeur et du café des amis situé Place de la Gare.
« L'Insoutenable légèreté des lettres », d’Emilien Pondéra, facteur à la Poste de Pézenas, recueil de nouvelles autour du poids des mots et de l’affranchissement des courriers.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 033

Pierre de Jade a écrit:

- Vous avez aimé Vannes ? Vous adorerez Riom !
- Marans, la ville qui vous donne le sourire !

Trois villes à ne rater sous aucun prétexte !

1 032

Le silence est fragile, certes, mais il finit toujours par avoir le dernier mot.
L’écriture est un art difficile. On ne passe pas d’un claquement de doigts d’un brin de causette à l’œuvre de Victor Hugo. Le penser serait misérable.
Si les hommes se serraient autant les coudes que les mains, ils auraient moins de problèmes sur les bras.
Si vous en avez assez d'avoir les chevilles qui enflent, faites la chandelle pour avoir la grosse tête.
Alors que certains partent sans même demander leur reste, d'autres, plus nombreux, restent en en prenant leur parti.
Inutile d'être un expert pour constater que l'industrie de l'armement est en plein boom, ça saute aux yeux.

Campagnes de villes

- Venez, vous serez touchés par la Grasse !
- Ni une, ni deux, venez à Troyes !
- Pour vos vacances, ciblez La Flèche !
- Venez à Morlaix, on ne mord pas !
- Dites oui à Dinan !
- Vous avez du goût ? Berck est faite pour vous !
- A Saintes, on ne se fait pas prier pour revenir !
- Ne pas passer à Cambrai est une bêtise !
- A Quarré-les-Tombes, la vie est belle !
- T’as voulu voir Paris ? Viens voir Vesoul !
- Marre de passer vos vacances dans des trous perdus, venez à Trouville !
- Vous avez aimé Vannes ? Vous adorerez Riom !
- Osez, ne manquez pas Culoz !
- Vous avez vu Lisieux ? Venez voir Meyzieu !
- Aubagne, un vent de liberté y souffle !
- Hyères, vous y venez aujourd’hui, vous y retournerez demain !
- Marans, la ville qui vous donne le sourire !

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink