Voir le mal partout signifie surtout que l'on voit mal.
Un occis mort est un pléonasme alors qu'un mort-vivant est un oxymore, étonnant non ?
Avec les réseaux sociaux, nous sommes passés du quand-dira-t-on au con-dira-tant.
Il est difficile d'éviter le parti pris quand on est partie prenante.
Un raid anti-crimes est souvent plus efficace qu'une crème anti-rides pour sauver sa peau.
Quand on commence à marquer le pas, mieux vaut lever le pied.
Du neuf avec du vieux
La tendance est au recyclage. On jette moins, on répare, on rénove, on réhabilite, on redonne vie. Un nouveau miracle de la résurrection !
Les gens sautent de plus en plus sur l’occasion et le marché de la seconde main est à deux doigts de prendre la main sur la première. A ce rythme, les vendeurs de neuf ne devraient pas tarder à demander réparation.
L’art et la plomberie n’échappent pas à la règle. On ne compte plus les reprises de tubes des années 60 à 80, une façon de faire du neuf avec du vieux pour que les clients continuent d’envoyer la soudure. Même la durée de vie des chanteurs, acteurs et comédiens est prolongée au maximum, dans l’espoir souvent déçu de faire du neuf avec des vieux. Beaucoup ont déjà flairé le bon filon et compris qu’il fallait restaurer pour se retaper et faire du gras. La maxime de Lavoisier « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » n’a jamais été autant d’actualité. On ne compte plus les sacs poubelles reconditionnés en carrosseries de voitures électriques, remettant au goût du jour l’expression « elle est garée où ta poubelle ? », ou la remise en état de vieux jeans élimés pour en faire des jeans déchirés flambant neufs.
Il ne reste plus qu’à consolider cette orientation avant de passer à son stade ultime, mettre au rebut l’obsolescence programmée. Mais j’ai bien peur que la mise à jour du logiciel commercial ne soit pas encore au programme.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !