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Revue du sujet (plus récents en tête)

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Voir le mal partout signifie surtout que l'on voit mal.
Un occis mort est un pléonasme alors qu'un mort-vivant est un oxymore, étonnant non ?
Avec les réseaux sociaux, nous sommes passés du quand-dira-t-on au con-dira-tant.
Il est difficile d'éviter le parti pris quand on est partie prenante.
Un raid anti-crimes est souvent plus efficace qu'une crème anti-rides pour sauver sa peau.
Quand on commence à marquer le pas, mieux vaut lever le pied.

Du neuf avec du vieux

La tendance est au recyclage. On jette moins, on répare, on rénove, on réhabilite, on redonne vie. Un nouveau miracle de la résurrection !
Les gens sautent de plus en plus sur l’occasion et le marché de la seconde main est à deux doigts de prendre la main sur la première. A ce rythme, les vendeurs de neuf ne devraient pas tarder à demander réparation.
L’art et la plomberie n’échappent pas à la règle. On ne compte plus les reprises de tubes des années 60 à 80, une façon de faire du neuf avec du vieux pour que les clients continuent d’envoyer la soudure. Même la durée de vie des chanteurs, acteurs et comédiens est prolongée au maximum, dans l’espoir souvent déçu de faire du neuf avec des vieux. Beaucoup ont déjà flairé le bon filon et compris qu’il fallait restaurer pour se retaper et faire du gras. La maxime de Lavoisier « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » n’a jamais été autant d’actualité. On ne compte plus les sacs poubelles reconditionnés en carrosseries de voitures électriques, remettant au goût du jour l’expression « elle est garée où ta poubelle ? », ou la remise en état de vieux jeans élimés pour en faire des jeans déchirés flambant neufs.
Il ne reste plus qu’à consolider cette orientation avant de passer à son stade ultime, mettre au rebut l’obsolescence programmée. Mais j’ai bien peur que la mise à jour du logiciel commercial ne soit pas encore au programme.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Pierre de Jade a écrit:

Pour s’assurer que le chaland ait bien pris conscience de l’aubaine et se rue dans un élan mystique incontrôlable sur ses remises divines […)

Les Québécois parlent du « vendredi fou ».

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Si les personnes qui en savent beaucoup et parlent peu parlaient plus que celles qui parlent beaucoup en en sachant peu, ça se saurait.
Chercher un ossuaire à Palaiseau c'est comme chercher la mer à Embrun.
Faire barrage à la colère nécessite une certaine retenue.
Les adeptes des jugements à l'emporte-pièce ne peuvent pas s’empêcher de la ramener.
Les vins classés sont souvent mieux défendus que les eaux primées.
Paradoxalement, c’est toujours lorsque les temps morts s’éternisent que l’on a envie de tuer le temps.

Vendredi noir

Après Halloween, le Black Friday est le deuxième événement majeur importé des USA ces dernières années. Avec des points communs entre eux. Le premier met en scène des monstres dans le but de récupérer des bonbons, le second est supposé présenter des soldes monstres qui, au bout du compte, finissent par vous coûter bonbon. J’ouvre une parenthèse pour rappeler que cette histoire de Black Friday bien que très récente chez nous ne date pas d’hier, Robinson Crusoé ayant déjà bénéficié d’un Vendredi noir il y a plus de trois siècles. Je ferme la parenthèse et le livre de Daniel Defoe. Pour s’assurer que le chaland ait bien pris conscience de l’aubaine et se rue dans un élan mystique incontrôlable sur ses remises divines, le Black Friday s’étale désormais sur quatre jours. Dans l’espoir pour les commerçants que la semaine des quatre vendredis soit plus prolifique que la semaine des quatre jeudis. Il est à craindre que jouer les prolongations ne soit pas forcément couronné de succès, les comptes de bon nombre des acheteurs potentiels se trouvant dans le rouge, mis à mal par une inflation aussi galopante qu’un pur-sang à Auteuil. Et comme chacun le sait depuis Stendhal qui ne faisait jamais ses courses le vendredi pour éviter la foule, le rouge et le noir ne font pas toujours bon ménage.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Cet effet laxatif constaté serait à l’origine de l’entrée bien plus tard de ces concepts du bien et du mal dans la conversation courante !

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Même en y allant piano, je note que s'accorder n'est visiblement pas à la portée de tout le monde.
Les personnes les plus avides n'atteignent jamais la plénitude.
Les individus qui mentent comme ils respirent ne respirent pas la franchise.
Pour vendre son âme au diable il n'est pas nécessaire de lui proposer une remise d'enfer.
C'est bien beau de vouloir défendre la veuve et l'orphelin mais si on avait commencé par défendre le père, on n'en serait pas là.
Paradoxalement, ce sont souvent les personnes les plus givrées qui réchauffent l'ambiance.

Bien ou bien ?

Le bien et le mal. Deux notions antinomiques et universelles qui agitent l’Humanité depuis que nos lointains ancêtres, les Australopithèques, ont très tôt découvert que manger des baies leur faisait du bien. « Cé pa mauvais c’truc-là, cé koi ? » en langage grognant d’époque. Et que se cogner le petit orteil contre un tibia de mammouth en se relevant la nuit dans l’obscurité d’une grotte pour aller pisser était beaucoup moins agréable. « Ki cé l’bléro ka pa rangé sé zaffers, oulala cé bocou moin bon k’lé ptites boules noires ! », en langage ancien également mais vous aviez reconnu. La prise de conscience de la complexité de ces notions est apparue à la même époque, lorsque des membres d’une tribu notèrent que l’abus de consommation de baies pouvait leur faire plus de mal que de bien. Cet effet laxatif constaté serait à l’origine de l’entrée bien plus tard de ces concepts du bien et du mal dans la conversation courante.
Très vite, la notion de moralité est venue se greffer sur les deux autres, en associant la récompense au bien et la punition au mal. Notons au passage que les religieux de tout poil ne se sont pas fait prier pour exploiter le filon. Mais faire le bien n’est pas si simple. Encore faut-il bien le faire. Mal faire le bien oblige à faire mieux. Et quand on sait que le mieux est l’ennemi du bien, on n’est pas sorti de l’auberge.
Pour couronner le tout, certains ont compliqué le problème en usant d’affirmations péremptoires telles que, ça fait mal mais c’est pour ton bien, c’est bien fait pour toi si tu as mal, ou pire, c’est un mal pour un bien.
Le bien, le mal, en fin de compte, c’est très subjectif. Malgré cela, objectivement, si l’on arrêtait de se faire du mal, ce serait bien.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 051

Partant du principe qu'il est beaucoup plus facile de détruire que de construire, il est logique que les casse-pieds soient beaucoup plus nombreux que les chirurgiens orthopédistes.
Il ne faut jamais mépriser les minorités. Prenez les lettres par exemple. Dans cette population les voyelles sont minoritaires, mais sans elles, les consonnes auraient l’air cloche.
Les gens qui débarquent chez vous comme une fleur ont tendance à rester plantés là.
Si même l'inamovible est temporaire, il n'est pas surprenant qu'une permanente ne soit pas éternelle.
A force de ne pas être dans son assiette, on finit par être à ramasser à la petite cuillère.
Quand on vit d'amour et d'eau fraiche, mieux éviter de rompre au milieu du désert, surtout avec une gourde.

La loi du Talion

La loi du Talion a de beaux jours devant elle. Œil pour œil, dent pour dent, encore et toujours. Il ne faut pas s’étonner que le monde soit en permanence sur les dents, aveuglé par la violence, pour qu’en fin de match il ne reste même plus les yeux pour pleurer ni les dents pour s’en mordre les doigts. Sans compter, si j’ose dire, que se balancer des missiles à la figure coûte les yeux de la tête. Les dirigeants de ce monde n'ont pas conscience du nombre de paires de lunettes et de prothèses dentaires qu’ils pourraient financer sans le coût exorbitant de la pyrotechnie non festive. A leur décharge, reconnaissons que le commerce des pétoires reste notablement plus lucratif que celui des dentiers. Et malheureusement, tout porte à croire que cette loi mortifère ne soit pas près d’être abrogée. Il suffit d’observer ce qui se passe dans la vie courante. Pas plus tard que jeudi dernier, le voisin du 5ème étage, 2ème porte à droite en sortant de l’ascenseur, a fêté son embauche chez Saupiquet en dansant sur de la musique de boîte jusqu’à 3h du matin. Dès le lendemain à 8h tapante, le voisin du dessous a voulu reprendre le dessus en passant en boucle le répertoire de Patrick Bruel jusqu’à midi. A ce niveau de représailles, on frise le crime contre l’humanité avec à l’arrivée que des perdants dans l’immeuble.
La preuve en est que la violence est partout et qu’elle commence vraiment à nous sortir par les yeux.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 050

lol lol lol

1 049

S'il existe un jour où il y a de la vie dans les cimetières, c'est bien le 1er novembre.
Combien de femmes se sont gratté la tête avant de trouver l'époux ?
Quand on est à deux doigts de perdre la main, on est à deux pas de perdre pied.
Ce n'est pas parce qu'une œuvre est incomparable qu'elle ne ressemble à rien.
Pour éviter d'être accusés d'intelligence avec l'ennemi, faites la guerre à des cons.
Contrairement à l'homme, l'angle continue d'être dangereux quand il est mort.

Vent de panique

Le temps ne manque pas d’air, c’est dans l’air du temps. Un air peu débonnaire et pas très emballant qui s’emballe au point de tout emporter. Pas vraiment ce qu’on appelle un mistral gagnant. Autant en emporte le vent pourrait-on se dire mais à une cadence telle que les preneurs de vues de ce film d’actions se retrouveraient rapidement à bout de souffle. Que ce vent soit d’autan ou d’ailleurs ne change rien à l’affaire. Les dépressions s’enchaînent et éloignent le moral de la population du beau fixe. Mais au moins, le nom des coupables est connu. Baptême de l’air oblige, les tempêtes sont baptisées et portent un prénom. Céline, Daniel, Domingos, plus rarement Bébert ou Johnny qui ne manquait pourtant pas de souffle. Elles en deviendraient presque familières. Tiens c’est Daniel qui passe en coup de vent, Josiane, fais réchauffer le soufflé au fromage ! En réalité, elles passent pour une bande d’écoliers turbulents prêts à se prendre une soufflante par le maître d’Eole. Des mal élevées sans toit ni loi qui n’hésitent pas à laisser des ardoises après avoir ôté des tuiles.
Pas grand-chose à faire face à ces phénomènes, on ne peut qu’attendre que le souffle s’essouffle. On ne lutte pas contre des moulins à vent. Certains ont essayé, ils ont eu des problèmes.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 048

Si le vin est le sang du Christ, il ne faut pas s’étonner que la religion puisse tourner au vinaigre.
Être incapable de faire la différence entre le vert d'eau et le vert bouteille est un signe soit de daltonisme, soit d’un engagement résolu sur le chemin de l'alcoolisme.
Un bon mot mal interprété peut conduire à une séparation en mauvais termes.
Il est plus facile de jouer du hautbois en contrebas que de la contrebasse en haut du bois.
Le bruit court que des moines de l'abbaye de Cîteaux jouent de la cithare en milieu de journée.
Le fêtard se dit très rarement qu'il se fait tard, c'est un fait.

Droits de hauteur

Face aux événements de la vie, il faut savoir prendre de la hauteur. Tout en ne prenant pas les autres de haut, ce qui complique les choses en y regardant de près. S’efforcer de jouer la carte cimes pour rester connecté à la raison et garder les cieux ouverts pour ne pas sombrer dans la bassesse des bas de plafond.
Malheureusement, cette démarche ascensionnelle ne mène pas toujours au Graal. Un chanteur d’opéra avec une voix haut perchée risque fort de tomber de haut s’il espère atteindre des sommets avec une voix de basse. Car une voix haut perchée pour une basse, c’est grave. Chanter à voix basse ne lui serait pas d’une plus grande utilité pour se faire entendre au balcon.
Monter dans les tours au cours d’une discussion au risque de passer pour un mal élevé n’est pas non plus la solution. Sans parler des retombées de la hausse des décibels.
On ne peut pas considérer non plus que ceux ou celles cherchant à s’élever en rabaissant les autres fassent preuve d’une grande hauteur de vue. C’est petit, c’est certain. C’est même contreproductif. Les personnes les plus remontées sont souvent celles que l’on a cherché à rabaisser.
Les hauts peuvent assurément faire débat, mais une chose est sure, prendre suffisamment de hauteur permet de ne plus être emmerdé par le voisin du dessus.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 047

J'ai beaucoup aimé ce texte.
Je retiens entre autres : « Ce n'est pas parce que les absents ont toujours tort que les présents ont toujours raison » et « plus le Monde s’emballe, moins l’Homme développé est emballé à l’idée de mettre le paquet pour se bouger ».