Mais je pense aux films et séries télévisées québécoises qui ont dû être sous-titrés ou même doublés pour diffusion en France.
Cela tient à l'arrogance des Français, me semble-t-il.
Les émissions de télévision sous-titrent les propos tenus par des Africains ou des Haïtiens, par exemple, en écrivant, mot pour mot, ce que dit l'intéressé. En l'écrivant mot pour mot, et parfois, je ricane, en déformant, car le sous-titreur n'a pas compris ce que dit très clairement et très nettement l'intéressé.
Ce n'est pas du tout que le français extra-hexagonal soit difficile à saisir, c'est que les grands pontes des médias s'imaginent que les cerveaux qu'il faut rendre disponibles pour la publicité d'un célèbre dégrippant sont incapables de le comprendre. C'est une marque de mépris, double mépris, pour l'émetteur et pour le récepteur. Cela sort du champ linguistique.
Ceci dit par parenthèse.
Pour le fond de la question, je rejoins Colline d'Or : la prononciation extra-hexagonale (ou extra-parisienne...) du français est la butte-témoin d'un état ancien de la langue.
Le problème des liaisons ne se pose aujourd'hui que parce que la plupart des locuteurs ne font plus sonner les consonnes finales.