Ceux qui écrivent auteurE et professeurE devraient pousser la logique jusqu'à écrire horreurE, puisque le mot est féminin...
Cependant, il est exact qu'horreur est un terme subjectif. J'aurais du parler de tératologie.
Cela dit, la marque de genre grammatical, en français, c'est le déterminant, pas l'absence ou la présence d'un e en fin de mot. Avec ce raisonnement proche de la pensée magique, les pianistes seraient exclusivement des femmes.
D'autre part, qui a dit que le genre grammatical devait concorder avec le sexe de l'agent ? pas la sentinelle, en tous cas ! Ici encore, nous sommes dans la pensée magique, ce qui est fort sympathique, mais n'a rien de linguistique.
L'ancien régime connaissait le mot : survivancier. Le survivancier héritait la charge de son devancier, qui avait le droit de le choisir, les charges étant des fonctions que l'on exerçait après en avoir acheté le droit. Elles étaient chères, mais rémunératrices, et les familles s'arrangeaient pour que le survivancier soit le fils ou le gendre du devancier.
Survivancier fait survivancière pour les charges exercées par les femmes, tout le monde sera content !