Je ne vois pas pourquoi se focaliser sur la majuscule et me demande quelles étaient les règles au XIXe
(la première date de 1665, le conte s'y intitulait alors l'Abbesse guérie).
Erreur, la Fontaine tire son conte d'un autre qui s'intitule effectivement "L'abbesse guérie" mais qui date de 1462 (conte XXI des Cent Nouvelles, l'auteur anonyme l'attribue à Philippe de Laon) et dont le texte a été restitué en 1858 : http://ldm.phm.free.fr/Oeuvres/CentNouv … es.html#21.
Retour aux moutons (et au Champenois) : j'ai bien tenté à partir du sommaire du hors-série de pousser la recherche plus avant mais pas l'ombre d'une mauvaise blague faite à La Fontaine. L'entreprise est ardue, il certainement bien plus simple de lire la théorie développée dans le Petit Catalaunien.
Et il n'y a pas un hors-série mais deux (les deux liens de mon premier message), explication :
Le premier, «quatre-vingt-dix-neuf moutons et un Champenois font...» est une synthèse thématique des recherches effectuées et est destiné au grand public.
Le second, «Chronique d’une plaisanterie moutonnière», entre dans le détail, à partir des documents d’archives consultés (plus de 350 !), de la querelle qui opposa, 400 ans durant, les Champenois à leurs voisins. En suivant la chronologie des faits, il permet de comprendre comment se sont construites deux vérités antinomiques : une historique, une légendaire. Il permet également de clore définitivement cette querelle en mettant un nom sur le Champenois du dicton. Ce hors-série, accessible à tous, s’adresse aux férus d’histoire régionale, aux bibliothèques et aux centres d’archives. Il n’est disponible que sur commande, auprès de l’association éditrice.
Remensis (suivant l'abécienne habitude, je vous appelle par votre pseudo) pourra peut-être les consulter plus facilement que moi dans une bibliothèque champenoise.