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Le forum d'ABC de la langue française

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30

Elle disait Prune ! là ou d'autres, moins regardants, n'auraient pas hésité à lâcher au moins un Flûte! Et le fait est que je ne le lui ai pas entendu dire souvent…

29

Un indice, je ne sais pas, c'était pour savoir si plusieurs personnes du même milieu, de la même famille utilisaient ce « prune » (qui est adressé à un importun ?)
Il remplace « merde ! » en exclamation de mécontentement ? prune = merdre (étron) existe, je l'ai recopié chez Giraud qui n'est probablement pas la source la plus sûre ; mais de là à l'utiliser en interjection ?

28

gb a écrit:

Pour « prune ! » : jamais entendu ailleurs que de la bouche de votre aïeule ?

Ma foi, non. Mais je n'ai aucune pratique du pays limousin. Pour autant mon grand-père était fonctionnaire et ils ont pas mal bourlingué en France. Elle aurait pu le piquer n'importe où. Elle avait dû naître aux environs de 1890. Est-ce que ça pourrait constituer un indice?

27

A l'impératif ou en interjection, cherche s'emploie aussi au 19e siècle pour marquer un défi (= "tu ne trouveras pas"). Mais ça ne correspond pas à la citation de Toulet.


NIGAUDINOS […] Je vais mettre toute la maison sens dessus dessous. Il n’échappera pas à mes recherches.
GUSMAN, dans le coffre. Cherche. (Ribié et Martainville, Le Pied de mouton, 1817 [1806], p. 17.)

ROSE. Le meilleur, c’est qu’on ne sait pas où elle est. Les parents font partout des visites pour s’informer… Oui, cherche, et tu trouveras. (Cavé et Dittmer, Les Soirées de Neuilly, 1828, t. II, p. 300.)

Bras-Rouge est contrebandier : je le dis sans traîtrise… car il ne s’en cache pas, il s’en vante au nez des gabelous : mais cherche, et attrape si tu peux, car Bras-Rouge est malin. (Sue, Les Mystères de Paris, 1989 [1842], p.77.)

On peut retourner la maison, je défie qu’on les trouve… Et il l’a assez retournée, lui, le malin ! Je l’ai entendu, la nuit, qui tapait dans tous les murs. Cherche, cherche ! Rien que le plaisir de voir son nez s’allonger, ça me suffirait pour prendre patience… (Zola, La Bête humaine, [1890], p. 80.)

26

En admettant qu'il y ait plusieurs attestations (la seule sur GL pointe vers cette citation), est-ce une variante de « merde » (le trouve-t-on employé seul) ou réservée à « oui ou merde » (ou « oui ou flûte/zut/? ») ?
Mais d'abord, n'est-ce pas un appel littéral à « chercher », une référence plus ou moins claire à ce à quoi il était fait référence référence juste avant ? Le fait qu'on parle d'un « étranger » est-il sans effet (absence de choses surprenantes, évoquant une méconnaissance du français, dans le reste du texte ?)

Oui, effectivement, chez Delvau (argot des gamins et des faubouriens). La citation donnée est dans un contexte de jeu, mais difficile à évaluer.

Pour « prune ! » : jamais entendu ailleurs que de la bouche de votre aïeule ?

25

Oui, bien antérieur, ce merle.
Je ne sais pas trop que faire de :

– Voyons, crie l’étranger : va-t-on au théâtre, oui ou cherche ?
Cherche.
(P.-J. Toulet, Béhanzigue, 1920, Œuvres complètes ("Bouquins"), p. 775.)

Il s'agit évidemment d'une variante de oui ou merde, oui ou zut, mais peut-on postuler un euphémisme de merde grâce à la forme *er*e ?
Cherche a aussi le sens "rien" selon Delvau.

24

Quand elle était vraiment très agacée, ma grand-mère, d'origine limousine, se permettait de lâcher un Prune! Je n'ai jamais su si le mot était de son cru ou s'il lui venait de plus loin.

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À propos des formules d'évitement de « merde ! » je viens de rencontrer un « merle ! » (Bistrouille en Cour d'Assises ou le cadavre ambulant, Paris, Guyot, sd (1898?) [annonce pour l'almanach de Bibi-Tapin pour 1899 à paraître le 1er septembre 1898 en 4e], p.136 ; cité dans le Dictionnaire des jurons, plus tardivement.

[Le général (G) demande au secrétaire (S) de réécrire le rapport]

S. - Ah ! zut !...
G. -Vous dites ?...
S. -Je dis : parfaitement, mon général. (Il se retire dans la pièce qui lui est réservée et, aussitôt la porte sur lui refermée, donne un grand coup de poing sur son bureau, en criant) Ah ! merle !...

Ces petites saynètes de Bibi-Tapin sont très plaisantes.

22

Chelly a écrit:

C'est marrant parce que moi aussi j'ai dans mes souvenirs, en primaire, la maitresse ne prononçait pas la lettre Q, mais quelon. J'ai donc toujours connu cette lettre prononcée quelon. Ce n'est que plus tard que j'ai compris pourquoi..... parce que à l'époque (en 1960) le sexe étant tabou, il ne fallait surtout pas parler de Q................

C'est marrant, parce qu'en 1960 j'étais dans la classe qu'on appelle actuellement CE2 (8e, à l'époque) et la lettre Q se prononçait KU, même que la soeur disait qu'elles étaient ridicules, à celles qui (souvent sur les conseils de leurs grand-mères) prononçaient KEU long.

Il n'empêche que ma propre grand-mère m'a fait part de cette nécessité de prononcer KEU long cette lettre au nom "sale". smile

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"Pétard" désigne aussi le postérieur.

Dans le Nord-Est, "sacré" est systématiquement remplacé par "sapré", Ex. : "C'est un sapré filou !"