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Le forum d'ABC de la langue française

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Revue du sujet (plus récents en tête)

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Bonjour,

La racine gun/gen/gon est indoeuropéenne et est associée à l'idée de création.
Ainsi les génies sont créatifs et dans une moindre mesure les soldats du génie et les ingénieurs. Quelle est la plus belle création? Celle de la vie d'où gène, géniteur, gonade et gynécologue. Quel est l'être créateur par excellence? La femme puisqu'elle crée la vie d'où gynécologue, androgyne...
A propos, pourquoi "génitif"? J'ai oublié mon latin mais je me souviens que le génitif est le cas servant le plus à la filiation des mots...

J'ai vu ça dans un dictionnaire Larousse des racines des langues indoeuropéennes (que je n'ai plus d'où mon manque de détails).

Ce serait bien d'établir comme règle de ne pas profiter de n'importe quel sujet pour se défouler contre les anglais et les américains. Il faudrait peut-être créer un groupe de fils ad hoc. Je suis sérieux, pourquoi pas un thème "Le français et les langues étrangères"? On n'y trouverait pas que des défouleries mais des choses intéressantes. Et ça éviterait les divagations ailleurs.

H

24

Marco1971 a écrit:

J'aimerais ajouter à vos considérations sur la «simplification» des locuteurs de l'American English que ceux-ci veulent bien simplifier l'orthographe, mais qu'ils créent quotidiennement (voyez CNN) des termes totalement inutiles — parce que pléonastiques ou tautologiques (rien que to utilize pour to use, at this time pour now  me semblent des exemples probants ; mais il y en a une infinité !).

Bonjour,


j'aimerais ajouter que les américains ont la fâcheuse tendance à modifier la graphie de certains mots, comme "theatre" qui devient "theater" chez eux;

alors qui a raison ? Sont-ce les américains, pour écrire comme ils le prononcent, ou les British English ?

Bien amicalement

23

Moi a écrit:

Pour avoir voyagé tant au Québec qu'aux Etats-Unis, et avoir fréquenté des Anglais, des Nord-Américains, des Québécois, tout en étant Français, je crois pouvoir dire que les Québécois sont des "puristes" de la langue, tandis que les Nord-Américains ont pris des libertés avec l'Anglais.

Disons plutôt que les francophones d'Europe & d'Amérique ont chacun leurs anglicismes. Ce qui relativise le "purisme" des Québécois.




Marco1971 a écrit:

En ce qui me concerne, j'aime beaucoup le québecois, et Lardenais lui-même a souvent dit combien il considérait la francophonie dans son ensemble, en particulier la louable entreprise des Québecois de trouver des équivalents français aux anglicismes.

Certes. Mais le français du Québec est inondé d'anglicismes divers : emprunts, calques syntaxiques etc.

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merci beaucoup pour ces informations. Moi-même je me demandais quel étais le sens le ce mot (gunophobe). Après des recherches infructueuses dans multiples dictionnaires et encyclopédies, je me suis décidée à voir ce que Internet, dit si peu fiable, pouvait m'apprendre car je ne suis pas comme vous une grande latiniste ou hélleniste n'étant qu'en 1ère. Bref, merci pour cette aide qui je pense aidera bien d'autres lecteurs/ lectrices des grandes Illusions perdues.

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Moi a écrit:

Le parallèle entre les couples linguistiques Anglais/Américain et Français/Québécois me semble malvenu.

Je ne vois pas en quoi il est malvenu. Marco1971 a bien saisi ma pensée. Je voulais simplement dire, et cela me paraît clair, que l'américain est à l'anglais ce que le cajun est au français, bien que l'évolution soit inverse : le dialecte acadien est une forme archaïque du français d'Europe, alors que l'américain est un avatar de l'anglais britannique. Mais dans l'un comme l'autre cas, nous avons des formes dialectales qui constituent des langues à part entière, et mon propos est de souligner que l'on ne doit pas établir de comparaisons en disant que l'un est plus orthodoxe que l'autre. Le cajun n'est pas du français déformé, et l'américain, selon moi, n'est pas de l'anglais corrompu, comme le pensent les anglophones d'Europe. Je cite l'acadien comme exemple, mais le raisonnement vaut pour tous les autres dialectes français d'Amérique.

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Je crois que Lardenais voulait dire qu'il y a une langue d'origine (le français standard, issu du dialecte de l'Île-de-France, l'anglais standard, etc.) et qu'à côté de cela il y a des variations diatopiques, comme disent les linguistes, c'est-à-dire qui varient selon la géographie. En parlant de «variante dialectale» il n'y a pas, à mon avis, de jugement négatif, mais une simple constatation.

En ce qui me concerne, j'aime beaucoup le québecois, et Lardenais lui-même a souvent dit combien il considérait la francophonie dans son ensemble, en particulier la louable entreprise des Québecois de trouver des équivalents français aux anglicismes.

Quant aux abréviations du style «I luv U, C U», etc., soyez sûr qu'ils sont bien répandus également dans les British Isles. Mais il s'agit d'un langage restreint aux sms et aux courriels, qui ne fait pas partie de la langue standard.

J'aimerais ajouter à vos considérations sur la «simplification» des locuteurs de l'American English que ceux-ci veulent bien simplifier l'orthographe, mais qu'ils créent quotidiennement (voyez CNN) des termes totalement inutiles — parce que pléonastiques ou tautologiques (rien que to utilize pour to use, at this time pour now  me semblent des exemples probants ; mais il y en a une infinité !).

C'est intéressant ce que vous dites sur la différence entre le portugais et le brésilien. Je ne connais ni l'une ni l'autre langue, mais la différence va-t-elle au-delà du lexique, est-elle de nature morpho-syntaxique? Cela m'intéresse beaucoup.

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Le parallèle entre les couples linguistiques Anglais/Américain et Français/Québécois me semble malvenu. Pour avoir voyagé tant au Québec qu'aux Etats-Unis, et avoir fréquenté des Anglais, des Nord-Américains, des Québécois, tout en étant Français, je crois pouvoir dire que les Québécois sont des "puristes" de la langue, tandis que les Nord-Américains ont pris des libertés avec l'Anglais.
Quand les Québécois utilisent des mots qui, s'ils sonnent étrangement aux oreilles d'un Français, ont une histoire linguistique que je qualifierais de "classique", les Nord-Américains créent des expressions dont la raison d'être est le pragmatisme et la simplification, un peu à la manière des adolescents français d'aujourd'hui qui n'hésitent plus à écrire "cmoi" pour "c'est moi" par exemple. Une image qui m'a frappé : les panneaux de circulation routière sur lesquels est inscrit "Stop" en France gardent le même "design" au Québec (lettres blanches sur fond rouge, forme octogonale) mais s'intitulent "Arrêt". Les Nord-Américains aiment le "I love U" pour le "I love you" de nos amis britanniques.
Pour avoir aussi vécu au Portugal et fréquenté des Brésiliens, je crois par ailleurs pouvoir dire que les rapports entre l'Américain et l'Anglais sont beaucoup plus proches de ceux qu'entretiennent le Brésilien et le Portugais.
Je vous prie de ne voir aucun jugement de valeur dans mes propos, je souhaitais simplement apporter une contribution au débat.

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L'américain un anglais relâché ? C'est probablement l'opinion des Britanniques, mais pour nous qui voyons les choses de l'extérieur il en va différemment. Pour moi l'américain (que les Américains appellent English alors qu'ils nomment l'anglais d'Europe British English) serait donc à l'anglais ce que les parlers français du Québec ou de Louisiane sont à notre langue : une variante dialectale.

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J'ai donné un coup d'oeil au site wordspy, c'est très intéressant, merci de l'avoir signalé ; je vais l'ajouter à mes favoris. J'ai été rassuré de ne pas y trouver le monstre linguistique *gunophobe! :-)

J'espère moi aussi que les hoplophobes remporteront la victoire!

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Bonjour Marco,
La sérénité est revenue dans notre débat.Le mot"hoplophobe" vient du site"wordspy".C'est un néologisme,peu utilisé à ce jour,mais peut-être d'un grand avenir.Espérons qu'aux USA,les hoplophobes l'emporteront sur les hoplophiles!
Mais,pour l'instant ,rien n'est moins sûr!
A bientôt PhD