Passer au contenu du forum

forum abclf

Le forum d'ABC de la langue française

Mise à jour du forum (janvier 2019)

Remise en l'état – que j'espère durable – du forum, suite aux modifications faites par l'hébergeur.

Répondre

Répondre

Rédigez et envoyez votre nouvelle réponse

Vous pouvez utiliser : BBCode Images Binettes

Tous le champs doivent être remplis avant d’envoyer ce formulaire, ou alors vous avez utilisé la fonction copier/coller qui n'est pas supportée par l'éditer de texte.

Information obligatoire pour les invités


Information obligatoire

Revue du sujet (plus récents en tête)

75

Bien sûr !

74

Une réflexion au cœur de ce sujet : la prononciation familière "i" du pronom "il" participe à la confusion.

73

Oui, les deux constructions sont possibles avec le verbe rester + infinitif parce que la tournure peut s'analyser de deux façons :

ce qu'il me reste à faire, à préparer... : les infinitifs ont un COD (que)

ce qui me reste à faire, à préparer... : à faire et à préparer sont ici des locutions verbales équivalant à "devant être fait", "devant être préparé" (par moi) (en latin, on aurait un adjectif verbal) : ce sens passif exclut évidemment un COD et qui est alors tout naturellement sujet de reste.

72

Je pense qu'on peut aussi bien dire « Cela (sujet) me reste à faire » que « Il me reste à faire cela (C.O.D.) », encore que j'aie une petite préférence pour la seconde option. Des phrases comparables peuvent comporter d'autres verbes à l'infinitif que « faire » : « Parlons des deux repas qu'il me reste à préparer », où le pronom relatif ne peut remplir que la fonction de C.O.D. de « préparer », me paraît irréprochable. Il en découle, je crois, « Deux repas ! Voilà ce qu'il me reste à préparer ».
Curieux ! Après avoir dénoncé l'abus de « ce qu'il », je le défends maintenant… parce qu'il se justifie dans certains cas !

71

Le tournure personnelle est la seule possible si le verbe à l'infinitif exige un COD, ce qui n'est pas le cas dans la formule ce qui lui reste à faire puisqu'on peut dire cela reste à faire (sans COD à faire).
Différent serait le cas de ce qu'il convient de faire, par exemple, puisque là, faire exigerait un COD ; on ne peut en effet pas dire :*cela convient de faire, ni *ce qui convient de faire.

Euh... ce n'est peut-être pas clair.

70

Je découvre vos messages, Alco et Lévine, après publication du mien.

69

Rappel de la réponse de l'Académie :

Ce qui reste ou ce qu’il reste ?

Avec les verbes susceptibles d’être construits soit personnellement, soit impersonnellement, on utilise ce qui ou ce qu’il : qui est le sujet du verbe construit personnellement, qu’il apparaît dans la tournure impersonnelle. La nuance entre les deux possibilités est parfois indiscernable. Ainsi : ce qui restait d’élèves… (Pagnol) ; ce qui lui reste de sainteté (Maurois) ; ce qu’il lui restait à faire (R. Rolland) ; ce qu’il vous reste à découvrir (Duhamel).
On peut donc écrire aussi bien : nous verrons ce qui se passera ou ce qu’il se passera.

Jai un doute sur les compétences de la personne qui a rédigé cela ! Je n'ai rien à redire aux quatre extraits de phrases d'auteurs connus qu'elle cite mais elle ne fait manifestement pas la différence entre les deux qui comportent un infinitif après « rester », donc un pronom relatif C.O.D., et les deux autres. Tout est là : elle conclut abusivement qu'on peut adjoindre à une tournure sans infinitif (ce qui se passera) le pronom « il » de la forme impersonnelle avec infinitif.
Raisonnement fallacieux peut-être explicable par le grand nombre de « ce qu'il se passera », « ce qu'il m'arrive »… qu'a lus et entendus cette personne.
Je ne sais plus si j'ai déjà signalé le « aussi bien… ou… » qu'elle emploie dans la dernière phrase. « Aussi bien… que… », non ?

68

Oui, puisque gêner ne peut être employé impersonnellement, contrairement à rester, pour lequel les deux constructions sont en général possibles.

67

Je dois avouer que j'ignorais royalement cette question du choix entre « ce qui » et « ce qu'il » jusqu'à ce que les médias soulèvent la question il y a déjà pas mal d'années, et sortent une règle de je ne sais où qui s'énonçait à peu près comme suit :
Il faut dire et écrire « ce qu'il » quand on peut écrire une proposition indépendante avec le pronom impersonnel « il ».
Je me suis mis, peut-être à tort, à formuler les phrases autrement. Exemple : il restait du fromage, je mangeai ce qu'il restait du fromage (ou de fromage, ce qui revient sensiblement au même). Mais si je vous réponds « je ne sais pas ce qui vous gêne dans mes remarques » je n'hésite pas une minute.

66

Nous ne confondons évidemment pas les deux pronoms relatifs, « qui », sujet de « restait », dans « ce qui restait d'élèves », et « qu' », C.O.D. de « faire », abréviation de « que », dans « ce qu'il restait à faire ».