C'est l'injustice érigée en système, l'aveuglement des élites serviles qui se satisfont d'une solution médiocre à la communication européenne au motif qu'ils ont fait l'effort d'arriver à un niveau potable et ont la flemme d'envisager l'usage de l'espéranto, une solution bien plus démocratique (non élitiste, car seule une élite arrive à un niveau fluent), efficace, plus "cost-effective".
Je pense qu'il ne s'agit ni d'aveuglement ni de flemme. Le personnel politique, tant français qu'européo-unioniste, exécute la ligne décidée par le capital financier. Les banques et autres multinationales se fichent de l'espéranto comme du français, de l'espagnol comme de l'anglais. C'est la langue de la puissance dominante, d'où émane le capital dominant, qui doit être imposée à la main d'œuvre solvable des pays-satellites. Si la langue des États-Unis était le portugais, ce serait le portugais qui serait diffusé, à l'instar des "jobs" à 1 €/h et des CDD de 10 mn.
Je trouve grandissante l'invasion de boutiques portant un nom anglais ou prétendu tel.
On trouve Engie parmi les angloïdes dont tu parles. Mais là, on est loin de la boutique de quartier.
C'est vrai qu'Engie ça fait plus "cool" que GdF-Suez, que Suez, qu'Indosuez, que Banque de l'Indochine...
Yaurait pourtant beaucoup à dire sur cette dernière qui fut dirigée Paul Baudoin et René Bousquet, entre autres.
Ce brave Bousquet que sa fiche Wikipédia qualifie aimablement de « banquier engagé à gauche » — à gauche de quoi ? — sans oublier de préciser que Bousquet fut recruté à la Banque de l'Indochine par un « ancien chef de cabinet du général de Gaulle et authentique résistant », comme si la vertu des uns compensait les turpitudes des autres.
Non, Engie ça fait vraiment plus "cool".