Autre texte explicatif:
https://www.anthropen.org/definition/im … /326/875/1
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Autre texte explicatif:
https://www.anthropen.org/definition/im … /326/875/1
Ce n'est pas tout à fait la même chose, si j'en crois cet article de wikipédia (je précise que j'ignorais absolument ce mot) :
L'altricialité définit le degré et la vitesse de maturation d'un cerveau animal au cours de l'ontogenèse.
L'être humain, est caractérisé non seulement par une altricialité primaire (le nouveau-né n’est pas immédiatement compétent et a besoin du soutien de son entourage, le cerveau à la naissance atteignant à peine 25 % de sa taille adulte), mais aussi par une altricialité secondaire1,2, c'est-à-dire que la croissance du cerveau s'effectue essentiellement après la naissance et durant une période relativement longue (presque le dixième de sa durée moyenne globale)3. Cette spécificité d’Homo sapiens a une portée anthropologique capitale.
X, in Wikipédia, article "altricialité".
Les spécialistes ne sont pas obligés d'inventer des mots : maturité et immaturité feraient largement la farce.
On ne peut pas exposer rigoureusement des faits scientifiques avec 400 mots.
J'admire les efforts des spécialistes pour se rendre totalement incompréhensibles aux honnêtes gens !
L'usage du terme d'altricialité [...] est désormais bien installé parmi la communauté de spécialistes.
Il est vrai qu'en quinze ans le lexique des spécialistes a pu évoluer.
Pourquoi vouloir tenter de forcer un changement de l'usage, surtout ? Pour que le sens soit plus apparent que plus immédiatement clair ? Je doute qu'un concept aussi complexe puisse l'être.
Et quand bien même : l'histoire de l'évolution des langues est ainsi faite d'emprunts qui prêtent parfois à confusion, la seule règle étant finalement l'usage, qui dicte tout le reste.
L'usage du terme d'altricialité, que je viens de découvrir en lisant Michel Magny, est désormais bien installé parmi la communauté de spécialistes qui l'utilisent et de ceux qui les lisent, les écoutent et les citent. Il me semble vain d'essayer de modifier cette situation.
Tiens, en parlant de l'Express, j'ai lu récemment un bon article sur Sylvia Kristel .
Rien à voir avec l'altricialité dont j'ignore l'origine (anglaise ? XIXe ?) : dans cet article du Monde, on peut lire que le syntagme, complété par «secondaire», viendrait de Suisse : « "Ce que nous avions en tête, c'était d'étudier le mode de croissance du cerveau, qui, chez l'homme, est un caractère essentiel", explique Jean-Jacques Hublin. Ce caractère, baptisé "altricialité secondaire" par le zoologiste suisse Adolf Portmann en 1941, se traduit par une grande immaturité du cerveau à la naissance, s'ajoutant à une immaturité motrice.»
En France, il me semble que le suffixe -alité (maternalité, etc.) est productif, ce qui peut expliquer l'acceptation d'altricialité (d'autant que «altricité» est gênant).
Le mot étant français, pourquoi voiloir en changer ? Ce qui est vrai, c'est que «nidicole» semblait faire l'affaire, mais pour les spécialistes, il y a peut-être une différence.
Non, Pearl, non, pas du tout.
C'est toute la phylogénèse des primates évolués et bipèdes qui est en train d'être relue grâce à cette découverte.
C'est toute la compréhension de l'histoire de l'humanité qui se discute ici : comment ou pourquoi Cromagnon a-t-il supplanté Neanderthal lorsqu'ils étaient contemporains, Neanderthal ayant déjà 100 000 ans d'expérience quand Cromagnon n'en avait que 10 000 ?
Ne serait-ce pas là (un peu ) une forme de quadrisection capillaire ?
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