Pour avoir assisté quelquefois à des défilés militaires, j'ai toujours vu ordonner : « en avant, marche ! An, dé » sans aucune hésitation de celui qui donne l'ordre. L'hésitation sied mal à une autorité militaire. Vous ne m'ôterez pas de l'idée que cette origine militaire de l'expression est vraiment tirée par les cheveux.
Ce n'est pas au départ du défilé que l'erreur se produit mais plus tard, quand le sous-officier reprend les « An, dé ! » pour remettre au pas les soldats qui n'y sont plus.