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Le forum d'ABC de la langue française

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Revue du sujet (plus récents en tête)

19

Chover a écrit:

Sauf erreur de ma part, cette phrase signifie l'impossibilité d'un « ne » explétif dans la subordonnée après le verbe être.

On n'est jamais assez prudent et rigoureux ! Mon affirmation est contredite dans une phrase comme « J'étais anxieux avant qu'elle n'arrive ». J'aurais dû parler de subordonnée relative.

18

Alco a écrit:

Mais j'ai sans doute étendu abusivement à ma formule l'utilisation du ne explétif qui est décrit ici :
La phrase principale est positive ou négative, et contient un verbe exprimant l’évitement, l’empêchement, la défense, la précaution (tel que : empêcher, éviter, prendre garde). Marivaux s’exprime de la sorte, lorsque Jacob, le héros de son roman-mémoires intitulé Le paysan parvenu, critique le manuscrit licencieux d’un jeune auteur : « Tout ce que je dis là n’empêche pas qu’il n’y ait de jolies choses dans votre livre… »

Sauf erreur de ma part, cette phrase signifie l'impossibilité d'un « ne » explétif dans la subordonnée après le verbe être.

17

Eh bien oui, après analyse, je pensais au ne explétif.

Mais j'ai sans doute étendu abusivement à ma formule l'utilisation du ne explétif qui est décrit ici :
La phrase principale est positive ou négative, et contient un verbe exprimant l’évitement, l’empêchement, la défense, la précaution (tel que : empêcher, éviter, prendre garde). Marivaux s’exprime de la sorte, lorsque Jacob, le héros de son roman-mémoires intitulé Le paysan parvenu, critique le manuscrit licencieux d’un jeune auteur : « Tout ce que je dis là n’empêche pas qu’il n’y ait de jolies choses dans votre livre… »

16

Alco a écrit:

Il me semble qu'il y a équivalence entre « À terre, ni larve ni vermisseau n'échappe au regard de l'oiseau » et « À terre n'est larve ni vermisseau
qui n'échappe au regard de l'oiseau. »

L'échange devient difficile.
J'avais cru vous voir accepter l'idée de l'anomalie de la double négation, par exemple au message 9 :
Pour revenir à ma proposition, mais corrigée :
À terre n'est larve ni vermisseau
qui échappe au regard de l'oiseau.

À moins qu'avec « qui n'échappe… », vous répondiez par la positive à ma question de savoir si votre « n' » est explétif.

15

Il me semble qu'il y a équivalence entre « À terre, ni larve ni vermisseau n'échappe au regard de l'oiseau » et « À terre n'est larve ni vermisseau
qui n'échappe au regard de l'oiseau. »

14

Chover a écrit:

Excusez-moi, pour la gouverne de ceux qui nous lisent, je dois y revenir : tout « ne » explétif est inutile grammaticalement. C'est précisément le sens de l'adjectif « explétif ».

Absolument, tout "ne" explétif est inutile grammaticalement, par définition. Mais certains sont reconnus et admis par les grammairiens (dans les trois catégories citées plus haut), malgré qu'on en ait, et d'autres ne le sont point, même s'ils obéissent souvent aux mêmes ressorts psychologiques qui ont promu les "ne" explétifs admis.

13

Abel Boyer a écrit:

J'ai parlé non pas d'un ne explétif mais "d'une sorte de ne explétif", inutile grammaticalement. À la différence du "ne" explétif classique et reconnu, qu'on trouve là où vous le rappelez et aussi ailleurs (les comparaisons d'inégalité, certaines locutions conjonctives), celui qu'a utilisé Alco n'est pas reconnu classiquement !

Excusez-moi, pour la gouverne de ceux qui nous lisent, je dois y revenir : tout « ne » explétif est inutile grammaticalement. C'est précisément le sens de l'adjectif « explétif ». En 2023, on peut facilement simplifier « Je crains qu'ils ne soient en retard ».
Le français passe pour difficile, le « ne » explétif, certes une réalité, contribue, certes modestement, à cette réputation. Mettons-nous à la place d'un allophone de notre langue à qui on expliquerait que « À terre n'est larve ni vermisseau / qui n'échappe au regard de l'oiseau » aurait le même sens que « À terre n'est larve ni vermisseau / qui échappe au regard de l'oiseau ».
Je tends à croire, Alco, que vous n'aviez pas un « n' » explétif à l'esprit à l'écriture de « qui n'échappe au regard de l'oiseau » après le verbe être de la principale mais vous seul pouvez le dire. Encore que votre silence sur ce point soit peut-être déjà parlant.

12

Merci pour vos réponses !

11

Chover a écrit:

[e ne peux vous suivre. Le « ne » explétif se trouve dans des subordonnées amenées par des verbes comme craindre, éviter, empêcher, (ne pas) douter.

J'ai parlé non pas d'un ne explétif mais "d'une sorte de ne explétif", inutile grammaticalement. À la différence du "ne" explétif classique et reconnu, qu'on trouve là où vous le rappelez et aussi ailleurs (les comparaisons d'inégalité, certaines locutions conjonctives), celui qu'a utilisé Alco n'est pas reconnu classiquement !

10

Oui.