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forum abclf » Histoire de la langue française » Au temps ou autant » Répondre
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Merci.
J'avais effectué une recherche, mais en vain. Je recopie mon message au bon endroit.
Vous pensez bien qu'aucun forum de langue n'a échappé à cette discussion, une des plus récurrentes. Je me rappelle des discussions homériques, à la fin du siècle dernier, sur le premier forum Usenet consacré à la langue française, avec en prime un tas de propositions farfelues "OTAN pour moi", "Au taon pour moi", etc.
Ici, le bal a été ouvert dès 2005 :
https://www.languefrancaise.net/forum/v … hp?id=1600
Je vous invite d'ailleurs à poursuivre là-bas les échanges si nous avons de nouvelles réponses à apporter à cette question.
Je ne sais pas si la polémique sur autant ou au temps pour moi a été soulevée ici. Elle bat son plein en ce moment sur un réseau social. J'avais envie d'y ajouter mon grain de sel.
Voici, en faveur de « au temps », l'explication donnée habituellement : « Au temps ! », se disait dans le cadre d’exercices militaires s’effectuant en plusieurs temps... L’injonction « au temps ! » est employée pour commander la reprise depuis le début : « reprenez au temps (initial) ». Une personne affirme : "au temps" signifie "il est temps pour moi" ainsi "il est temps pour moi de reconnaître mon erreur". Tout cela me paraît mal bâti. Pourquoi, lorsqu'on se trompe, faudrait-il revenir à un début restant à définir ?
Les défenseurs de la forme « autant » se basent sur une affirmation de Claude Duneton, qui a trouvé dans les Curiositez françoises d'Antoine Oudin cette locution : « autant pour le brodeur, raillerie pour ne pas approuver ce que l'on dit » (vulgaire selon Oudin, c'est à dire populaire). Traduction : tout ceci revient au brodeur, c'est de la part du brodeur, c'est inventé (brodé). Je n'ai pas trouvé dans Google livres d'autres occurrences d'expression commençant par « autant pour », mais si cette tournure est populaire, il ne faut pas s'étonner de ne pas la trouver couchée par écrit.
On passe facilement de « autant pour le brodeur », c'est à dire tout cela est le fait d'un brodeur, à « autant pour moi », ce que j'ai dit me revient, j'en suis responsable, avec la même dérision appliquée à soi-même qu'au brodeur.
Qu'en pensez-vous ?
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