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Le forum d'ABC de la langue française

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(Message 2) Chover a écrit:

Bienvenue à vous, Réjeanne. Ne craignez pas de réagir aux réponses qui vous seront données !

sad

20

Alco a écrit:

Je suis d'accord avec vous pour l'équivalence Du bist es = c'est toi, encore que mot à mot on doive traduire par tu es cela.

Certes ! Mais à la troisième personne, on peut trouver Es ist mein Bruder, der das gemacht hat, C'est mon frère qui a fait cela.
J'ai surtout voulu montrer que la relation entre Es ist mein Bruder, der das gemacht hat (ou Mein Bruder ist es, der das gemacht hat) et Mein Bruder hat das gemacht se compare aisément à celle entre « C'est mon frère qui a fait cela » et « Mon frère a fait cela ».

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Chover a écrit:

La notion de gallicisme doit être maniée prudemment. Et je n'ai peut-être pas été assez prudent ci-dessus. On a l'habitude de considérer comme des constructions propres à la langue française les tournures « C'est… qui… » et « C'est… que ». Or en allemand, on trouve parfois des formulations comme Du bist es, der du das gemacht hast, C'est toi qui (tu) as fait cela. C'est nettement plus rare que l'équivalent français, il se pourrait même que ce soit originellement emprunté au français, il n'empêche…
Cependant, pour « C'est… que… », comme dans « C'est cela que je voulais dire », l'allemand oral fera porter l'accent tonique de phrase par le démonstratif en tête : Das wollte ich sagen. Quant à l'écrit, la première place occupée par le démonstratif C.O.D. suffit pour sa mise en valeur.

Je suis d'accord avec vous pour l'équivalence Du bist es = c'est toi, encore que mot à mot on doive traduire par tu es cela.
Pour le deuxième exemple, l'allemand recourt effectivement à l'oral, tout comme l'anglais, à l'appui sur l'élément sur lequel on veut porter l'attention. C'est d'ailleurs sous l'influence de l'anglais que les journalistes appuient sur certains mots, en général des adjectifs possessifs, là où on attendrait le gallicisme. Exemple entendu : vous allez vous faire votre opinion, pour c'est vous qui allez vous faire votre propre opinion, certes un peu plus long, mais plus conforme à l'usage général et transposable à l'écrit.

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La notion de gallicisme doit être maniée prudemment. Et je n'ai peut-être pas été assez prudent ci-dessus. On a l'habitude de considérer comme des constructions propres à la langue française les tournures « C'est… qui… » et « C'est… que… ». Or en allemand, on trouve parfois des formulations comme Du bist es, der du das gemacht hast, C'est toi qui (tu) as fait cela. C'est nettement plus rare que l'équivalent français, il se pourrait même que ce soit originellement emprunté au français, il n'empêche…
Cependant, pour « C'est… que… », comme dans « C'est cela que je voulais dire », l'allemand oral fera porter l'accent tonique de phrase par le démonstratif en tête : Das wollte ich sagen. Quant à l'écrit, la première place occupée par le démonstratif C.O.D. suffit pour sa mise en valeur.

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Je peine beaucoup moins !

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Chover a écrit:

Je peine toujours !
Dans Is é milseog an lae é uibheacha le bainne, je ne vois ni le pronom relatif a de Is é Pól a thógann a fhón, ni le second verbe.

Restons-en à ma première formulation « c'est le dessert du jour les œufs au lait » (Is é milseog an lae é uibheacha le bainne). Disons que j'ai maladroitement introduit en français un pronom relatif absent dans ce cas en irlandais.

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Je peine toujours !
Dans Is é milseog an lae é uibheacha le bainne, je ne vois ni le pronom relatif a de Is é Pól a thógann a fhón, ni le second verbe.

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Autre exemple, je prends votre phrase et je la traduis en irlandais :
Paul prend son téléphone
Is é Pól a thógann a fhón.
Mot à mot : est il Paul qui prend son téléphone (a est le pronom relatif).
Le « é » est un pronom qui correspond à il, lui ou ce. Dans votre exemple, le c' renvoie bien à une personne, et non à un objet.
Vous voyez que la structure est la même, à part l'inversion sujet + verbe.

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En quelque sorte, « Est ce(ci) dessert du jour ce(ci) œufs au lait » ?
Excusez-moi, l'analogie avec le gallicisme « c'est… qui… » me paraît un peu lointaine. Ledit gallicisme consiste à utiliser, dans le simple but de mettre en valeur le sujet d'une indépendante pouvant suffire*, une principale et une subordonnée relative**, donc deux verbes conjugués.
La phrase irlandaise, dans la mesure où je peux en juger, ne possède qu'un verbe et ne comporte, corrélativement, aucun pronom relatif. Seul Is é rappelle « C'est ». Je suppose que, si Is n'était pas en tête, on n'aurait pas le premier é.
Mais où trouverait-on alors is ?

* Paul prend son téléphone.
** C'est Paul qui prend son téléphone.

12

Chover a écrit:
Alco a écrit:

Cette forme que nous appelons gallicisme existe en irlandais, où la phrase « C'est le dessert du jour qui est des œufs au lait. » se traduit par « Is é milseog an lae é uibheacha le bainne » (c'est le dessert du jour les œufs au lait)

Si je me fie au nombre de mots de la phrase irlandaise et à la répétition de é, l'article défini peut-être, je me demande si l'on n'a pas affaire strictement à « Est le dessert du jour les œufs au lait » ? Á moins que Is vaille à la fois notre pronom démonstratif et notre troisième personne du singulier du verbe être au présent ? Mais, quoi qu'il en soit, je vois mal ce qui correspond là à notre « c'est… qui… ».

« Is » est un verbe copulatif qui relie le sujet « é » (pronom personnel 3è sing.) à son attribut « milseog an lae » (forme typique des langues celtiques, nom + article + nom, correspondant au français le (nom) du (nom complément). Le deuxième « é » est le véritable sujet, qui se place à la fin. Le premier se rajoute obligatoirement entre la copule et un nom défini.
« Is é » correspond à notre « c'est », sachant qu'en irlandais le verbe est en tête de phrase.