Requalifications plaisantes ou expressives à l'aide de substantifs masculins ou féminins formés sur des participes présents !
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Requalifications plaisantes ou expressives à l'aide de substantifs masculins ou féminins formés sur des participes présents !
Les fumantes : les chaussettes
La courante : la diarrhée (courir = couler)
La tremblante : maladie des moutons
Justement, on ne peut pas mettre sur le même plan « grimpant » (pantalon) et « palpitant » que « gérant » et « identifiant », par exemple. Comment qualifier ces définitions détournées ?
Je vois que sur le cnrtl déferlante est un participe passé et un adjectif alors que d’autres dicos reconnaissent ce mot comme substantif également.
Par contre les exemples donnés au début ont la particularité d’être un peu malicieux. Le grimpant (le pantalon) ne grimpe pas lui-même et le palpitant (le cœur) ne palpite pas en temps normal.
Si ce n'est pas une synecdoque, c'est une métonymie.
Excusez-moi, je ne vois pas entre « cœur » et « palpitant » la même relation qu'entre « verre » et « vin » dans « boire un verre » abrégeant métonymiquement « boire un verre de vin » : stricto sensu, on ne boit pas le verre, alors que le cœur peut réellement palpiter. D'ailleurs, si l'on supprimait le mot cœur du vocabulaire français, « palpitant » conviendrait pour désigner l'organe, alors qu'il ne viendrait pas à l'idée d'un viticulteur de dire qu'il espère faire un excellent verre avec son raisin.
L'identifiant, le gérant, le levant, le puant (un type de fromage), la gueulante, l'habitant.
Je crois que l’on appelle ça une forme adjective du verbe mais il est vrai que dans l'expression "se prendre une soufflante" (pour prendre un autre exemple), le sens du verbe souffler est modifié.
Une petite visite chez Bob m'a permis d'en trouver d'autres : La saignante (l'assassinat), la couvrante (la couverture, ou la casquette), la branlante (la cloche, la montre, la dent), le beuglant (le café-concert, le bœuf), la beuglante (la fanfare, la chanson, la chanteuse), la goualante (la chanson, le chantage), le tremblant (le lit, en particulier de prison), la tremblante (la peur, la fièvre), la grouillante (la foule), la mouillante (la soupe), le puant (le fromage, le bouc, etc.), les puantes (les chaussettes)...
Le français non argotique ne manque pas de participes présents substantivés (le montant, l'habitant, le pendant…).
Assurément, mais généralement ils ne viennent pas remplacer ou doubler un nom déjà existant et bien établi, comme dans les exemples donnés par 'Alco'.
On peut ajouter la tocante pour la montre.
Si ce n'est pas une synecdoque, c'est une métonymie,
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