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Le forum d'ABC de la langue française

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éponymie a écrit:

"Je suis content qu'il ne semble pas vouloir grandir au delà de ses un mètre 98" / "Je suis content qu'il ne semble pas vouloir grandir au delà de son mètre 98"semble permettre les deux formulations.

Il y a en fait trois formulations en concurrence :
a) ...au-delà de son mètre 98
b) ...au-delà de ses un mètre 98
et
c) ...au-delà de son un mètre 98
https://www.google.com/search?client=fi … 3%A8tre%22

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Oui, mais il y a aussi "Il me regardait du haut de ses un mètre quatre-vingt-quinze", auquel je n'avais point songé.

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éponymie a écrit:

Et mon énonciation de "règle" n'est pas encore parfaite :

Quand Fally célèbre ses 1 milliard de vues sur YouTube.

mais dans ce cas, nous nous retrouvons dans la problématique bien connue de "la plupart des personnes est / sont"

Je vois mal l'analogie entre « ses 1 milliard de » et « la plupart de ». Les problématiques ne sont-elles pas un peu différentes ? Je crois que le singulier « son milliard », suivi d'un pluriel comme « de vues », n'a jamais posé problème, tandis que le singulier après « la plupart de » était presque inexistant*, me semble-t-il, jusqu'à un passé récent : à moins que je me souvienne très mal, personne n'aurait dit ou écrit, quand j'étais jeune, « la plupart des personnes est… » : à l'instar de « beaucoup** (de) », « la plupart (de) » était (et est encore en ce qui me concerne) davantage ressenti comme une locution adverbiale que comme un nom.

* Je ne vois guère qu'une exception, l'expression figée « la plupart du temps ».

** « Beaucoup » vient de l'adjectif « beau » et du nom « coup ». Faudra-t-il dire un jour « Beaucoup de personnes est… » ? Ou même écrire « Beau coup de personnes est… » ?

Lévine a écrit:

Il me semble qu'on dit "ses un an" sous l'influence de "ses deux ans", "ses trois ans", "ses deux cents ans", etc... Le pluriel, plus fréquent, s'impose au singulier, à tort ou à raison, ça, c'est autre chose.

Très probablement, en effet.

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J'étais entré avec allégresse dans ce sujet, justement pour réfléchir sur ce fait de langue et son environnement. Le ton que prend ce fil ne me convient décidément pas. Je suis content d'avoir trouvé un thème intéressant mais j'irai à l'occasion en discuter ailleurs.

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éponymie a écrit:

chover a écrit:

« Ses un an » n'entraîne-t-il pas l'obligation d'accepter d'autres formulations aussi incongrues comme « mes un hectare de terre » dans la bouche d'un maraîcher ou « nos un kilomètre de frontière commune avec Trifouilly-les-Oies » dans celle d'un maire ?

... Apparemment cela peut passer ou fonctionner, cela peut risquer de s'entendre, si la mesure porte directement sur la personne désignée dans le discours (âge, poids, taille) : "son mètre dix de hauteur" ou "ses un mètre dix de hauteur".

Dans ma première intervention ci-dessus, je n'ai pas nié que cela se rencontrait, que cela pouvait « risquer de s'entendre ». J'ai simplement voulu réfléchir à l'nvironnement et aux conséquences de ce fait de langue.

éponymie a écrit:

Quant à la partie en rouge grassée, cette obligation vaut pour vous si vous avez décidé d'une règle et que, l'ayant posée, vous prétendez la généraliser dans un souci de cohérence. Vous m'avez aidé à restreindre un peu le champ d'application de cette prètendue règle mais je ne me préoccuperai jamais de l'appliquer à tout coup.

Ce n'est pas moi qui ai décidé qu'un déterminant pluriel se rapporte à un pluriel !

éponymie a écrit:

Parce qu'il y toujours quelque chose qui nous échappe dans la logique de notre discours :

"Je lui offre un nounours pour ses un an" semble la seule formulation possible si on entend conserver la parole an.

Quand bien même l'emploi en est rare, je ne vois pas quoi reprocher à « son un an ». Mais pourquoi conserver « an » à tout prix ? On a d'autres possibilités (voir plus haut).

éponymie a écrit:

"Je suis content qu'il ne semble pas vouloir grandir au delà de ses un mètre 98" / "Je suis content qu'il ne semble pas vouloir grandir au delà de son mètre 98"semble permettre les deux formulations.

Que les deux formulations se rencontrent me paraît indéniable. Je choisis clairement la seconde et j'encourage tout le monde à en faire autant !

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épo émoustillé a écrit:

Donc "un" n'est pas un numéral cardinal comme les autres et si, par hasard, il est utilisé comme tel, il a une valeur plurielle.

C'est trop audacieux pour moi ! Comment « un » pourrait-il avoir « une valeur plurielle »?

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Poursuivons. Je me suis amusé avec des possessifs non homophones et, là aussi, on trouve les deux versions : "nos un million de fans", "notre un milliard de vues".

Des jumeaux parlant de leur taille pourraient dire indifféremment l'un ou l'autre. Par contre pourrions-nous entendre autre chose que "notre mètre quatre-vingt-dix" ? Je ne pense pas.

Donc la présence du un adjectif numéral cardinal non déterminant peut déterminer les deux possibilités, singulier ou pluriel, pour le déterminant lui-même. Dans le cas des unités de mesure, dans le cas de quelque chose que l'on s'approprie, peut-être dans d'autre ças encore.

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"dépasser 1 mètre 99"  voulais-je écrire.

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On pourrait le croire, mais pour la taille dépasser le mètre n'est pas si courant...

Je crois plus à une perception inconsciente du pluriel. Ou aussi à une forme d'emphase : "ses un mètre quatre-vingts" en jette plus que "son mètre quatre-vingts".

Un peu de tout ça, plus ou moins selon les cas de figure.

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Il me semble qu'on dit "ses un an" sous l'influence de "ses deux ans", "ses trois ans", "ses deux cents ans", etc... Le pluriel, plus fréquent, s'impose au singulier, à tort ou à raison, ça, c'est autre chose.