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Le forum d'ABC de la langue française

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Revue du sujet (plus récents en tête)

289

Non, puisque leur art de comuniquer était destiné à leurs congénères plutôt qu'à des machines.

Mais ça reste toujours un art de communiquer des informations.

288

Sartre et Beauvoir étaient donc des informaticiens, avec leurs amours nécessaires et leurs amours contingentes !

287

A vrai dire, pas tout à fait. Les arguments sont les variables internes à une fonction qu'on lui donne en entrée et qui seront à substituer par leurs valeurs lors de son appel.

En Maths, pour une fonction f(x,y,z), ce serait donc les variables x, y, z.

Quant au COD, il est un des arguments, celui qui vient juste après un verbe non attributif, du moins s'il n'est pas trop long, de genre nominal, et en régime direct. Ex :

Le chat = mangeant(souris)

Mais il y a d'autres genres d'arguments, qui ne sont pas COD. Ex :

Le prof = expliquant(ceci, dans le détail)

Notez qu'en informatique il y a plusieurs types d'arguments : les nécessaires et les optionnels. Les premiers sont à rapprocher des compléments essentiels d'un verbes.

De même, il y a plusieurs stratégies pour identifier les arguments. Soit par leur position (positionnels), soit en les précédent d'un nom (prépositionnels)

286

Les arguments sont les données traitées par une fonction : vous auriez dû commencer par là !
Effectivement, on peut dire que les C.O.D. sont les données traitées par le verbe, ce que d'aucuns nomment prédicat.

285

Le Tlfi écrit aussi, à la fin de la section A :

Rem. En informat., dernière zone d'un mot machine.

Mais, pour y voir plus clair voyez ici :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Argument_(informatique)

[NB : lors de l'exécution d'une fonction, le nom de cette fonction est la première sur la pile, ce qui suit en sont les arguments]

En math, on pourrait parler d'opérandes.

Un autre concept intéressant est celui de l'arité, qui désigne le nombre d'opérandes ou d'arguments d'une fonction, à rapprocher du concept de valence pour un verbe.

284

L'argument d’un nombre complexe z non nul est une mesure (en radians, donc modulo 2π) de l'angle entre la demi-droite des nombres réels positifs (l'axe des abscisses) et celle issue de l'origine et passant par le point représenté par z.
Zut, ce n'est pas ça non plus, apparemment.

283

florentissime a écrit:

En informatique, les fonctions, procédures, ou méthodes, demandent généralement des arguments.

Je repose donc la question : qu'appelez-vous argument ?

Pour moi et le dictionnaire TLFi c'est une « affirmation particulière à l'appui d'une démonstration ».
Pour vous, c'est tout autre chose, mais quoi ?

282

En informatique, les fonctions, procédures, ou méthodes, demandent généralement des arguments. Donnés en entrée, ils guident l'exécution de l'algorithme.

En c++, il y a un concept de surchage des fonctions : Un même nom de fonction peut conduire à des algorithmes différents. Ce qui permet de distinguer ces fonctions homonymes, c'est le nombre d'arguments nécessaires, et leur type.

Les verbes d'une langue fonctionnent de manière similaire. Dans un dictionnaire, une même forme verbale  peut caractériser plusieurs sens. Ce sens dépend de la valence (nombre d'arguments) et du type de ces arguments (animé ou inanimé, précédé d'une préposition ou en régime direct).

281

florentissime a écrit:

Ce que je trouve intéressant dans cette étude, c'est le parallèle entre "complément d'objet" et argument : le CO est à un verbe ce que l'argument est à une fonction.

Qu'appelez-vous argument dans ce contexte ?

280

Ce que je trouve intéressant dans cette étude, c'est le parallèle entre "complément d'objet" et argument : le CO est à un verbe ce que l'argument est à une fonction.

Le parallèle est fort judicieux, puisque, la programmation informatique étant basée sur la théorie du langage, on y retrouve les mêmes problématiques.

On pourrait l'appeler le CO du terme de 'coefficient verbal', car il participe à la réalisation du sens du verbe.

Il est clair que la manière dont sont introduits ces 'coefficients verbaux' dépend du verbe lui-même, qui possède sa syntaxe propre. Le type du coefficient a lui-même son influence.

En revanche, il existe des compléments dont la syntaxe est générique, générale sur la langue, comme certains qui introduisent un lieu, un temps, une manière, une cause,...etc. Ces compléments n'ont pas d'effet sur la réalisation du sens verbal. Ils ne sont pas des coefficients verbaux, mais on peut les appeler des circonstants.

Voici un exemple donné par le wiktionnaire

Ainsi, à Paris ou au garage reçoivent l’étiquette de circonstant dans Paul habite à Paris et Marie met sa voiture au garage. — (Anne Lacheret-Dujour, La prosodie des circonstants en français parlé, 2003

Cet exemple est totalement faux : Paris est un coefficient du verbe 'habiter'. En effet, on peut "habiter les cœurs", ce qui réalise un sens différent du verbe 'habiter' (on les habite / on y habite). Le fait de donner un lieu en paramètre, implique un sens particulier du verbe, donc c'est un coefficient.

De même, on met quelque chose quelque part (on l'y met).

En fait, la confusion dans l'exemple vient d'avoir considéré que tous les compléments de genre 'lieu' seraient des circonstants.

Mais non. Certains verbes acceptent un coefficient typé. De son type, on détermine le sens à donner à la forme verbale.

Autre exemple :
J'ai payé ceci 3 euros.
'Ceci' est coefficient convoluant.
'3 euros' est coefficient quantifiant.
-> Je l'ai payé tant.