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Revue du sujet (plus récents en tête)

19

Cette approche peut s'avérer délicate.

...[Je sens déjà un piteux souvenir
Qui me contraint la larme à l’œil venir.]...
Louise LABÉ - Recueil : "Élégies"

Mais je vois là une tournure poétique dont le sens prégnant est perçu sans effort.
La contrainte s’exerce à la fois sur la personne et sur la larme et le "à" de "larme à l’œil" vaut aussi pour "venir".
On ne sait pas où placer "quoi faire". La question serait plutôt "à quoi faire" et contraindre ne serait donc pas dans ce cas-là un semi-auxiliaire.

À moins d'admettre que l'infinitif introduit par un semi-auxiliaire puisse répondre aussi à la question "à quoi faire".

18

Il ne faut en effet discriminer aucun verbe, sans quoi on a nécessairement un idée à priori de ce que sont les semi-auxiliaires...

17

Oui, je cherche (expérimentalement) à donner un sens assez large à la notion de semi-auxiliaire sans discriminer à priori aucun verbe.

16

En fait, ton test fonctionne non pas quand il n'y a qu'un sujet, mais parce qu'il y a un infinitif : "quoi faire" ne peut remplacer qu'un infinitif.

Faire pouvant remplacer n'importe quel verbe, "quoi faire" est comme un genre de proverbe en cas régime.

15

florentissime a écrit:

Glop :
Très intéressante remarque. Mais tu connais mon esprit tordu, je remarque qu'avec la tournure infinitive, attribut du COD, ça passe.


Il faut que je vienne = il me faut venir = il me faut quoi faire ?
Tu veux qu'il parte = tu le veux partir = tu le veux quoi faire ?

Si les phrases "tu veux qu'il parte" et "tu le veux partir" ont une signification équivalente, elles n'en sont pas moins différentes dans leur construction. L'une comporte deux propositions et l'autre une seule proposition qui met en œuvre un semi-auxiliaire.

14

Glop :
Très intéressante remarque. Mais tu connais mon esprit tordu, je remarque qu'avec la tournure infinitive, attribut du COD, ça passe.


Il faut que je vienne = il me faut venir = il me faut quoi faire ?
Tu veux qu'il parte = tu le veux partir = tu le veux quoi faire ?

13

J’espère ne pas trop m’avancer en disant :
Un auxiliaire est suivi d’un participe passé.
Un semi auxiliaire est suivi d’un infinitif.

Le verbe qui suit le semi-auxiliaire n’est pas un COD ; il ne répond pas à la question « quoi ».
Il répond à la question « quoi faire ».
Il va (quoi faire ?) partir.
Il vient de (quoi faire ?) partir.
Il sait (quoi faire ?) lire.
Quand le vin est tiré il faut (quoi faire ?) le boire.
Je veux (quoi faire ?) venir.

Lorsqu’un deuxième sujet entre en jeux, ces constructions ne sont possibles qu’avec les verbes de perception.
Je l’entends (quoi faire ?) chanter.

Bien entendu cet exposé simpliste n’engage que moi.

12

Dans le cas de la tournure infinitive, je ne parle justement pas d'injonction, mais de volonté exprimée (à préciser évidemment suivant le contexte).
Et dans la seconde phrase, on n'a pas le choix à cause des deux sujets distincts.

11

Cette explication ne me satisfait qu’à moitié car si je dis "je veux partir avec vous", l’injonction redevient une demande. Par contre, l’injonction "je veux que nous partions ensemble" nécessite à nouveau un double sujet.

10

Dans le cas de vouloir, le sens du verbe me paraît différent dans je veux partir où une simple volonté est exprimée, et je veux qu'il parte, où la volonté se double d'une injonction tacite. C'est pourquoi *je veux que je parte n'est pas possible : on ne donne pas une injonction, même tacite, à soi-même.
Par contre, dans je suis sûr que je viendrai et je suis sûr de venir, l'expression conserve son sens : celui d'une certitude ou d'un engagement.