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Le forum d'ABC de la langue française

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Revue du sujet (plus récents en tête)

53

Ne vous sentez surtout pas contraint par ma formule wink !

52

Je l'ai vue. Mais je n'ai pas affirmé que « tant qu'à » valait « puisque » seul . C'est « puisqu'il faut », « puisqu'on doit » dont j'ai parlé. Idée de contrainte.
Je reviens à la phrase d'origine. Le gouvernement me contraint à vivre à poil. Eh bien, tant qu'à vivre à poil, je préfère que ce soit de mon fait ! (Je me déshabille !)

Par ailleurs, ayant lu sous votre plume hier que vous considériez le sujet, ou un point du sujet, comme clos, j'ai préféré ne pas donner l'impression d'un acharnement qui tournerait vite au ridicule ! Les faits linguistiques sont passionnants, notre langue doit absolument être défendue, mais on sait bien que certains de nos concitoyens, une majorité sans doute, et ceux en particulier dont les difficultés croissent en cette période douloureuse, sont à mille lieues de nos considérations.

51

J'ai ajouté une précision concernant "tant qu'à".

50

Je crois que chacun a donné son point de vue.

49

Chover a écrit:
Lévine a écrit:

c) Si l'on discute pour savoir si "le faire" doit reprendre ou non l'ensemble du groupe verbal, on se place bien sur un plan grammatical théorique, puisqu'il n'y a aucune doute sur le sens de la phrase. On est bien dans la sémantique.

Je suppose que vous écrivez par erreur « On est bien dans la sémantique ».

Non, c'est vous qui avez parlé de sémantique, et ma réflexion s'inscrit bien dans ce cadre.

Chover a écrit:

Il me semble que l'absence de doute sur le sens de la phrase tient à l'évidence que la photographe n'est pas le gouvernement, ainsi que l'a dit Piotr. On peut se demander si, pour d'autres phrases comparables, ce serait aussi clair.

Bien sûr, le phénomène de reprise n'étant pas analysable rigoureusement. 

Chover a écrit:

D'accord sur l'aspect grammatical de la question de savoir si « le faire » reprend ou non l'ensemble. Mais je souhaitais voir prise en compte la possible conséquence sémantique de ce point de grammaire, la contradiction qui apparaît si l'on admet le remplacement de l'ensemble : que penseriez-vous de « Puisque nous sommes obligés de partir en novembre, nous allons le faire en décembre » ? On a dit que « tant qu'à » vaut à peu près « puisqu'il faut », « puisqu'on est obligé ». Tant qu'à partir en novembre, on va le faire en décembre ?

Dans la phrase de départ, j'ai toujours dit que "le faire" ne reprenait que le verbe ; c'est bien sûr aussi le cas dans la vôtre. Je n'admets donc pas ici "le remplacement de l'ensemble".

- "tant qu'à", qui participe à l'expression d'une préférence, ne me semble pas l'équivalent de "puisque ", et il ne convient pas à votre phrase ;
- "puisque", en revanche, est admissible si l'on veut faire ressortir l'esprit de contradiction du locuteur (je n'ai pas dit "la contradiction").

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Lévine a écrit:

c) Si l'on discute pour savoir si "le faire" doit reprendre ou non l'ensemble du groupe verbal, on se place bien sur un plan grammatical théorique, puisqu'il n'y a aucune doute sur le sens de la phrase. On est bien dans la sémantique.

Je suppose que vous écrivez par erreur « On est bien dans la sémantique ».
Il me semble que l'absence de doute sur le sens de la phrase tient à l'évidence que la photographe n'est pas le gouvernement, ainsi que l'a dit Piotr. On peut se demander si, pour d'autres phrases comparables, ce serait aussi clair.
D'accord sur l'aspect grammatical de la question de savoir si « le faire » reprend ou non l'ensemble. Mais je souhaitais voir prise en compte la possible conséquence sémantique de ce point de grammaire, la contradiction qui apparaît si l'on admet le remplacement de l'ensemble : que penseriez-vous de « Puisque nous sommes obligés de partir en novembre, nous allons le faire en décembre » ? On a dit que « tant qu'à » vaut à peu près « puisqu'il faut », « puisqu'on est obligé ». Tant qu'à partir en novembre, on va le faire en décembre ?

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D'accord avec le constat ou avec l'idée ?

46

Que voulez-vous que je vous dise de plus ? Je suis d'accord.

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Mais cette pureté est presque une vue de l'esprit, un idéal ancien des Vaugelas, des Bouhours ou des Furetière avec leur croyance à une langue parvenue enfin à son achèvement après la barbarie médiévale et la frénésie de la Renaissance. Regardez le Bon usage : combien d'auteurs s'en tiennent à des normes de puristes ? La langue française comprend aussi les écarts, et c'est ce qui fait sa richesse, sa saveur, que lui conféraient autrefois ses dialectes.

44

Il peut m'arriver de croiser vigoureusement quelque fer. Pas de descendre au niveau de vulgarité qui consisterait à donner de la demoiselle à un homme respectable comme tout un chacun est supposé l'être.

Il arrive que l'emploi d'un pronom soit ambigu - et ça pouvait effectivement être le cas ici. Il suffisait d'un petit effort pour me laver de tout soupçon d'insulte gratuite.

Piotr parle de violer une grammaire/grand-mère, je peux enchaîner sur la défloraison/dépucelage d'une langue qui se veut continuellement pure malgré tout ce qu'elle subit. Il y avait là source d'inspiration pour un autre fil. C'est tout.