Je ne sais pas en effet si on peut toujours expliquer la présence ou non de l'article après la préposition "de", mais souvent lorsqu'il n'y a pas d'article on glisse vers un mot composé :
une femme de chambre / la femme de la chambre des députés
une musique de chambre / °la musique de la chambre
un dos d'âne / le dos de l'âne
une tête de mule / la tête de la mule
N'est-ce pas parce que l'absence d'article exprime une généralisation ?
Cela ne me frappe pas dans vos exemples, où je constate des sens propres lorsqu'on a l'article après « de » et des sens figurés en son absence : même la musique de chambre est rarement jouée dans une chambre.