Le cadre étant décrit au message précédent, poursuivons par la fin de "ma" période, c’est-à-dire par un ouvrage de 1820.
Sébastien Bottin : Le livre d’honneur de l’industrie française, 1820
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k … texteImage
D’abord, présentation de l’auteur :
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9bastien_Bottin
Extraits de sa présentation du Livre d’honneur
[Les mots soulignés le sont par moi]
"On publie les fastes de la gloire militaire française: la Nation méritait bien cet hommage. Quelle autre époque de l'histoire, soit ancienne, soit moderne, se présente environnée d'autant de hauts faits, d'autant d'actes du plus généreux patriotisme, que la période qui s'étend de 1792 à 1815 ?
Ce qu'elle est depuis trente ans sous le rapport militaire, la France l'est devenue sous le rapport industriel et commercial ; il est donc juste de publier aussi les fastes de l'industrie française.
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[L’exposition industrielle de l’an VII (1798)]
Une loi venait d'ordonner qu'il serait fait au Champ-de-Mars des dispositions pour la célébration de la fête nationale du premier jour de l'an 7 ; le ministre de l'intérieur détermina que la célébration de cette fête serait précédée d'une exposition publique des produits de l'industrie nationale, et que cette exposition aurait lieu au Champ-de-Mars. L'ouverture solennelle en fut faite le matin du troisième jour par le ministre lui-même, précédé du bureau central et du jury qui avait été choisi parmi les meilleurs manufacturiers et les savans dans les arts industriels, à l'effet de désigner ceux des objets exposés qui lui paraîtraient les plus dignes d'être honorablement cités comme des modèles de l’industrie française.
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Enfin, le jour de la fête du premier de l'an, les noms des manufacturiers qui avaient fourni les objets distingués, furent proclamés par le président du gouvernement, avec ceux des citoyens qui, par des découvertes utiles, avaient bien mérité de la patrie.
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[Exposition de 1801]
Ce jury central avait à désigner les manufacturiers ou artistes dont les productions lui auraient paru devoir être préférées à celles de leurs concurrens, et à indiquer, en outre, un certain nombre d'autres manufacturiers ou artistes qui auraient mérité, par leurs travaux et leurs efforts, d'être mentionnés honorablement. Les manufacturiers ou artistes désignés par le jury central devaient être présentés au chef du gouvernement, et un échantillon de chacune des productions désignées devait être déposé au Conservatoire des arts et métiers, avec une inscription particulière qui rappelât le nom de l'artiste qui en était l’auteur.
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[Exposition de 1819]
Enfin, aux bienfaits des distinctions décernées aux fabricans et manufacturiers, Sa Majesté a voulu ajouter, en 1819, celui des récompenses accordées à ceux des artistes qui, depuis dix ans, ont le plus puissamment contribué au perfectionnement des fabriques de leur département, soit par l'invention ou la confection des machines, soit par les progrès qu'ils ont fait faire à la teinture, au tissage et aux autres procédés des manufactures et des arts. A ces additions près, les dispositions faites en 1801 ont été communes aux quatre expositions.
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[Exposition de 1819]
Elle y a occupé deux côtés et demi du carré, depuis le pavillon occidental attaché au portique de la Colonnade, jusqu'au grand pavillon dit des Cariatides, en passant par le midi, et a réuni près de 1700 artistes et fabricans
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[Toutes expositions]
A ce premier avantage, le Livre d'honneur, continué avec soin d'année en année, joindra celui d'offrir l'histoire abrégée et pour ainsi dire métallique des progrès successifs des arts industriels en France, depuis le commencement du siècle."
"Fabricans", "manufacturiers", "artistes", "savans dans les arts industriels", avouons qu’on s’y perd un peu !