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Le forum d'ABC de la langue française

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Comme vous le savez mieux que moi sans doute, voilà une question qui n'a pas de réponse simple, comme beaucoup de questions concernant la langue très évidentes en apparence et très compliquées en réalité, telles que  "Qu'est-ce qu'un mot ?" "Qu'est-ce qu'un mot français ?".

Il était certainement plus facile de répondre du temps de Vaugelas qui mit ce critère à la mode :
https://www.persee.fr/doc/caief_0571-58 … _14_1_2218
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/g … ;part=4417
https://www.erudit.org/fr/revues/libert … 3054ac.pdf

Aujourd'hui, on serait tenté de dire que le bon usage, tel qu'on l'entend le plus généralement, est défini par l'Académie française et des auteurs tels que Grevisse, même si, paradoxalement, les livres qui portent ce titre ne comportent pas de définition de ce qu'est le bon usage.

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Question candide : qui décide, souverainement, qu'un usage est bon ou mauvais ? En vertu de quels critères ? Autres que le sa ka plé mwen, sa ka pa plé mwen.

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Oui, le mauvais usage n'est quand même pas répandu chez les écrivains classiques. Je pense qu'une recherche dans la littérature actuelle fournirait quelques exemples.

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Il est tout de même significatif que Grevisse (du moins dans ma vieille édition smile) ne signale pas d'exemples d'auteurs ayant usé de cette tournure.

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Devant des élèves ou des étudiants, je dirais aussi pour simplifier que c'est incorrect.
Sur le fond, il n'y a rien d'agrammatical dans cette construction, juste une question d'usage qui, le plus souvent, ne l'admet pas. C'est la même "interdiction" qui prévaut pour "dont", et on sait qu'il y a quand même un certain nombre d'exceptions et surtout on constate dans l'usage (pas le bon, bien sûr !) que cette interdiction n'est pas toujours bien sentie comme naturelle par de nombreux scripteurs ou écrivains.

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Il faudra que je me la procure.
Toujours est-il que l'emploi de en me semble vraiment incorrect dans les exemples signalés.

9

Je crois qu'il n'y a pas eu de modification entre la 12e et la 13e édition (ou alors de détail). C'est la 16e édition qui a été considérablement bouleversée.

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Je possède la 13ème édition, avec le même exemple * Il ne s'en souvenait plus du nom". Il y a un autre cas signalé : le complément de caractérisation : Il a exigé un homme de forte constitution -> * Il en a exigé un homme. Tu dois l'avoir aussi.

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Lévine a écrit:

On ne peut employer en comme complément du nom odeur parce que ce dernier est introduit par une préposition (Grevisse, p. 994)

Voilà en effet la règle tirée de l'usage, du bon usage. Merci de donner la référence exacte de ton édition de Grevisse. Cela ne correspond pas à mes éditions.
Du reste, la formulation a un peu évolué entre la 12e et la 16e édition :

Grevisse, Le Bon Usage, 12e édition, page 1032, §651 c)

Cette substitution n'est pas permise : 1° s'il s'agit du complément d'un nom introduit par une préposition : *Il ne s'en souvenait plus du nom.

Grevisse, Le Bon Usage, 16e édition, page 952, §676 c)

Cette utilisation du déterminant possessif est même parfois obligatoire (voir 591, b), notamment quand en serait complément d'un nom introduit par une préposition : *Il ne s'en souvenait plus du nom ; pour les exceptions, voir 695, c (dont se [...]

http://docplayer.fr/58516670-Le-pronom- … t-623.html

Comme le dit Hanse, Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne, 2e édition, page 374, au sujet du choix entre en et l'adjectif possessif : « Dans certains cas, l'emploi de en est dénoncé comme une inélégance ou un manque de clarté plutôt que comme une incorrection. »

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"elle posa le bol non loin de d'Émilie, usant du prétexte pour l'en habituer à l'odeur."

On ne peut employer en comme complément du nom odeur parce que ce dernier est introduit par une préposition (Grevisse, p. 994) ; il faut donc tourner par un possessif "l'habituer à son odeur" ou un pronom démonstratif (lourd) "l'habituer à l'odeur de celui-ci"