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Le forum d'ABC de la langue française

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Revue du sujet (plus récents en tête)

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P'tit prof a écrit:

Votre mémoire est moins efficace que la mienne : je le revois très bien, livre hérissé de signets en main, demander à l'auteur pourquoi (au hasard) il n'a pas employé le subjonctif au lieu de l'indicatif et autres questions d'un puisant intérêt littéraire...
En tête à tête, il est allé jusqu'à reprendre Louis Guilloux (oui, Louis Guilloux !) sur l'emploi de morlingue. Louis Guilloux lui a  bien rendu la  monnaie de sa pièce.

Vous vous abusez beaucoup sur l'efficacité de votre mémoire !
Voici l'entretien entre Louis Guilloux et Pivot, datant de 1978.
Non seulement Pivot ne reprend pas Guilloux sur le mot de "morlingue" mais il apprécie ce mot "fort savoureux" ! (écouter à 1min47s).
https://www.youtube.com/watch?v=xOv5q_IJ724
Bon, qui veut noyer son chien l'accuse de la rage !

17

Abel Boyer a écrit:

Un cuistre qui a donné envie de lire à des milliers de gens, j'en redemande. Je n'ai pas le souvenir qu'il reprenait les auteurs sur leurs tournures de phrase, avec un imparfait qui indique une sorte d'habitude chez lui. N'avez-vous pas forcé le trait ?


Vous êtes joli.
Votre mémoire est moins efficace que la mienne : je le revois très bien, livre hérissé de signets en main, demander à l'auteur pourquoi (au hasard) il n'a pas employé le subjonctif au lieu de l'indicatif et autres questions d'un puisant intérêt littéraire...
En tête à tête, il est allé jusqu'à reprendre Louis Guilloux (oui, Louis Guilloux !) sur l'emploi de morlingue. Louis Guilloux lui a  bien rendu la  monnaie de sa pièce.


Quant à donner aux gens l'envie de lire... Il a fait vendre, mais les acheteurs ont-ils lu leurs achats ?

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Chaoui a écrit:

N'importe quoi !
Personne ne sait distinguer linguiste de grammairien et tout le monde se méprend sur le " dites, ne dites pas".
Et c'est à moi qu'on a voulu apprendre tout ça !

J'ignore si c'est moi qui suis concerné par le "N'importe quoi", mais je voudrais simplement citer André Martinet qui, dans ce passage, évoque les trois catégories de personnes en question dans ce sujet :

Aujourd'hui encore, le public français, même cultivé, ignore à peu près l'existence d'une science du langage distincte de la grammaire scolaire et de l'activité normative des chroniqueurs mondains.

                                                     A. Martinet, Éléments de linguistique générale p.7, éd A. Colin, coll U2.

Si vous faites la différence entre ces trois catégories, tant mieux, c'est que je me suis trompé, et dans ce cas, je vous présente mes excuses.

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Un cuistre qui a donné envie de lire à des milliers de gens, j'en redemande. Je n'ai pas le souvenir qu'il reprenait les auteurs sur leurs tournures de phrase, avec un imparfait qui indique une sorte d'habitude chez lui. N'avez-vous pas forcé le trait ?

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Abel Boyer a écrit:

Je ne le place pas parmi les cuistres, et sa notoriété première était due à ses belles et passionnantes émissions littéraires. Je suppose que c'est son intérêt pour les dictées qui vous déplaît.


Lors de ses belles émissions littéraires, il reprenait les auteurs sur leurs tournures  de phrase. C'est à ce signe que j'ai diagnostiqué sa cuistrerie, diagnostic renforcé par son inénarrable concours de   dictée. La dernière touche a été mise par son intervention tonitruante contre le prédicat. A sa décharge, il ne sait pas ce que c'est...

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Moi je distingue très bien un linguiste et un grammairien même si parfois, quand je suis en cours, ces deux fonctions se mêlent. Mais comme le dit Levine, normalement, un linguiste décrit plutôt qu'il ne prescrit bien que des exemples de linguistes prescriptivistes existent, on en trouve néanmoins de moins en moins.
Une dernière chose, quand on parle de grammaire, on ne parle pas de la même chose vous et moi...

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N'importe quoi !
Personne ne sait distinguer linguiste de grammairien et tout le monde se méprend sur le " dites, ne dites pas".
Et c'est à moi qu'on a voulu apprendre tout ça !

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Ce qui est sûr, c'est que le linguiste ne prescrit jamais ; pour lui, les "fautes" sont aussi intéressantes que la "norme" pourvu qu'elles soient significatives, ce qu'elles sont souvent.

Quant aux grammairiens anciens qui ont rédigé des "ne dites pas... mais dites...", comme les auteurs du fameux Appendix Probi, ils sont infiniment précieux à l'historien de la langue, bien que ce soit malgré eux !

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P'tit prof a écrit:

Le grammairien décrit les faits de langue, le linguiste les explique, dans la mesure où c'est possible, le cuistre se fait briller à coup de ne dites pas mais dites.

Faudra peut-être penser à régler tes litiges avec les dictionnaires, ce n'est pas bien de laisser durer trop longtemps les brouilles. smile
C'est toi qui disais qui je confondais les cochons et les brebis ? Non, c'était un autre.

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Je ne le place pas parmi les cuistres, et sa notoriété première était due à ses belles et passionnantes émissions littéraires. Je suppose que c'est son intérêt pour les dictées qui vous déplaît.