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Le forum d'ABC de la langue française

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Revue du sujet (plus récents en tête)

13

BakaGaijin a écrit:

[...]

yd a écrit:

C'est bien parce que l'accord du participe passé demande un peu d'intelligence qu'il ne faudra jamais y renoncer, sous peine de mort du français.

C’est pas gentil pour rabah75 et tous ceux qui s’interrogent sur cet accord (qui doit faire partie du top 3 des questions posé sur ce forum)…

Commencez par citer correctement, quand vous prétendez citer.

12

BakaGaijin a écrit:

Ca me fait penser… les dicos parlent des constructions :

Epargner quelqu’un.
Epargner quelque chose.
Epargner quelque chose à quelqu’un.

Mais jamais de la construction :

Epargner quelqu’un de quelque chose

Pourquoi donc ?

Parce qu'on ne parle pas des constructions qui n'existent pas ! Ou si peu ! Disons que ce n'est pas une construction standard, pas encore.
Certes, on lit aujourd'hui :
Il remercia la Vierge Marie d'avoir épargné Lyon de la peste.
Hier, on aurait dit :
Il remercia la Vierge Marie d'avoir épargné à Lyon la peste.
Il remercia la Vierge Marie d'avoir épargné Lyon pendant la peste.
Il remercia la Vierge Marie d'avoir protégé Lyon de la peste.
Je ne dis pas :
Il remercia la Vierge Marie d'avoir évité à Lyon la peste.
car cette formule aujourd'hui admise n'avait pas bonne presse chez les anciens grammairiens. Elle est parfaitement licite aujourd'hui.

Votre proposition, c'est la même chose que la construction "il les a enjoints de se remettre au travail". On la lit, on l'entend, mais elle est, jusqu'à nouvel ordre, considérée comme fautive pour "il leur a enjoint de se remettre au travail".

11

glop a écrit:

(…)
La vie de chacun de nous, Dieu l’a épargnée.
Question : Dieu a épargné quoi ?
Réponse : la vie (de chacun de nous).
Le COD "la vie" se rapporte au PP "épargné".
Le COD "la vie" est placé avant le PP auquel il se rapporte ; Le PP prend donc la marque du féminin

Ca me fait penser… les dicos parlent des constructions :

Epargner quelqu’un.
Epargner quelque chose.
Epargner quelque chose à quelqu’un.

Mais jamais de la construction :

Epargner quelqu’un de quelque chose

Pourquoi donc ?


yd a écrit:

C'est bien parce que l'accord du participe passé demande un peu d'intelligence qu'il ne faudra jamais y renoncer, sous peine de mort du français.

C’est pas gentil pour rabah75 et tous ceux qui s’interrogent sur cet accord (qui doit faire partie du top 3 des questions posé sur ce forum)…

10

Ou mieux encore : Dieu a épargné nos vies. smile

regina a écrit:

    Oui, mais si je vous épargne mon ironie, cela signifie que vous n'aurez pas à la subir...

Ici on change de domaine : on passe de la syntaxe au sens.
Les deux phrases sont possibles. Voyons comment se combinent les mots dans chacune d'elles.
Après, évidemment, on choisit l'une ou l'autre.

9

regina a écrit:

Oui, mais si je vous épargne mon ironie, cela signifie que vous n'aurez pas à la subir...


"Dieu vous a épargné la vie " signifierait qu'il vous éviterait de la vivre...

Il a épargné votre vie, il vous a épargnés= il vous a conservé la vie...

C’est pas faux hmm, mais n’y aurait-il pas énantiosémie sous roche ? car si l’on personnifie Dieu gérant l’ensemble des vies et y mettant fin à son gré…

PS
Après réflexion, je crois qu'effectivement, il vaut mieux dire: Dieu a épargné nos vie.

8

Oui, mais si je vous épargne mon ironie, cela signifie que vous n'aurez pas à la subir...


"Dieu vous a épargné la vie " signifierait qu'il vous éviterait de la vivre...

Il a épargné votre vie, il vous a épargnés= il vous a conservé la vie...

7

yd a écrit:

C'est bien parce que l'accord du participe passé demande un peu d'intelligence qu'il ne faudra jamais y renoncer, sous peine de mort du français : à tout prendre, pardonnons-nous toujours nos fautes d'accord du moment que nous consentons toujours à l'effort.

Merci  d'expliquer ceci.

6

C'est bien parce que l'accord du participe passé demande un peu d'intelligence qu'il ne faudra jamais y renoncer, sous peine de mort du français : à tout prendre, pardonnons-nous toujours nos fautes d'accord du moment que nous consentons toujours à l'effort.

5

Ces phrases sont construites selon le schéma : agent (qui agit, qui fait l'action) + verbe (l'action) + objet (sur quoi porte l'action).
Ici, l'agent est sujet du verbe, l'objet est complément du verbe.
Dans ce cas, quand le verbe est à un temps composé (auxiliaire avoir + participe passé) le participe passé, quand il s'accorde, le fait avec l'objet; pour cela il faut que l'objet soit placé avant lui. Ce n'est le cas que lorsque l'objet est un pronom, ou quand on utilise une formule d'insistance (et d'ailleurs repris par le pronom "que".
Voici les exemples :
Dieu a épargné notre vie.                   >> l'objet est placé après
Dieu l'a épargnée.                             >> l'objet est un pronom placé avant
C'est notre vie que Dieu a épargnée.    >> l'objet est placé avant avec une formule d'insistance.

Il suffit donc de bien repérer l'objet qui est complément direct du verbe.
Dieu nous a épargné la vie/ Dieu nous a épargnés : "nous" a des fonctions différentes dans l'une et l'autre phrase. Complément d'objet indirect (à nous) dans la première, complément d'objet direct dans la seconde. Il suffit de remplacer "nous" par un nom :
Dieu a épargné la vie aux hommes/ Dieu a épargné les hommes

4

J’espère qu’Alco me permettra de venir à la rescousse.


Dieu nous a épargnés.

Question : Dieu a épargné qui ?
Réponse : Dieu a épargné "nous".

Le COD "nous" se rapporte au PP "épargné".
Le COD "nous" est placé avant le PP auquel il se rapporte ; il prend donc la marque du pluriel.

_______________________________________________

Dieu nous a épargné la vie.

Question : Dieu a épargné quoi ?
Réponse : la vie (de chacun de nous).

Le COD "la vie" se rapporte au PP "épargné".
Le COD "la vie" n'est pas accordé au féminin parce qu’il est placé après le PP auquel il se rapporte ; Il ne prend donc pas la marque du féminin.

_____________________________________________________


La vie de chacun de nous, Dieu l’a épargnée.

Question : Dieu a épargné quoi ?
Réponse : la vie (de chacun de nous).

Le COD "la vie" se rapporte au PP "épargné".
Le COD "la vie" est placé avant le PP auquel il se rapporte ; Le PP prend donc la marque du féminin.