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Le forum d'ABC de la langue française

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Revue du sujet (plus récents en tête)

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Merci. La réponse avait été donnée en 2015 et rappelée depuis, mais la répétition fait partie de l'art de l'apprentissage.

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Salut, le mot que tu cherches est polymathe.

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Polymathe : cf.
https://www.cnrtl.fr/definition/polymathie
& pantologie (Le Robert Mobile)

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À tous ceux qui croient ou qui prônent que les humanistes auraient sorti la France de l'obscurantisme et de l'inculture moyenâgeuse, je livre ce passage des Affrontements religieux en Europe (PREMIÈRE PARTIE, Entre guerres civiles et conflits extérieurs, la Chrétienté éclatée, CHAPITRE 1, La question dans sa signification et son espace, Marc VENARD, II. En Europe : la Chrétienté au début du XVIe siècle, B. Des décalages, ou des fêlures, 3. Les décalages culturels) :

Il y a d’autre part ceux qui savent lire et écrire dans leur langue maternelle : toute statistique à ce sujet est hasardeuse, mais on peut avancer que les écoles sont assez nombreuses à la fin du Moyen Âge (il se produira un recul à la fin du XVIe siècle), et que savoir lire est beaucoup plus répandu que savoir écrire, notamment chez les femmes. [...]

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Certains parlent des grands esprits de la renaissance.

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Piotr a écrit:

Bizarrement, le Larousse encyclopédique (2 volumes, 1924), connaît polymathie et polymathique (avec des définitions voisines de celles de Littré), mais pas polymathe.

Polymathie et polymathique sont bien aussi dans le Larousse du XXe siècle, avec polymathe comme je le disais, mais seul ce dernier est qualifié d'inusité.

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Il y aurait bien anguille sous roche, parce qu'en grec tout le monde est d'accord pour dire que polymathia a été formé sur polymathes, et non l'inverse. Nos dictionnaires auraient voulu garder la trace d'une bizarrerie dans la langue moderne qu'ils ne s'y seraient pas pris autrement, soit en boudant les deux mots, soit en donnant polymathie et non polymathe. Comme l'anglais semble avoir adopté ouvertement le mot on aura peut-être attendu de connaître la suite de l'histoire.

En changeant de sujet : j'ai été stupéfait de ce que nous dit le TLFi de l'érudit et de l'érudition : je croyais ces mots revêtus d'un grand respect ; hé bien pas plus que cela ; oui et non ; pourtant, en latin, si ; et peut-être même jusqu'au XVIIe siècle. Mais le sens A donné par le TLFi est récent et assez restreint :

[Essentiellement dans le domaine des sciences de l'homme, notamment en histoire, et à l'exclusion de la recherche directe en sciences naturelles et exactes]
A.− Pratique d'une méthode consistant à rassembler des documents nombreux et souvent exhaustifs autour d'une recherche. Goût de l'érudition, recherches d'érudition. Que serait-ce si je montrais que la critique littéraire, qui est notre domaine propre, (...) ne peut être sérieuse et profonde que par l'érudition ? (Renan, Avenir sc., 1890, p. 292).
− [Avec personnification] :
1. L'érudition a pointé ses yeux grossissants sur les moindres points de sa vie [de Beyle], sur ses griffonnages, sur les factures de ses fournisseurs. Valéry, Variété II, 1929, p. 80.

Il faut croire, mon Dieu, qu'un érudit - qui peut très bien être un universitaire -, en tant qu'érudit est un autodidacte : son érudition, il ne la doit qu'à lui-même, et bien sûr aux auteurs qu'il a étudiés et éventuellement aux professeurs qui l'auront aiguillé vers eux : ça arrive quand même. Or un autodidacte, on sait ce qu'on en pense à l'université : demandez par exemple à Michel Serres. D'autres, plus rares, le considèrent comme ayant atteint le sommet de l’intellectualité, ceci, n'est-ce pas, expliquant cela.

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Bizarrement, le Larousse encyclopédique (2 volumes, 1924), connaît polymathie et polymathique (avec des définitions voisines de celles de Littré), mais pas polymathe.

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Il y aurait encore l'homme savant, qui me paraît toujours concerner un savoir étendu, non limité à une seule discipline.

Voici un premier graphique Ngram avec les seules clés ciblées sur la définition recherchée.
Et voici un deuxième graphique qui reprend esprit universel et ajoute les clés qui bénéficient d'apports dépassant notre recherche.

Si j'ajoute savant, les autres courbes sont écrasées par son score avant 1980 ; mais l'un des usages de savant donné par le TLFi convient. Au XIXe c'est visiblement le grand mot pour qualifier un grand savoir, et son usage décroit linéairement pendant un siècle, entre 1880 et 1980, pour se stabiliser ensuite. Cette décroissance régulière pourrait bien s'expliquer par la perte graduelle de l'universalité chez les hommes de science, ce qui nous intéresse au premier chef.

L'étymologie en grec de polymathe donnée par Wikipédia est confirmée par le TLFI et par mon Magnien Lacroix, mais je ne suis pas sûr qu'on se soit soucié du véritable usage en grec : j'ai l'impression qu'on est passé un peu vite de celui qui a beaucoup appris à celui qui a étudié en profondeur une multitude de domaines. Ceci pourrait bien expliquer le peu d'écho donné au mot moderne par la plupart de nos dictionnaires.

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Absolument, ainsi que le puits de science proposé par Roméo ou le Pic de la Mirandole, proposé par vous et qui était en fait aussi ma première idée, même si je crains que sa popularité soit aujourd'hui moins grande que naguère. Sa devise (controuvée) me plait bien : « de omni re scibili et quibusdam aliis ».