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Revue du sujet (plus récents en tête)
De mon temps, il y avait les interrogations écrites, notées comme des devoirs mais sans classement, à fréquence rapprochée, puis les compositions, entre une et trois fois par trimestre, avec un classement qui ne concernaient que notre classe, puis une fois en fin de trimestre, un examen commun rassemblant toutes les classes d'une même section, avec classement sur toute la section.
Questions de terminologie : dans l'école de la République, les examens trimestriels se nommaient compositions, et les devoirs sur table étaient des interrogations écrites, de leur petit nom interros.
On a quand même connu, au moins jusqu'en 68, les examens en fin de trimestre, qui avaient une certaine solennité. Et il y avait en cours de trimestre, isolément, des compositions. Les notes comptaient autant, mais la composition était sans doute davantage du ressort de chaque professeur, tandis que l'examen en fin de trimestre recevait sans doute davantage le sceau de l’Établissement, et récapitulait la performance dans toutes les matières. Curieusement, l'examen à la fin du troisième trimestre était plus ou moins bidonné, tout étant déjà ficelé, alors qu'il préfigurait le baccalauréat : typiquement français.
Bien. Bonne synthèse. Merci à tous.
Cordialement,
René Meertens
Mais la question est celle-ci : consacre-t-on en France une semaine entière à des devoirs blancs et à rien d'autre ?
Cela se fit, et c'était les compositions trimestrielles.
Comme vous le dit Régina, les devoirs communs ont lieu un jour précis de la semaine, par roulement de matière.
Enfin, les examens blancs se déroulent dans les conditions exactes des vrais examens, et servent de répétition tout autant pour les professeurs que pour les élèves.
Rectification : je voulais dire "devoir commun", pas devoir blanc.
Un Français ne serait-il pas déconcerté d'apprendre qu'une lycéenne de quinze ans passe des examens en décembre ? De là à parler de belgicisme... Oui, si on adopte une définition large.
Pour répondre à votre question, Swoo, je dirais oui. Le problème que pose "examen" dans l'optique d'un dico de belgicismes, c'est que justement les examens existent bel et bien en France. Mais pas tout au long de la scolarité. C'est pourquoi l'équivalent "devoir blanc" me plaît. Mais la question est celle-ci : consacre-t-on en France une semaine entière à des devoirs blancs et à rien d'autre ?
renemeertens91 a écrit:Donc, si Swoo a raison, il n'y a pas en France d'examens à la belge, c'est-à-dire une semaine entièrement réservée à une vérification des connaissances dans toutes les matières. Sauf à la fin de la terminale, évidemment.
Ce qui ne signifie pas qu'on ne vérifie pas les connaissances en France, mais d'une façon moins systématique qu'en Belgique.
Exact !
... Enfin, si Swoo a raison, bien entendu.
Maintenant, de là à parler de belgicisme... Peut-on vraiment appeler régionalisme un mot qui désigne quelque chose qui n'existe pas ailleurs ?
Donc, si Swoo a raison, il n'y a pas en France d'examens à la belge, c'est-à-dire une semaine entièrement réservée à une vérification des connaissances dans toutes les matières. Sauf à la fin de la terminale, évidemment.
Ce qui ne signifie pas qu'on ne vérifie pas les connaissances en France, mais d'une façon moins systématique qu'en Belgique.
Il n'y a donc pas ce système d'examens en fin de chaque année du secondaire et les élèves passent donc d'office à l'année suivante.
Oui et non : il faut qu'ils aient des notes suffisantes. Il est rarissime que le conseil prononce le redoublement, car alors il y a des pleurs et des grincements de dents, mais les cas sont examinés un par un, notamment pour le choix des filières à partir de la première.
Quant aux examens blancs, entrainement et révision pour les élèves, ils ont lieu un trimestre avant l'examen, la même année.