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Revue du sujet (plus récents en tête)

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Bien d'accord avec toi. Mais pourquoi violenter l'intellect ? La pluralité et la finitude sont deux choses distinctes. Itou pour l'unité et l'infini.

11

Toute paraphrase est inutile : la forme visuelle du graphisme en tous genres est dotée du nombre adversatif appelé "pluriel".

Lecture formaliste.
une fois que l'œil a perçu que c'est un pluriel, il n'est pas défendu à l'intellect de comprendre le pourquoi du comment de  ce pluriel., et ses valeurs de sens.
Dans un premier temps, s'en tenir à la dénotation. Dans un second temps, s'interroger sur la connotation  : ce pluriel connote autre chose que le singulier.
Dénotation et connotation ne se tirent pas la bourre,  mais se  complètent harmonieusement.

10

P'tit prof a écrit:

Tous genres peut se paraphraser en tous les genres, tous les genres connus et répertoriés.

Peut également se paraphraser ainsi : tous les genres, connus ou inconnus, répertoriés ou à répertorier.
Comme ça aussi : tous les genres, verts ou pas verts, colorés ou à colorer.
Etc.


Toute paraphrase est inutile : la forme visuelle du graphisme en tous genres est dotée du nombre adversatif appelé "pluriel".
La forme plurielle de l'entité visuelle en tous genres est sans conséquence sur le caractère prétendûment (in)fini dudit pluriel formel.


La forme singulière de la transcription en tout genre ne désigne pas autre chose que l'unité. Ce qui est (in)fini n'est pas l'unité singulière mais les valeurs qui lui sont assignables (tel ou tel genre). Ces valeurs forment un ensemble, fini ou infini, c'est-à-dire isomorphe au pluriel dénombrable dont il est question plus haut. L'unité est finie : sa finitude est un, ni plus ni moins. Les valeurs prises par l'unité sont indéfinies : finies ou infinies.


On en vient peu à peu aux notions suivantes :
     → transcendance : pluriel externe au singulier (collection d'unités spécifiques par ex.)
     → immanence : pluriel interne au singulier (valeurs de l'unité générique par ex.).


Mais tu as raison : tous les chemins mènent à Rome, peu importe le flacon etc.

9

Ben oui, vous ne voyez pas  : None so deaf as those who will not see...

Peut-être que littéraire n'est pas le terme qui convient : comment nommer un tel décorticage sémantique ? poétique ?
Tous genres peut se paraphraser en tous les genres, tous les genres connus et répertoriés.
Tout genre peut se  paraphraser en n'importe quel genre, connu ou inconnu, répertorié ou à répertorier.
D'où la notion de finitude pour  le pluriel, et celle d'infinité pour  le singulier.

Ce qui n'est aucunement contradictoire avec votre analyse : ces deux lectures s'enrichissent mutuellement. La preuve, nous sommes d'accord sur la conclusion :

Tu peux utiliser les deux graphies selon ton bon plaisir.

8

None so deaf as those who will not see...

Je vois pas trop où se niche l'analyse « littéraire » dans le concept de finitude appliqué au nombre du syntagme ɑ̃tuʒɑ̃ʁ(ə).

Licence artistique peut-être ?

7

Dialogue de  sourds, entre l'analyse linguistique et l'analyse  littéraire.
Inutile de préciser qu'elles ont raison toutes deux, chacune de son point de vue.

6

La pluralité n'implique pas la finitude. La graphie plurielle en tous genres signifie le pluriel dénombrable, sans plus. Elle ne signifie ni le pluriel fini à l'exclusion du pluriel infini ni l'inverse.

Quant à en tout genre, il s'agit d'un singulier inscrit dans une collection finie ou infinie : une unité quelconque prise dans un ensemble limité ou illimité. Il n'est pas question d'une infinité d'unités.

Par contre ɑ̃tuʒɑ̃ʁ(ə) n'est ni le singulier opposé au pluriel ni le pluriel opposé au singulier. Il ne s'agit pas d'un des deux nombre adversatifs mais du nombre neutre.

5

Chacune des deux graphies induit une nuance de sens :
en tous genres : il existe un nombre fini de genres de profiteurs et chacun des profiteurs relève de tous ces genres ;

en tout genre
: le nombre de genre est infini, et chaque profiteur relève d'un de ces genres.

C'est du  moins mon opinion que je partage.

4

Tu peux utiliser les deux graphies selon ton bon plaisir.
À l'oral, la locution est de nombre neutre : l'écrit te contraint à choisir l'un quelconque des deux nombres non neutres — le singulier ou le pluriel.

Si tu prends en toute occasion / en toutes occasions, l'oral et l'écrit se correspondent : nombre non neutre — pourvu bien sûr que le locuteur fasse la liaison plurielle...

3

Merci !