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14

Bienvenue à vous, Moivoyons.

Moivoyons a écrit:

Était-ce si compliqué, les amis ?

Abel Boyer n'avait-il pas expliqué cela aussi dans son intervention numérotée 6 ci-dessus ?

13

Bonjour,
Je ne sais pas pourquoi vous faites une histoire aussi compliquée autour de cette pauvre petite phrase dont le sens ( à mon... sens, du moins ), est parfaitement clair et ne souffre d'aucune ambiguïté. Je m'explique ( ça vaut mieux, me direz-vous ) :
De prime abord, il ne peut y avoir une idée d'égalité puisqu'il y a une négation. Ensuite, s'il y en a qui ( se ) demandent de quel côté penche ladite inégalité ( puisqu'inégalité il y a ), la réponse nous est apportée par cette même négation : "ce n'est pas". Ce n'est pas quoi ? Eh bien, "ce n'est pas ( tant ) LE MAL que...". Dès lors, pourquoi voudrait-on qu'il y ait le moindre doute, puisque la négation désigne nommément le premier élément comme n'étant pas "impliqué" ? Et comme, d'éléments, il n'y en a que deux, il ne nous reste désormais que le second, "la peur" !
Était-ce si compliqué, les amis ?

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Merci
Je ne connais pas le contexte de cette phrase, je vais donc en imaginer un... et espérer ne pas me perdre dans ma démonstration...

Imaginons que l'individu soit sur un champ de bataille (la peur) et qu'il soit blessé (le mal)... (c'est ce m'évoque cette phrase).

1)  la peur peut augmenter le vécu douloureux. Dans ce cas, on peut penser que cette douleur augmente la peur de combattre, en étant diminué par cette blessure (peur d'être vaincu, d'être fait prisonnier...).
"ce n'est pas tant le mal (de la blessure) que la peur (d'être à nouveau blessé) qui le retient" = Il se défendra plus qu'il n'attaquera mais ne se soustraira pas du combat, au moins pour se protéger.

2) On peut aussi penser que toute blessure augmente la peur et peut donc augmenter aussi l'envie de s'enfuir...
"Ce n'est pas tant le mal (de la blessure) que la peur (de combattre) qui le retient" =  il peut
rester ainsi paralysé par la peur et la douleur

"Ce n'est pas tant le mal que la peur qui le retient"
Les questions (du contexte) sont donc : qu'est-ce que  ce "mal" ?  de quoi a-t-il peur ? ...ce qui le retient de faire quoi ? 

Dans les deux cas, on pourrait dire ici que le deuxième terme (la peur) peut s'ajouter au premier (le mal) et non se différencier comme diamétralement différents (l'un étant la raison plus forte que l'autre  dans la notion d'inégalité).  Il ne faut pas forcément les comparer, les opposer.
Ils peuvent être égaux mais ensemble, l'un peut augmenter l'autre... dans ce cas, ce serait la peur qui pourrait être augmentée par le mal.

Donc "Ce n'est pas tant... que..." n'est pas forcément une notion d'inégalité dans le sens ou le second terme primerait sur le premier. Autre que la concurrence, il peut exister une idée d'ajout des deux termes pour pouvoir aboutir à l'action dite, voire celle de catalyse de l'un par l'autre...

Pour moi, seul le contexte peut le dire...

11

Bienvenue Charlie.
Je doute que plusieurs contextes pourraient donner des sens différents à cette phrase. Mais peut-être pouvez-vous en imaginer, qui me détromperaient ?

10

Bonjour

Avec un peu de retard, mais je viens juste de découvrir votre existence...
Le problème du sens de cette phrase ne tient pas tant aux mots qui la composent que du contexte dans lequel elle a été écrite wink
On peut changer le sens d'une phrase autant que l'on veut quand on la décontextualise... pour pouvoir répondre à cette question, il manque le contexte dans lequel elle a été formulée. Sinon, on ne peut que risquer de tronquer le sens que l'auteur a voulu lui donner.

9

D'accord avec la phrase 3 d'Adrianos, et avec celles d'Abel Boyer (surtout la troisième). Mais je trouve que l'expression peut être ambiguë pour qui la découvre ou apprend le français ; car si on la comprend littéralement, il s'agit de la négation d'une égalité sans qu'il soit dit clairement de quel côté on penche. Ce n'est pas (au)tant l'un que l'autre. Il faut connaître l'expression, et pas seulement les mots qui la composent.

8

Merci beaucoup pour votre collaboration et vos avis,
Adrianos

7

Abel Boyer a écrit:

Sauf que vos points de suspension masquent prudemment la fin de la phrase. Or "ce n'est pas tellement le mal que la peur qui le retient" ne me paraît pas correct. La substitution proposée ne marche pas vraiment.

La phrase susdite ne serait pas en effet correcte, je pensais plutôt « ce n'est pas tellement le mal qui le retient, mais la peur ». Va pour les autres formules que vous proposez.

6

Sauf que vos points de suspension masquent prudemment la fin de la phrase. Or "ce n'est pas tellement le mal que la peur qui le retient" ne me paraît pas correct. La substitution proposée ne marche pas vraiment.
Adrianos, l'égalité serait vraie pour la phrase affirmative :
"c'est tant le mal que la peur qui le retient".
Mais puisque nous avons une négative, cette égalité est niée dans :
"ce n'est pas tant le mal que la peur qui le retient".
Le sens est bien le sens 3 qui pourrait d'ailleurs se tourner autrement :
Le mal ne le retient pas tant que la peur.
C'est la peur, plus que le mal, qui le retient.
C'est moins le mal que la peur qui le retient.

5

Je ne crois pas que nous ayons affaire ici à « tant que » proprement dit (p.ex. « tant que la grève durera, je resterai à Paris ») mais plutôt à « tant... que », et on peut y substituer « tellement », donc « ce n'est pas tellement le mal qui le retient... ».