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Citations relevées dans “Paris sous Louis XV - Rapports des inspecteurs de police au roi” (1756-1763 (vers))

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Paris sous Louis XV - Rapports des inspecteurs de police au roi, avec l'entrée qui y est attachée.

  • la dame Sorel, femme du monde, tenant une Académie de filles d'amour, rue Saint-Honoré [22/10/1759] – (femme du monde)
  • la dame Sorel, femme du monde, tenant une Académie de filles d'amour, rue Saint-Honoré [22/10/1759] – (fille d'amour)
  • il dit être venu de son propre mouvement dans l'endroit pour s'y faire manuéliser pendant lequel tems il y avait une autre demoiselle qui l'a fouetté avec des verges, ce qui l'a fait éjaculer un instant avant l'arrivée de M. le Commissaire [22/10/1759] – (manueliser)
  • On la dit belle comme l'amour. Elle avait déjà un amoureux que le père ne savait pas. Il l'a donnée pour neuve au Prince [22/10/1759] – (belle comme l'amour)
  • On la dit belle comme l'amour. Elle avait déjà un amoureux que le père ne savait pas. Il l'a donnée pour neuve au Prince [22/10/1759] – (neuve)
  • On assure que M. le vicomte de Clermont, attaché à M. le duc d'Orléans, a couché tout l'hiver avec Mme La Granville, en qualité de greluchon. On sait bien qui est-ce qui l'entretient [22/10/1759] – (greluchon)
  • l'a traitée indignement et a fait marcher l'Américain devant elle. Il s'est laissé mener comme un mouton [22/10/1759] – (mener comme un mouton)
  • Mlle Laforest a enlevé M. Tantaloup à son amie, Mme Durfort. Elles se sont dit leurs vérités [22/10/1759] – (dire ses vérités à qqun)
  • il lui a fait beaucoup de bien. Cela n'a pas empêché qu'elle n'ait fait une passade avec une personne qui lui a donné 100 louis [22/10/1759] – (passade)
  • On dit que Mme Vestris est furieuse du début de Mlle Sainval la Cadette, et qu'elle fait tourner la tête à M. le duc de Duras, avec qui elle vit, pour qu'elle ne soit pas reçue [22/10/1759] – (faire tourner la tête)
  • Mlle Dumonsy a donné une galanterie à celui avec qui elle vivait et il l'a quittée [22/10/1759] – (galanterie)
  • M. de Sainte-Amarante a donné à souper chez lui à Mlle Laforest, Marquise et une autre. M. de Fleury s'y est même grisé. Ils ont été de là au bal de l'Opéra où tout le monde s'est aperçu que M. de Fleury était gris [22/10/1759] – (griser)
  • M. de Sainte-Amarante a donné à souper chez lui à Mlle Laforest, Marquise et une autre. M. de Fleury s'y est même grisé. Ils ont été de là au bal de l'Opéra où tout le monde s'est aperçu que M. de Fleury était gris [22/10/1759] – (gris)
  • M. de Buzançois a été obligé de faire semblant de quitter pour quelque temps Mlle David, à cause de sa femme qui a fait le train – (faire du train)
  • M. le marquis de Fleury ne se gêne plus avec Mlle Pélin. Il la menait encore hier sur le poing à la Comédie-Française et au boulevard il faisait suivre sa voiture par la sienne. Elle a cependant toujours M. le prince de Conti comme ami [22/10/1759] – (poing (mener sur le -))
  • M. le marquis de Fleury ne se gêne plus avec Mlle Pélin. Il la menait encore hier sur le poing à la Comédie-Française et au boulevard il faisait suivre sa voiture par la sienne. Elle a cependant toujours M. le prince de Conti comme ami [22/10/1759] – (ami)
  • M. le marquis de Romey a eu Mlle La Blottière qui dans à l'Opéra. Elle est laide à faire peur, mais il ne l'a eue qu'en passade [22/10/1759] – (passade, à faire peur)
  • M. Sénac vient de quitter Mlle Dumonsi pour l'avoir trouvée couchée avec M. de Boussonville, mousquetaire noir. Il a fait un train terrible, mais elle s'est moquée de lui en lui disant que […] il étoit fait pour être cocu [22/10/1759] – (faire du train)
  • On y a joué un jeu d'enfer jusqu'à 5 heures du matin [04/1759] – (d'enfer)
  • Il y avoit Mme Gourdan et quatre filles de chez elle. Elles ont pris querelle, et ont fait un tapage du diable. Elles ont tout bouleversé chez lui [04/1759] – (X du diable)
  • On dit que M. de Chauvelin a attrapé une galanterie avec une fille dont on ne dit pas le nom [04/1759] – (galanterie)
  • Il n'y a rien eu au bal d'intéressant que la fricassée dansée plusieurs fois par MM. de la Rivière et de la Roche pour Mme la duchesse de Chartres et sa cour [04/1759] – (fricassée)
  • Mlle Granville ayant crié que son chant ennuyait ses gens, le frère a monté et a dit que ses gens étaient des J... F... [04/1759] – (jean-foutre)
  • Le tout a été terminé par un vingt et un qui a duré jusqu'au matin [11/1772] – (46290)
  • Il l'avait déjà eue avant d'aller aux Indes. Elle l'a repris pour son greluchon, c'est-à-dire payant, car il donne beaucoup [11/1772] – (greluchon)
  • mais on ne sait cela que par ouï dire [11/1772] – (46291)
  • Il l'a eue il y environ deux mois pour 1.000 louis comme pucelle. Il l'a chambrée et elle ne danse plus [11/1772] – (chambrer)
  • Elle a fait une scène à M. de Villette parce qu'il avoit parlé à d'autres femmes, et elle l'a planté là pour s'en aller avec l'autre [11/1772] – (planter là)
  • Il s'est fait faire une baignoire à l'Opéra pour la contempler ; mais elle a toujours M. Barroy pour greluchon [11/1772] – (baignoire)
  • On y a beaucoup joué au 30 et 40 et les banquiers ont tout perdu [11/1772] – (30 et 40)
  • On y a beaucoup joué au 30 et 40 et les banquiers ont tout perdu. M. de Genlis a perdu 800 louis. Tous ceux qui donnaient la main ont perdu [11/1772] – (donner la main)
  • Mme de Caire vit avec un jeune Américain qui la soutient autant qu'il peut [11/1772] – (46294)
  • Mme Lafont lui a enlevé un capitaine de vaisseau qui lui faisait du bien ; mais elles se sont dit toutes leurs vérités [11/1772] – (dire ses vérités à qqun)
  • Mlle Saron a raccroché un Espagnol, qui loge rue de Richelieu, hôtel de Chartres. Elle a joué avec lui la femme de qualité. Il a donné dans le piège et l'a pris pour sa maîtresse [11/1772] – (raccrocher)
  • Mlle Saron a raccroché un Espagnol, qui loge rue de Richelieu, hôtel de Chartres. Elle a joué avec lui la femme de qualité. Il a donné dans le piège et l'a pris pour sa maîtresse [11/1772] – (donner dans le piège)
  • M. le marquis de Fitz-James avoit avant-hier une petite loge […] avec Mme Sénac. Tout le monde a trouvé à redire qu'il fût affiché comme cela avec elle – (être affiché)
  • M. de Celle a quitté la petite Adeline. M. le prince de Guéméné en a fait autant pour ne pas être le Monsieur, parce qu'il n'est pas accoutumé à payer [11/1772] – (monsieur)
  • M. le vicomte de Bouzols a couché avec Mme de Bosseron ; mais elle a été attrapée, car il ne lui a rien donné [11/1772] – (attrapé)
  • M. de Sully avait pris Mlle de Joinville, maîtresse de M, de Villette. Ce dernier a été furieux, a jetté feu et flamme, mais il est à présent triomphant, car M. de Sully l'a déjà quittée [11/1772] – (jeter feu et flamme)
  • débauchée dès l'âge de quinze ans, par l'abbé Meusnier […] cet abbé était d'une nature prodigieuse et n'ayant point d'usage en matière de pucelage, l'avoit pour ainsy dire effondrée, ce qui l'obligea à garder le lit pendant trois semaines [28/12/1759] – (7788)
  • Quoiqu'il en soit, ce fut la seule fredaine qu'on pût lui reprocher au pays [28/12/1759] – (35171)
  • Elle a continué de guerluchonner avec ce Corbin jusqu'à il y a environ deux mois qu'elle le renvoya de chez elle [11/01/1760] – (greluchonner)
  • Elle a eu l'adresse, à la première visite, de luy soutirer 2 louis d'or, mais le voyant serré sur l'article de la dépense, elle luy a fait refuser sa porte. Il en a été très mécontent [11/01/1760] – (serré sur l'article de la dépense)
  • qui jouait à Paris le rôle de petit marquis, qui luy donna dans l'oeil et qui cependant ne se ruinait pas pour elle [11/01/1760] – (donner dans l'oeil)
  • elle aimait M. Fontaine qui était jeune et cependant se laissait guerluchonner par M. de Montmarand beaucoup plus vieux et moins fait pour lui plaire [11/01/1760] – (greluchonner)
  • Il l'avait fait bien nipper [18/01/1760] – (nipper)
  • pour éviter les mauvais traitements de son mary qui la rouait de coups lorsqu'il était pris de vin [18/01/1760] – (46419)
  • elle est venue enfin se réfugier à demeure chez une nommée La Montpellier, femme tenant maison publique, rue Froidmanteau, près le Palais-Royal [18/01/1760] – (maison publique)
  • Cette fille est si étonnée de se voir entretenue (chose à quoi elle ne s'attendait plus) que les pieds luy pétillent et qu'elle le va dire à toutes ses connaissances – (les pieds lui pétillent)
  • On ne luy connoist point à présent le défaut de guerluchonnage ; on sçait seulement qu'elle aime un peu trop à boire [18/01/1760] – (guerluchonnage)
  • Intrigue de deux jours entre M. de Grainville et la nommée Arnould, fille du monde, pensionnaire chez la Lafosse, rue des Poulies [18/01/1760] – (fille du monde)
  • se prit de passion pour elle comme si elle était belle comme l'amour [18/01/1760] – (belle comme l'amour)
  • ce monsieur ayant appris la conduite passée de sa dulcinée, il fut la trouver, luy reprocher ses menteries et luy retirer une robe qu'il luy avait donnée [18/01/1760] – (dulcinée)
  • après quoy il est allé chez la Lafosse faire ses quatre crys en luy annonçant qu'elle avait perdu pour toujours sa pratique et sa protection – (faire ses quatre crys)
  • un nommé Collin qui venait d'habitude chez cette cousine et qui profita d'un moment d'absence de cette Tonton pour lui cueillir sa première fleur [25/01/1760] – (fleur)
  • et se chargea de la faire guérir du mal dont elle était entichée [25/01/1760] – (65171)
  • Elle fut donc obligée de revenir chez les femmes et entra chez la Monbrun sous le nom de Céleste, où en peu de temps elle gagna la grande maladie et fut à Bicestre passer les remèdes [25/01/1760] – (grande maladie)
  • Elle fut donc obligée de revenir chez les femmes et entra chez la Monbrun sous le nom de Céleste, où en peu de temps elle gagna la grande maladie et fut à Bicestre passer les remèdes [25/01/1760] – (passer les remèdes)
  • qui n'était rien moins qu'une petite pute, habituée à aller faire des parties chez la Varenne [01/02/1760] – (partie)
  • qui n'était rien moins qu'une petite pute, habituée à aller faire des parties chez la Varenne [01/02/1760] – (pute)
  • fut entretenue par le sieur Bade, écuyer-secrétaire, homme de confiance enfin du prince de Galitzin, et ce à gros frais [12/02/1760] – (particulier)
  • il se pouvait bien faire qu'elle trouvât de quoi la détourner d'appartenir à un aussi simple particulier, possédant des charmes assez sémillants pour donner des idées voluptueuses à de plus grands personnages que lui [12/02/1760] – (particulier)
  • Cet homme obligeant leur fit connaître la Brezée, appareilleuse, demeurante rue Sainte-Anne [15/02/1760] – (appareilleuse)
  • la fille habillée en Cauchoise et le plus galamment, afin de donner dans l'oeil [15/02/1760] – (donner dans l'oeil)
  • avait promis à cette demoiselle […] de lui donner des diamants en forme de pot de vin pour récompense d'en avoir cueilli la première fleur [22/01/1760] – (pot de vin)
  • La mère Raye qui ne manque pas par le bec, traita le robin comme un polisson, l'accabla d'invectives [22/01/1760] – (ne pas manquer par le bec)
  • La mère Raye qui ne manque pas par le bec, traita le robin comme un polisson, l'accabla d'invectives [22/01/1760] – (robin)
  • laissant le robin désespéré de n'avoir pas réussi et menaçant ses gens de faire maison nette [22/02/1760] – (faire maison nette)
  • lui fit passer deux fois les grands remèdes afin de l'épurer avec sûreté, et revenue, il y a 15 jour sà son tripot, elle le fit comprendre dans une partie de souper qui se fit le 16 de ce mois à la petite maison de M. le ducde Fronsac [01/03/1760] – (tripot)
  • cette Dulaure vendait ses nippes pour fournir à tout, ne voulant pas son élève sortît de dessous ses yeux pour des pertintailles, mais bien pour courir à la grande fortune [07/03/1760] – (pretintailles)
  • il a dépensé pour elle des sommes considérables pendant deux ans, au bout duquel temps elle écouta les fleurettes que M. le prince de Condé lui fit [07/03/1760] – (fleurette)
  • Sa mère, qui a servi toute sa vie des filles de spectacles, les a quittés lorsqu'elle l'a vue devenir grande et assez forte dans le talent de la danse pour monter sur les planches [07/03/1760] – (planches)
  • Cependant on y voit quelquefois différentes personnes qui pourraient bien lui rompre en visière pour leurs libéralités [14/03/1760] – (rompre en visière)
  • me vantant particulièrement le désintérêt de la demoiselle. Je le laissai s'enfiler et lui ai prouvé ensuite, par son propre calcul, que cette demoiselle, par forme d'amitié, lui avait tiré, […] 20 louis d'or [21/03/1760] – (s'enfiler)
  • Je le laissai s'enfiler et lui ai prouvé ensuite, par son propre calcul, que cette demoiselle, par forme d'amitié, lui avait tiré, […] 20 louis d'or et ce pour garder souvent les manteaux [21/03/1760] – (garder les manteaux)
  • Son mari qui s'aperçut de son défrichement, la maltraita en bon suisse, ce qui la détermina à le quitter [21/03/1760] – (défrichement)
  • la bouche un peu grande, mais bien bordée, les dents belles, la gorge assez bien placée, la jambe faite à peindre, le caractère vif et libertin [21/03/1760] – (peindre (fait à -))
  • elle donna la préférence à la Pâris, qui commençait alors à lever la crête et qui demeurait rue de Bagneux [28/03/1760] – (lever la crête)
  • Elle fut réduite, aimant la danse, à se présenter souvent dans les assemblées de la Bertrand et autres où elle se remplissait le ventre tant qu'elle pouvait [28/03/1760] – (se remplir le ventre)
  • elle fut obligée de déguerpir de cette maison avec un tiers de ses nippes [28/03/1760] – (34966)
  • La Dufresne a mérité auprès d'elle son amitié […] en se départant auprès de son entreteneur de ce qui s'appelle présent de retraite parmi ces femmes du monde lorsqu'on leur enlève celles qui leur font gagner de l'argent [28/03/1760] – (présent de retraite)
  • Il lui est arrivé, comme à presque toutes nos femmes galantes, des hauts et des bas de fortune qui l'ont forcée de faire des passades de ce genre par l'entremise des courtiers d'amour – (courtier d'amour)
  • pour savoir qui est-ce qui la fait suivre […] je pense qu'elle a dû connaître, à part elle-même, le portrait que j'ai fait au prince de l'espèce de mouche que j'avais aperçue samedi dernier rôder autour de son jardin [04/04/1760] – (mouche)
  • Brissault, tailleur et appareilleur de ces sortes d'accouplage, qui a su s'introduire dans cette maison, cherche à force à lui procurer ce qu'elle souhaite [11/04/1760] – (appareilleur)
  • la demoiselle Haroir s'est mise dans ses meubles et s'est venue loger dans la maison où la demoiselle Ruhault demeure [25/04/1760] – (être dans ses meubles)
  • Une discussion étant survenue entre ces deux femelles, la demoiselle Ruhault fut chignonnée rudement par sa locataire [25/04/1760] – (chignonné (être -))
  • La demoiselle Haroir qui n'est brin sotte a accepté les offres [25/04/1760] – (46438)
  • le sieur Durand qui doit revenir sous quelques mois dans ce pays, avec qui elle se renouera pour son intérêt personnel, lui servira alors de couverture à son commerce secret avec M. Meneaud fils vis-à-vis de son père [25/04/1760] – (couverture)
  • La demoiselle Danozanges […], quoiqu'elle soit une des plus jolies femmes galantes que nous ayons sur le haut trottoir [25/04/1760] – (haut trottoir)
  • La conduite de cette demoiselle est bien celle d'une femme de son état ; les hommes sont bien dupes de donner dans de pareils panneaux [25/04/1760] – (tomber dans le panneau)
  • la misère la galopant, elle se trouva fort heureuse de faire la connaissance du sieur Durocher, inspecteur de la Police, qui la trouva à son goût – (galoper qqun)
  • Elle est très bien nippée et a un peu d'argenterie en faits de couverts, a pour 12 à 1.500 livres de meubles, qui ne doivent rien à personne [09/05/1760] – (ne rien devoir à personne)
  • La demoiselle Vallée […] s'est trouvée sans entreteneur et obligée de vivre avec un jeune homme, simple commis, qui lui donnait la vie et le paiement de ses loyers, vient de prendre sa volée par les secours de M. de Villemur [16/05/1760] – (prendre sa volée)
  • Comme cette demoiselle, quoique jeune, a de l'économie et de la décence dans sa conduite, elle espère faire son chemin et trouver un entreteneur qui la mette sur le haut trottoir [16/05/1760] – (faire son chemin)
  • Comme cette demoiselle, quoique jeune, a de l'économie et de la décence dans sa conduite, elle espère faire son chemin et trouver un entreteneur qui la mette sur le haut trottoir [16/05/1760] – (haut trottoir)
  • Le commis qui l'obligeait cy devant occupe présentement auprès d'elle la place de guerluchon [16/05/1760] – (greluchon)
  • Des idées de profit la déterminèrent à accepter de donner à jouer au Pharaon. Le jeu fut saisi, elle condamnée à l'amende – (46442)
  • Replongée de nouveau dans la misère, elle pria la Eudes, courtière sous le manteau, […] de lui être utile [23/05/1760] – (sous le manteau)
  • Elle fit mettre une plaque sur la serrure de sa chambre et fit banqueroute à son séducteur, lequel, sachant sa retraite, vint l'y trouver pour qu'elle lui rendît les meubles qu'il lui avait donnés [30/05/1760] – (faire banqueroute à)
  • lui fit passer les grands remèdes qu'elle avait mérités par ses services chez Brissault [30/05/1760] – (passer les remèdes)
  • A été déflorée, à ce qu'on dit, par M. le duc de la Vallière qui intéressa sa mère à la lui procurer [07/06/1760] – (être déflorée)
  • la nommée Gaillot, couturière en robe et courtière d'amour sous le manteau [07/06/1760] – (sous le manteau)
  • la nommée Gaillot, couturière en robe et courtière d'amour sous le manteau [07/06/1760] – (courtier d'amour)
  • On la dit actuellement très bien nippée. Elle commence à monter surle haut trottoir [27/06/1760] – (haut trottoir)
  • entr'autres choses, il lui donna [à courtisane] un petit entrepôt de tabac qu'elle faisait exercer tandis qu'elle se livrait toute entière aux devoirs de son état [04/07/1760] – (bureau de tabac)
  • Il vient souvent la voir et comme par la dépense qu'il fait pour elle, on peut, à juste titre, le regarder comme le Monsieur, tous les Importants qui s'empressent autour d'elle lui cèdent, lorsqu'il paraît, la place d'honneur [04/07/1760] – (monsieur)
  • Il vient souvent la voir et comme par la dépense qu'il fait pour elle, on peut, à juste titre, le regarder comme le Monsieur, tous les Importants qui s'empressent autour d'elle lui cèdent, lorsqu'il paraît, la place d'honneur [04/07/1760] – (Important)
  • elle la ramené à Saint-Germain où elle la tint enfermée pendant une quinzaine de jours, mais elle donna tant de tintoin à sa mère que cette dernière la laissa libre de se sauver [25/07/1760] – (tintouin)
  • malgré le bien que M. de la Ferté lui faisait, ne savait pas refuser toutes les passades qui lui étaient offertes et les parties de guerluchonnages dans lesquelles l'entraînait la demoiselle Barail [01/08/1760] – (guerluchonnage)
  • et paroit amoureux et très content qu'elle n'a aucune coterie et que toujours on la trouve seule chez elle lorsqu'il y envoie des domestiques [08/08/1760] – (coterie)
  • elle prit le parti de la fuite et de se prostituer chez les femmes du monde [15/08/1760] – (femme du monde)
  • Elle resta chez cette Vaudry environ trois mois et par ses exercices continuels y attrapa la grande maladie dans toutes les formes [15/08/1760] – (grande maladie)
  • l'a retirée d'avec sa mère et l'a mise chez une très honnête dame de ses amies qui en prend soin et qui a l'oeil sur sa conduite [15/08/1760] – (avoir l'oeil)
  • son tempérament libidineux ne s'accordant pas un si petit ordinaire, […] elle a fait succéder à tous ces messieurs le sieur de Gatigny, gendarme de la garde, fort sur l'article et assez bien muni en argent [23/08/1760] – (porté sur l'article)
  • elle rend des visites fréquentes à la nommée Le Moine, courtière sous le manteau, rue Michel-Lecomte, connue pour être Tribanne (sic), avec laquelle elle couche souvent [23/08/1760] – (tribade)
  • Elle tire souvent des bottes d'argent à son père qui l'a toujours idôlatrée [23/08/1760] – (des bottes)
  • assure que si on n'y met bon ordre, la Dumesnil fera mourir sa maîtresse, et que, depuis qu'elles se fréquentent, elle n'a plus que la peau et les os [23/08/1760] – (n'avoir que peau et les os)
  • la misère la galopant, une blanchisseuse de bas de soie à qui elle se confia, lui indiqua la Varenne rue de Feydeau [29/08/1760] – (galoper qqun)
  • vendant pièce à pièce de ses nippes pour se soutenir dans l'espérance de trouver quelqu'un en état de la remonter [05/09/1760] – (remonter)
  • Darnet, ayant appris par quelques indiscrets que La Boessière le menaçait et le cherchait, se promit bien de lui prêter le coller à la première rencontre, et effectivement, […] ces deux rivaux […] mirent la main à l'épée [05/09/1760] – (prêter le collet au combat)
  • Quant à moi, je l'ai toujours connue comme une tapageuse de premier ordre [05/09/1760] – (de troisième ordre)
  • Quant à moi, je l'ai toujours connue comme une tapageuse de premier ordre [05/09/1760] – (tapageur)
  • sa soeur a été mise, il y a quelques années, sur le cheval de bois et chassée de la ville de Metz ou de Nancy [05/09/1760] – (être mis sur le cheval de bois)
  • s'opposa fermement aux visites assidues que M. le marquis de Bandole, qui l'avait lorgnée en passant, lui faisait [12/09/1760] – (lorgner)
  • elle fit la connaissance d'un nommé Léger […] lequel Léger était connu pour être croc de jeu et se fit chasser pour s'être avisé de friponnerie en jouant [19/09/1760] – (croc)
  • elle s'y lia avec des filles de joie qui l'assistèrent, mais lassées de le faire, elles lui conseillèrent de recevoir des secours de la Dupuis [26/09/1760] – (assister)
  • Elle y a resté environ six mois ; de là a vécu en guerluchonnage pendant environ 4 mois en chambre garnie – (guerluchonnage)
  • elle a eu enfin l'esprit de profiter des bontés d'une de ces bonnes pratiques, c'est là le terme, dont elle ignorait le nom, à qui elle donna tant de plaisir dans leur conversation particulière qu'il en devint amoureux [26/09/1760] – (conversation particulière)
  • l'histoire rapporte, et ce dans le vrai, qu'elle se fait traiter de certaine galanterie qui fait pleurer sans en avoir envie [26/09/1760] – (faire pleurer sans en avoir envie)
  • Ce généreux entreteneur a pris son parti sur ce petit accident, lui a conseillé de se faire soigner [26/09/1760] – (46449)
  • Un Esculape habile dans ces sortes de maladies et que l'on nomme Darnet, médicamente la demoiselle, et sa santé revient à vue d'oeil [26/09/1760] – (esculape)
  • Un Esculape habile dans ces sortes de maladies et que l'on nomme Darnet, médicamente la demoiselle, et sa santé revient à vue d'oeil [26/09/1760] – (à vue d'oeil)
  • la connaissance qu'elle a maintenant d'appartenir à un homme comme il faut, puisque c'est M. Dumtez de Rosnay, président à la Chambre des Comptes, qui lui fait tout ce bien, lui met du baume dans le sang [26/09/1760] – (mettre du baume dans le sang)
  • la connaissance qu'elle a maintenant d'appartenir à un homme comme il faut, puisque c'est M. Dumtez de Rosnay, président à la Chambre des Comptes, qui lui fait tout ce bien, lui met du baume dans le sang [26/09/1760] – (comme il faut)
  • à qui elle a fait succéder, même de son temps de jouissance, M. de Jonville, conseiller au Parlement, qui dépensa tout ce qu'il put et avec qui la demoiselle Aubin a plusieurs enfants [10/10/1760] – (tout ce que +pouvoir)
  • Mais s'apercevant que les fonds venaient à lui manquer et que les actions baissaient, elle a eu la précaution de lui faire faire à son profit un contrat de constitution de 600 livres de rente, et le laissa après s'éclipser de chez elle [10/10/1760] – (actions baissent)
  • M. Bertin ne gêne pas trop ses maîtresses et elles ont toutes été dans l'habitude de guerluchonner [16/10/1760] – (greluchonner)
  • L'en voilà retirée par la conquête très complète qu'elle a faite de M. de Benêche, mousquetaire noir, Américain fort riche, neveu à la mode de Bretagne de M. de Ségur [24/10/1760] – (à la mode de Bretagne)
  • Ce jeune homme est charmant, fait au tour, et de la plus jolie figure du monde [24/10/1760] – (fait au tour)
  • Il était assez joli garçon et la chronique le regarde comme patient parmi les personnes entichées du péché antiphysique [31/10/1760] – (patient)
  • Il était assez joli garçon et la chronique le regarde comme patient parmi les personnes entichées du péché antiphysique [31/10/1760] – (antiphysique)
  • M. de Brézé voulut le trouver mauvais et menaça de quitter [31/10/1760] – (46456)
  • A cela elle joint quelques echauffourées qu'elle fait avec la nommée Bruquet, couturière, sa bonne amie, et qui a quelques bonnes connaissances. Tout l'argent qui provient de ces sortes d'occupations se partage avec son père [07/11/1760] – (échauffourée)
  • Son mari, d'avec qui elle est séparée, est rentré avec elle, et ferme les yeux sur toute sa conduite [07/11/1760] – (fermer les yeux)
  • le tout est à la connaissance du mari qui voit revenir l'abondance dans son ménage par la générosité de M. Bizarre qu'il regarde de bon oeil [07/11/1760] – (voir d'un bon oeil)
  • Elle a été abandonnée de M. de Flamilly, qui a fini par la mépriser ainsi qu'elle le méritait. Elle fut bien assotée de cette perte mais il fallut s'en consoler et chercher à la réparer – (assoté)
  • Cette demoiselle est grande, mais mal faite, la phisionomie hommasse, la parole dure et impérieuse [7/11/1760] – (hommasse)
  • M. de Villarceau […] s'est coiffé de cette vieille coquette, qu'on ne peut regarder tout au plus que comme un vieux mouvement de Genève, de la plus folle passion qu'on puisse avoir [21/11/1760] – (se coiffer)
  • M. de Villarceau […] s'est coiffé de cette vieille coquette, qu'on ne peut regarder tout au plus que comme un vieux mouvement de Genève, de la plus folle passion qu'on puisse avoir [21/11/1760] – (vieux mouvement de Genève)
  • Le sieur Verrier, tapissier, ébloui des airs de grandeur qu'elle prit avec lui, y donna tête baissée et lui fournit pour 4 à 5.000 livres de meubles [21/11/1760] – (donner (y -))
  • Le sieur Verrier, tapissier, ébloui des airs de grandeur qu'elle prit avec lui, y donna tête baissée et lui fournit pour 4 à 5.000 livres de meubles [21/11/1760] – (tête baissée)
  • grande, mince de corps, parfaitement bien faite, ayant beaucoup d'éducation, sachant la musique vocale et touchant fort proprement du clavecin [21/11/1760] – (en toucher de qqchose)
  • Ne voulant pas paraître baisser le ton qu'elle avait pris du vivant de son mari, elle vendit la plus grande partie de ses effets et vint à Paris avec sa famille [21/11/1760] – (46548)
  • La Varenne se le tint pour dit et, en ayant parlé à M. Sibire, notaire […] elle le trouva tout disposé à profiter de cette occasion [21/11/1760] – (se le tenir pour dit)
  • se voyant une somme d'argent, elle se crut fort riche et donna tête baissée dans les propositions qui lui furent faites par un jeune homme qu'elle connut à Vezel – (donner dans)
  • elle fut s'établir en chambre garnie, rue des Vieux-Augustins, où elle détailla pour son compte avec plusieurs des connaissances de la Dupuis qu'elle lui chambra [05/12/1760] – (chambrer)
  • qui connaissait M. de Caze, directeur général des Grandes Gabelles, pour un de ces paillards honteux à qui certains dehors de décence font tourner la tête et ouvrir la bourse [12/12/1760] – (tourner la tête)
  • La petite personne a si bien joué le personnage de fille à sentiments que le bonhomme a donné dans la bosse. Il a payé ses dettes, l'a habillée et lui a donné des meubles assez propres [12/12/1760] – (fille à sentiments)
  • La petite personne a si bien joué le personnage de fille à sentiments que le bonhomme a donné dans la bosse. Il a payé ses dettes, l'a habillée et lui a donné des meubles assez propres [12/12/1760] – (donner dans la bosse)
  • Il connaît les violences de son épouse ; cette dame a déjà […] assez mal équipé une demoiselle Maisonville que son mari entretenait et qu'il avait très bien meublée.Elle la chassa de chez elle, […] et s'empara de tous ses effets [12/12/1760] – (équiper)
  • la nommée Aubert, femme galante sous le manteau [12/12/1760] – (femme galante)
  • La dame Duchansay en intrigue avec M. Milton, américain et guerluchonnée par le sieur Richot, garçon chirurgien chez M. Ruffet [19/12/1760] – (guerluchonné)
  • elle est guerluchonnée très particulièrement par le sieur Richot, premier garçon de M. Ruffet, chirurgien accoucheur. C'est même de ce dernier qu'est l'enfant femelle dont elle est accouchée cet été [19/12/1760] – (guerluchonné)
  • ayant sept à huit lettres de change toutes échues à payer sans que ses créanciers puissent venir à bout de la faire arrêter, se faisant toujours escorter par nombre de jeunes gens que la pousse, à juste titre, craignait trop [24/08/1759] – (pousse)
  • très mécontente de lui sur ce qu'il a eu le malheur de lui communiquer un rhume ecclésiastique dont il était porteur […]. Elle a cependant eu la précaution, avant la séparation, de le forcer à payer les frais de sa guérison au sieur Darnet [24/08/1759] – (rhume ecclésiastique)
  • il avait lorgné, non pas une de ses filles de boutique, mais Jeanne Le Brun, sa servante […] n'a pu supporter le sang-froid de M. Sorbier, dans ses réponses aux questions qu'elle lui faisait sur le compte de sa Jeanneton [31/08/1759] – (Jeanneton)
  • il exigeait qu'elle n'eût jamais forniqué dans aucune autre maison semblable à la sienne [30/11/1759] – (forniquer)
  • Cette famille vint se loger dans un très bel appartement, sis dans un cul-de-sac, rue des Fossés-Saint-Germain-l'Auxerrois – (38527)
  • Comme elle ne s'endormait point sur ses projets elle ne manquait pas de faire des visites chez les demoiselles de l'Opéra – (ne pas s'endormir)
  • sa fille, qu'elle regarde comme la dernière ressource de sa fortune, ne se proposant pas sans doute d'en rester avec M. de Courchamp, ne le regardant que comme pour apaiser la grosse faim [14/12/1759] – (grosse faim)
  • Les personnes qui la connaissent le plus anciennement assurent qu'elle fit ses premières caravanes dans son pays avec des gens de bas aloi [25/12/1759] – (caravanes)
  • elle fut elle-même le dénoncer en indiquant le chemin qu'il avait pris, ce qui fut cause qu'il fut arrêté et eut la tête cassée [25/12/1759] – (avoir la tête cassée)
  • et donna tête baissée dans toutes sortes de libertinages – (donner dans)
  • M. de Marcouville, aussi officier aux Gardes, brochait sur le tout et était ce qui s'appelle le guerluchon en titre. C'est-à ce que je crois le seul homme qu'on puisse dire qu'elle ait aimé [25/12/1759] – (greluchon, brocher sur le tout)
  • comme elle passait pour être au déduit ce qu'on appelle une bonne lame et prêtant à tous les goûts, M. le duc d'Orléans qui, dans ce temps, poussait la gaîté un peu loin, l'admit pendant un voyage de Fontainebleau [25/12/1759] – (au déduit)
  • comme elle passait pour être au déduit ce qu'on appelle une bonne lame et prêtant à tous les goûts, M. le duc d'Orléans qui, dans ce temps, poussait la gaîté un peu loin, l'admit pendant un voyage de Fontainebleau [25/12/1759] – (bonne lame)
  • comme elle passait pour être au déduit ce qu'on appelle une bonne lame et prêtant à tous les goûts, M. le duc d'Orléans qui, dans ce temps, poussait la gaîté un peu loin, l'admit pendant un voyage de Fontainebleau [25/12/1759] – (pousser la gaîté un peu loin)
  • Elle prétend être du dernier bien avec vous [25/12/1759] – (être du dernier bien avec qqun)
  • et que vous lui permettrez de tailler chez elle au Pharaon – (46442)
  • profitant même des nuits qu'elle savait M. de Saint-Léger dans les draps de sa maman pour s'esquiver à la sourdine dans ceux du sieur de Larrivée [28/12/1759] – (à la sourdine)
  • pour s'esquiver à la sourdine dans ceux [les draps] du sieur de Larrivée, de qui elle dit même qu'elle était reçue à merveille. Effectivement, ce garçon passe pour être fort sur la hanche à ce jeu-là [28/12/1759] – (fort sur la hanche)
  • Cette femme l'adressa à la Villette, rue Saint-Honoré qui la reçut à bras ouverts [28/12/1759] – (à bras ouverts)
  • le médecin n'a pas appris avec plaisir qu'il n'était que le second personnage qui eût participé aux faveurs de cette demoiselle qu'il croyait avoir élevée à la brochette pour son usage [28/12/1759] – (élever à la brochette)
  • On ajoute que cette demoiselle Rossignol a une affaire au criminel au sujet d'un de ses frères, qui se trouve compromis dans un vol et que M. le lieutenant criminel la voit de très bon oeil [23/01/1761] – (voir d'un bon oeil)
  • La demoiselle Verrière, dite Dupont, est toujours la favorite, mais cela ne l'empêche pas de coqueter avec la demoiselle Bellenot l'aînée et avec la demoiselle Montensier [23/01/1761] – (coqueter)
  • cependant il y était, mais masqué jusqu'aux dents [23/01/1761] – (jusqu'aux dents)
  • On sait aussi que M. Roulié d'Orfeuil en a passé sa fantaisie, mais qu'elle lui a arraché une plume dont il ne se vante pas [23/01/1761] – (arracher une plume à)
  • M. de Genlis ayant appris que c'était un jeu joué et qu'elle ne devait pas un sol, a abandonné fort sagement la jouissance de ses 40 louis et sans lui dire adieu il n'y a pas remis le pied [23/01/1761] – (mettre les pieds qqpart)
  • Il est certain que si elle avait eu la patience de le laisser s'enfiler de lui-même elle en aurait tiré très gros [23/01/1761] – (s'enfiler)
  • Il est certain que si elle avait eu la patience de le laisser s'enfiler de lui-même elle en aurait tiré très gros [23/01/1761] – (tirer qqchose de qqun)
  • après s'être prêtée à différentes passades pour ne pas achever de manger tous ses effets, est enfin parvenue à fixer en sa faveur M. le marquis de Valbelle [16/01/1761] – (manger)
  • sans rompre cependant avec M. de Soubise, dont les cadeaux sont bons à conserver. M. le marquis de Lugeac qui broche sur le tout est celui qui gouverne l'esprit de cette demoiselle [16/01/1761] – (brocher sur le tout)
  • En vérité, il faut avouer que ces deux hommes-là sont d'un commerce bien doux pour une coquette et qu'ils méritent bien d'être plumés jusqu'au duvet – (plumé jusqu'au duvet)
  • cette demoiselle qui se connaît pour être fort aimable et qui a l'espérance que M. de Beaujan la reprendra à belles baisemains, tient la dragée haute à M. Duquesnoy – (tenir la dragée haute à)
  • ayant perdu assez sottement son pucelage avec M. Delagranville, officier aux Gardes françoises, qui avait promis à la mère monts et merveilles et dont elles sont encore à entendre parler [06/02/1761] – (monts et merveilles)
  • Il est certain que le comte Aprakseim passe pour être fort généreux et les demoiselles Pouponne, Raye et Danozange en ont tiré d'assez bonnes becquées l'année dernière avant son départ pour l'armée [06/02/1761] – (tirer une becquée de qqun)
  • Ce souper s'est très bien passé ; les demoiselles ont empoché chacune 3 louis et on s'en est tenu à la petite oie [06/02/1761] – (petite oie)
  • L'été, cette demoiselle est extrêmement négligée et véritablement l'odeur qu'elle exhale ne lui est point du tout avantageuse, mais M. de Lannoy, qui est tout au moins de son poil, en fait beaucoup d'éloges [06/02/1761] – (être du poil de)
  • Le jeune marquis, qui est amoureux à en perdre la tête [1759] – (à en perdre la tête)
  • le déterminer à lui livrer sa nièce qu'on dit encore pucelle quoiqu'elle ait quinze ans ; à moins que ce cher oncle, comme le prétend la chronique, ne l'ait débarrassée de cette tache originelle [1759] – (tache originelle)
  • Le marquis ne fait point mystère de son bonne fortune et je connais quelqu'un a qui il a avoué tout bonnement qu'il avait un grand plaisir à cocufier M. Masson [1761] – (cocufier)
  • a voulu malgré cela tâter de la demoiselle Suavi, danseuse […]. Je ne sais pas ce qu'il lui en a coûté, mais il y a grande apparence qu'il n'en a point été content, car il dit hautement qu'elle n'est bonne à connaître que sur les planches [1761] – (tâter)
  • a voulu malgré cela tâter de la demoiselle Suavi, danseuse […]. Je ne sais pas ce qu'il lui en a coûté, mais il y a grande apparence qu'il n'en a point été content, car il dit hautement qu'elle n'est bonne à connaître que sur les planches [1761] – (planches)
  • La demoiselle Vilette [déjà dépucelée] a trouvé le secret de plaire à M. Roulié d'Orfeuil ; mais comme la mère de cette demoiselle est des plus retapées, elle n'a jamais voulu permettre […] qu'il jouisse de sa fille [21/02/1761] – (retapé)
  • qu'il était l'homme le plus malheureux, que Mme de Choiseul de Meuse lui voulait tout le bien possible, que dernièrement, dans un biribi, elle lui avait donné de l'argent pour jouer [21/02/1761] – (biribi)
  • se laisse assez sottement guerluchonner par M. Channoy, négociant de Lyon, qui est pour quelque temps à Paris. Ce monsieur en était très amoureux ; il est en état de payer et si elle n'était pas si bête elle en aurait tiré gros [21/02/1761] – (tirer qqchose de qqun)
  • Cette demoiselle est sans doute d'une belle figure mais en revanche elle est richement bête [21/02/1761] – (richement)
  • pour l'engager à répudier M. le duc il lui offrit un collier de 15.000 livres, une robe de velours garnie de queue de martre, cent pistoles par mois et 300 louis de pot-de-vin. Des offres si brillantes ne furent point rejetées [27/02/1761] – (pot de vin)
  • la demoiselle La Cour qui ne faisait pas ci devant un pas sans avoir avec elle le grison de M. le duc de la Vallière [27/02/1761] – (56810)
  • c'est pour se délasser, à ce que disent ces deux seigneurs, des airs de duchesse qu'ils donnent parfois dans la fillette [06/03/1761] – (donner dans la fillette)
  • Il l'a trouvée très jolie […] mais il n'a pas parlé de l'entretenir, parce qu'elle est, à ce qu'il dit, trop grande. Comme cette défaite ne rime à rien, cette demoiselle n'étant que d'une taille ordinaire et qu'il a demandé à la voir encore [13/03/1761] – (ne rimer à rien)
  • La demoiselle Le Clerc est retournée sur les crochets de M. Saimson, mousquetaire, son premier amant qu'elle avait toujours su se conserver [13/03/1761] – (retourner sur les crochets)
  • M. de Villemur […] tout grison qu'il est, moyennant une petite robe de quatre louis qu'il a fait présent à la demoiselle Félix […] s'est procuré […] le plaisir de cocufier d'un seul coup M. d'Arbonne […] et M. le comte de Lyon [13/03/1761] – (grison)
  • La demoiselle Manon, […] dont j'ai parlé tant de fois dans mon travail journel des Femmes publiques, a trouvé par le canal de la Varenne, cette semaine, l'occasion de sortir de ce bétail : elle appartient désormais à M. l'Envoyé de Modène [13/03/1761] – (bétail)
  • La demoiselle Deville […] semble vouloir faire une fin et avoir abandonné le désir qu'elle avait d'avoir un carosse. […] L'idée du sacrement paraît seule la dominer [13/03/1761] – (faire une fin)
  • connue depuis longtemps pour se prêter à la circulation chez différentes femmes et pour s'être par ce moyen procuré plusieurs bonnes connaissances qui faisaient aller sa maison, vient d'empaumer de cette manière, M. Viard [26/06/1761] – (empaumer)
  • le marquis de Vierville a couché au Palais-Royal avec la demoiselle Dangeville, connue pour être à présent le plastron de la maison Brissault [26/06/1761] – (46595)
  • Comme la mère ne passe point pour être fort à son aise il y a lieu de croire qu'elle en rabattra – (en rabattre)
  • En dernier lieu, elle vivait avec M. le chevalier de Clermont d'Amboise qu'on dit, pour le présent, être absent, et avait pour ami de coeur le sieur Larrivé, acteur à l'Opéra [10/07/1761] – (amant de coeur)
  • L'observateur a resté posé jusqu'à deux heures du matin et ne l'a point vu sortir – (46597)
  • La raison de cette fête était le racommodement de M. de Courval […] avec la demoiselle Aubin, sa maîtresse [10/07/1761] – (raccommodement)
  • M. le duc de Grammont, malgré l'attachement qu'on lui connaît pour la demoiselle Bellenot et pour la demoiselle Dupont, paraît encore affamé de nouvelles intrigues et donner dans la crapule [10/07/1761] – (46598)
  • M. de Fonpertuis, intendant des Menus, malgré sa vieille inclination pour la demoiselle Lany, première danseuse à l'Opéra, s'est chargé, pour se ragoûter, de la demoiselle Lucie – (46599)
  • j'ai chargé la femme de cet appareilleur de faire jaser le marquis qui a beaucoup de confiance en elle – (jaser)
  • Il est vrai que cette demoiselle est d'une hauteur insupportable ; mais le baron aussi est grossier comme du pain d'orge et ce jour là il l'a traitée comme une malheureuse. Sans ses amis, il lui aurait donné vingt fois du pied au derrière [17/07/1761] – (grossier comme du pain d'orge)
  • M. d'Harnoncourt recommence de nouveau à faire le plongeon avec la demoiselle La Croix. […] depuis qu'il cherche à renouer avec elle, la Dubuisson a été remise sur l'ancien pied, c'est-à-dire cinq cents louis par mois [17/07/1761] – (faire le plongeon)
  • le sieur Merval prétend que sa réputation est faite et qu'on doit le regarder comme la crème des guerluchons [17/07/1761] – (c'est une crème)
  • Il est étonnant comme elle fait la renchérie avec M. de Pressigny. Elle exige de lui des meubles élégants, une garde-robe montée et même des diamants [31/07/1761] – (faire la renchérie)
  • Voilà le malheur des hommes connus sur le pied d'entretenir, tandis que le premier venu est à même d'en disposer pour une misère [31/07/1761] – (premier venu)
  • on peut assurer qu'incessamment il sautera le pas [31/07/1761] – (sauter le pas)
  • Ne me parlez pas de cette créature, nous voudrions tous qu'elle fût à tous les D[iables] [31/07/1761] – (envoyer au diable)
  • il s'est racommodé avec Mme de Chennevière [30/09/1763] – (se raccommoder)
  • Tous ces trois (?) [sic] se sont faits fort tranquillement. Il n'y a que la marquise de Soleur qui est désespérée de s'en tenir à son bouilli [30/09/1763] – (s'en tenir à son bouilli)
  • il fait la sourde oreille sur les besoins d'argent qu'elle lui annonce [14/10/1763] – (faire la sourde oreille)
  • sans scrupule, il lui aurait mangé jusqu'à sa chemise. Elle est aujourd'hui endettée et a presque tous ses bijoux en gage [14/10/1763] – (manger jusqu'à la chemise de)
  • Cet enfant est fort aimable et sera un jour un bâton de vieillesse pour la mère [11/11/1763] – (bâton de vieillesse)
  • pleine de grâces et de talents, car elle est très bonne musicienne, a la voix agréable et touche supérieurement du clavecin [02/12/1763] – (en toucher de qqchose)
  • [non] sans au préalable les avoir fait visiter scrupuleusement par son Esculape. Aussi, cette attention a-t-elle mérité à sa femme, le surnom de Madame la Présidente, afin de la distinguer de toutes les autres abbesses du temple de Vénus [17/12/1763] – (Madame la Présidente)
  • [non] sans au préalable les avoir fait visiter scrupuleusement par son Esculape. Aussi, cette attention a-t-elle mérité à sa femme, le surnom de Madame la Présidente, afin de la distinguer de toutes les autres abbesses du temple de Vénus [17/12/1763] – (abbesse)
  • [non] sans au préalable les avoir fait visiter scrupuleusement par son Esculape. Aussi, cette attention a-t-elle mérité à sa femme, le surnom de Madame la Présidente, afin de la distinguer de toutes les autres abbesses du temple de Vénus [17/12/1763] – (temple de Vénus)
  • Il faut croire que Madame l'Intendante l'ignore entièrement, car elle ne manquerait pas de faire un beau bruit, puisque les petites historiettes de M. d'Harnoncourt lui font venir la chair de poule [23/12/1763] – (chair de poule)
  • Aussi, est-il réduit, pour apaiser ses feux, d'aller prendre ses ébats chez la dame Gourdan, car Brissault craindrait, en le recevant chez lui, de réduire ses poulettes à l'eau blanche [23/12/1763] – (eau blanche)
  • Aussi, est-il réduit, pour apaiser ses feux, d'aller prendre ses ébats chez la dame Gourdan, car Brissault craindrait, en le recevant chez lui, de réduire ses poulettes à l'eau blanche [23/12/1763] – (poulette)
  • son inconduite est trop grande et l'a déjà réduite, depuis qu'elle est à Paris, d'avoir recours aux réchauds de Saint-Cosme [30/12/1763] – (réchaud de Saint-Cosme)
  • Il n'a pas pu voir les charmes de la demoiselle Ratillon sans en ressentir les effets, car il s'allume volontiers, et aussitôt il a fait un déluge de propositions qui ont aveuglé la Nautrelle et cette demoiselle [06/01/1764] – (allumer)
  • Cette dame eut envie de plusieurs aiguilles de diamant très fin et d'autres brimborions dont le baron lui fit présent très galamment [06/01/1764] – (brimborions)
  • on assure qu'elle ne se rendra qu'en faisant contracter ce vieil Barbon et sans contredit [24/07/1761] – (barbon)
  • depuis que ce seigneur est parti pour se dédommager de l'ennui de l'absence, s'amuse à peloter avec le sieur Gardel jeune, danseur à l'Opéra, d'une très jolie figure [10/07/1761] – (peloter en attendant partie)

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