languefrancaise.net

Citation n°107208

À l'aller, le matin, les wagons restent silencieux. Les yeux sont lourds de sommeil, les visages renfrognés. Personne ne parle. Parfois, des soupirs, des plaintes sur l'éternel recommencement des choses : « Encore une journée à tirer !… » Le soir, au retour, tout a changé […] le même sentiment de délivrance çà et là formulé à haute voix : « Encore une de tirée ! Quel sale métier ! »

bob: 13640, 64052 source: 4054