se manger le nez & se bouffer le nez ; manger le nez ; bouffer le nez ; □ mange-lui le nez (1784)
#locution
Se battre, être en conflit, se disputer, se quereller ; □ encouragement à se battre
Annonce amicale : 30 jours pour jacter comme mézigue, de Sylvain Vanderesse, est paru.
Mots croisés et autres jeux à gogo.
Aux éditions de l'Opportun.
(1784)
#locution
Se battre, être en conflit, se disputer, se quereller ; □ encouragement à se battre
1888
Du moment que les républicains se mangent le nez entre eux, qui est-ce qui me dit si c'est ceux de là-bas qui gagneront, ou ceux d'ici ? source : 1888. Césarine
1905
c'est-y quand vos dames ont des ennuis qu'on va se bouffer le nez !… C'est le moment qu'y faut s'unir… au contraire… source : 1905. Le Tigre & Coqueliquot
1908
Viens ici que j'te bouffe le nez, eh dégoûtant ! source : 1908. Les Pieds Nickelés arrivent, dans La bande des Pieds Nickelés (1908-1912)
1887
Jamais les spectateurs ne se mêlaient de la querelle ; comme pour les chiens, ils excitaient les maîtres. Mange-lui le nez, dévisse lui la trompette source : 1887. Paris qui s'efface
1886
ces luttes étaient acharnées ; le suprême du genre, le comble de la force, consistait à manger le nez de l'adversaire source : 1886. Paris oublié
1889
c'étaient pour la plupart des hommes d'une force herculéenne, qui, sous le moindre prétexte se flanquaient « un coup de torchon » et mangeaient volontiers le nez de leur adversaire source : 1889. Paris-Impur
1952
On s'est bouffé le nez comme des mastiffs. Il a fallu que ce soit moi qui me montre raisonnable source : 1952. Une fille du tonnerre
1842
Oui, je t'arrête ; tu es servi, et si tu bronches, je te mange le nez. Clément, mettez les menottes à monsieur source : 1842. Histoire complète de Vidocq et des principaux scélérats qu'il a livrés à la justice d'après les propres documens et mémoires de cet homme extraordinaire
1955
C'étaient des copains. De bons copains. Des frangins. Même chez les truands, ça arrive. Ils ne sont pas toujours en train de se bouffer mutuellement le nez source : 1955. La nuit de Saint-Germain-des-Prés (Les nouveaux mystères de Paris, 6e arrondissement)
1931
je laverai mes mains dans l'sang, et la Suzy, j'y mangerai le nez ! source : 1931. Coeurs féroces... Amours farouches - Roman du milieu (chez les gangster de France)
1915
Vieux, y aurait pas eu l'major, j'y bouffais l'nez à ton client ! source : 1915. Les soldats de la guerre : Gaspard
1915
C'est stupide de vouloir se bouffer le nez… Cognons sur les Boches tant que vous voudrez, pour ça, j'en suis, mais je ne peux pas admettre que des poilus en viennent aux mains. source : 1915. Les poilus de la 9e
1928
Amène ta graisse, bouffi, fait Marchand-de-Pattes qui blêmit. On vaut son homme tout mal fichu qu'on est… Il y a longtemps que j'ai envie de te manger le nez, sale bourrique ! source : 1928. La racaille
1928
Mettons qu'on n'a rien eu ensemble et qu'i'n'y a pas de pétard qu'on se mange le nez quand on se rencontrera. Tu vois que j'suis bonne fille… source : 1928. La racaille
1911
C'était chouetto à en écarquiller les esgourdes… Tous les aminches en bavaient, et même ceux qui étaient en train de s'agoniser de sottises, de se bouffer le nez […] y mettaient un bouchon pendant la jactance du frère… source : 1911. Le journal à Nénesse
1933
Seulement, entre eux [les hommes], ils s'aident, tandis que les femmes se bouffent le nez ! source : 1933. Puberté. Journal d'une écolière
1955
Allez, allez, on va pas se bouffer le nez entre nous ? Alors non ? Moi, ce que je t'en disais… source : 1955. Mollo sur la joncaille
1871
Nous ne serons pas longtemps sans nous manger le nez avec les Prussiens, heureusement ! et nous leur flanquerons dans la casaque autant de balles que Picard leur a donné de sous. source : 1871. Le Père Duchêne (2)
1871
au lieu de vous tenir prêts à vous manger le nez avec les Allemands, vous songez déjà à enfler vos coffres forts avec l'argent que nous leur avons donné. Tas de mauvais bougres, qui riez des patriotes qui se soûlent avec leurs trente sous ! source : 1871. Le Père Duchêne (3)
1977
Des fois je le [le poney récalcitrant] prenais, je lui bouffais le nez. [sens peu clair (gb)] source : 1977. Une vie de cheval
1889
–Tais-toi, répondait Mimile en se rengorgeant, les gens de la haute c'est des égoïstes. Nous autres, on est des frères ! À quoi que ça sert de se manger le nez ! Je serais bien content que t'en fasses autant pour moi. source : 1889. L'assistance
1882
Il nous a ensuite raconté avec une admiration évidente et rétrospective, les exploits de deux des célébrités de la Belle Moissonneuse : le Loup blanc et le Cosaque qui avaient une habitude d'enfance, celle de « manger les nez » de tout individu dont la figure leur déplaisait. Il paraît qu'ils vous coupaient le bout du nez avec une suprême habileté. source : 1882. La prostitution à Paris
1870
« L'association des mécaniciens, nous disait-il, a reçu vingt-cinq mille francs du gouvernement provisoire ; elle ne prospérera pas, pourquoi ? parce qu'il y a trop de fripouille (1) à côté de quelques bons ouvriers. » Il connaissait le sublimisme à fond, il reprenait : « Avant six mois ils se mangeront le nez. » [(1) Fripouille, sublimes. (…)] source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être
1877
–Ce n'était pas la peine de monter pour nous manger le nez, dit Boche, furieux, en reprenant l'escalier. source : 1877. L'Assommoir
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1784
◊ Le comte de La Ramée, 1912 [1784] (Enckell, DHPFNC)
1784
1828
1842
1870
1871
1871
1877
1882
1885
1886
1887
1888
1889
1889
1896
1896
1900
1901
1904
1905
1908
1911
1915
1915
1919
1920
1928
1931
1933
1951
1952
1953
1954
1955
1955
1957
1977
1978
Bonjour. On trouve cette expression dans Le conte de la Ramée (anon. 1784), bas de la page 119. Le 13 mars 2022, Roland de L.