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définition de ☞ riboter (depuis 1750) (avec Bob, dictionnaire d'argot)

riboter: Prendre du plaisir, faire des excès de table et de boisson, s'enivrer

riboter & ribotter `(1750)`

Prendre du plaisir, faire des excès de table et de boisson, s'enivrer

synonyme	fête
index	Riboter
datation	1750 \|\| ◊ Vadé, Pipe cassée, 1750 (Enckell, DHPFNC)
fréquence	006
registre ancien	7
liens	⧉ GL ⧉ Gallica ⧉ Hathi ⧉ Archive ⧉ ULB

Citations

1886 ayant bien soiffé avec les buveurs, bien riboté avec les filles source : 1886. L'Insurgé (Jacques Vingtras - III)
1836 Oui, encore un beau coco ; tenez, je parierais que c'est avec lui qu'André a passé la nuit à riboter. source : 1836. L'enfant du faubourg
1836 t'avais le coeur de me recevoir ici quand j'ribottais au lieu de travailler ! source : 1836. L'enfant du faubourg

<3 citation(s)>

Chronologie et sources

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Date à battre : `1750`

◊ Vadé, Pipe cassée, 1750 (Enckell, DHPFNC)

Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1750 1836 1849 1871 1886 1984 1989

Discussion

Bonjour. On trouve ce verbe chez Vadé (La pipe cassée, 1758). Source : P. Enckell (DHPFNC). Le 27 septembre 2022, Roland de L.

La source de P. Enckell est de 1750 (édition à la Liberté, chez Pierre Bonne-Humeur, sd [1750] d'après la bibliographie). gb 2023-01-19 23:24

Compléments

RIBOTER, verbe intrans.
Vieilli, pop. Faire ribote ; p. méton., mener une vie de débauche. Synon. faire la fête, faire la noce (fam.). Il aimait à riboter et à batailler le dimanche dans les auberges (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 81). Libre de riboter (...) elle n'en eut pas l'envie, elle gardait sa « fleur de mari », très décidée à ne la laisser prendre que pour le bon motif (Huysmans, Soeurs Vatard, 1879, p. 57).
− P. iron. Le vin m'est défendu ; je suis un homme mort. Je ribote avec l'eau de fleurs d'oranger (Flaub., Corresp., 1844, p. 148).
Prononc. et Orth. : [ʀibɔte], (il) ribote [-bɔt]. Att. ds Ac. 1835, 1878. Étymol. et Hist. 1755 « faire la noce, mener joyeuse vie » (J.-J. Vadé, La Pipe cassée, 3e éd., p. 37). Prob. dér. de ribaud* ; dés. -er. Un autre dér. de ribaud : ribauder « paillarder » (1260, Étienne Boileau, Métiers, 236 ds T.-L. ; encore en usage au xviie s., v. Gdf.), est parfois considéré comme la base de riboter qui en serait issu par substitution de suff. (v. Bl.-W.1-5et Dauzat 1938-1981). Fréq. abs. littér. : 17. Bbg. Quem. DDL t. 32. (tlfi:riboter)

riboter v.intr. non conv. LOISIRS "faire la noce" - TLF, 1755, Vadé ; DG, 18e ; GLLF, 1803 ; L, ø d 1745, dans FEW (16, 702b) et GR[85], est erroné
- 1790 - «[...] soyons heureux, ribotons et ne désolons plus nos amis [...]» [Lemaire], 10e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 5 - P.E.
- 1792 - «[...] tous ces bienheureux entourés de valets dans des palais dorés, damnoient en ribottant le pauvre Idiot qui mangeoit du lard [...]» [Lemaire], 348e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 2 - P.E.
- 1800 - «Le soir de mon arrivée, je ribotai avec le maître tailleur de mon bataillon [...]» J.S. Quesné, Les Folies d'un conscrit, I, 128 (Tiger) - P.E. (bhvf:riboter)

Sur ribaud (XIIe). (MCC)

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