*baraque, barraque n.f. péjor. ARG. DOMESTIQUES VIE PROF. - L, ø d ; absent TLF.
- 1821 - «Elle avale un potage sans pain, et se soutient ainsi le long de la route, jusqu'à ce qu'elle ait retrouvé sa cuisine, qui est bien ce que les bonnes appellent une baraque.» Journ. des dames et des modes, n° 58, 20 oct., 462 - P.E.
- 1823 - «VICTOIRE [...] Si ma mère me trouve la place qu'elle me cherche, je ne resterai pas long-tems dans la barraque.» Brazier et Dumersan, Les Cuisinières, 8 (Barba) - P.E.
- 1839 - «JOSEPHINE. Ah ! queu baraque !... Vous n'avez pas de coeur si vous restez là.» P. de Kock, Moeurs parisiennes, III, 223 (Barba) - P.E.
- 1841 - «[...] la chose n'est pas praticable avec les maîtres que j'ai. - Vous servez donc chez un grand-Turc ? - Ah ! ben au contraire ! J' suis dans une vraie baraque, chez des avaricieux qui me coupent le pain pour mon dîner.» E. Marco de Saint-Hilaire, Physiologie du troupier, 64 (Aubert) - P.E.
- 1852 - «Mme BLAIREAU. Cette fille ruinerait une maison... BLAIREAU. Je te l'ai déjà dit. MARIETTE, à part. Oh ! qué barraque !» Delacour et Thiboust, Paris qui dort, 21 (M. Lévy) - P.E.
- 1860 - «CELINA, venant de l'escalier, allant à la pompe, remplissant un seau et étalant du linge. Quelle baraque de maison, ils ont toujours quelque chose à faire laver...» Brisebarre et Nus, Les Portiers, 43 (Libr. nouv.) - P.E. (bhvf:baraque)