Domaine de la coiff. Ses cheveux noirs, frisés en tire-bouchons, lui cachaient le front et descendaient le long des joues (Balzac, Tén. affaire, 1841, p. 44). De longues papillotes tombaient en tire-bouchons sur leurs joues [des Juifs], tantôt en mèches défaites, tantôt en boucles soignées (Tharaud, Ombre de la Croix, 1917, p. 4). 3. 1805 coiff. en tirebouchon (Journ. de l'Empire, in Ch. Simond, Paris de 1800 à 1900 ds Quem. DDL t. 20) ; 1827 tire-bouchons (Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, p. 135, ibid. t. 16) (tlfi:tire-bouchon)
- tire-bouchon n.m. COIFF. - R, PR[77], cit. Nerval [1844] ; GLLF, 1852, Nerval ; L, FEW (6/I, 414b), 1872. Add.DDL Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
- 1827 - «Coiffure à cache-peigne. - Cette coiffure avait beaucoup de rapport avec la précédente [la coiffure à chou], seulement le chou était moins plat, et l'on plaçait sur le côté une grande quantité de tire-bouchons qui, retombant sur le devant, cachaient en partie le peigne, circonstance qui avait déterminé le choix de leur nom.» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 135 (Roret) - M.C.E.
- 1829 - «Beaucoup de femmes portaient de ces tire-bouchons qu'on nomme anglaises [...]» Journ. des dames, 31 juill., 330, cité par Greimas, in TLF (s.v. anglais) - M.C.E.
- 1835 - «Coiffée à la Sévigné, vêtue d'une robe de cachemire blanc, ornée de noeuds roses [...] La robe blanche à noeuds roses, les tire-bouchons à la Sévigné.» Balzac, La Fleur des pois, Le Contrat de mariage, 1ère journée, in Balzac, Etudes de moeurs au XIXe siècle , t. II, 76 et 92 (Mme Charles-Béchet)orig. du Contrat de mariage - M.C.E.
- 1838 - «Elle avait les joues encore fraîches [...], des tire-bouchons très-éveillés aux tempes [...]» Balzac, La Maison Nucingen, [à la suite de] La Femme supérieure, t. II, 254 (Werdet) - M.C.E.
- 1843 - «Devant, des bandeaux ou des tire-bouchons, selon que la physionomie l'exige [...]» Le Moniteur de la mode, 30 juill., 90 - M.C.E.
- tire-bouchon n.m. COIFF. - DDL 16, TLF, 1827, Mme Celnart ; GLLF, 1852, Nerval ; L, FEW (6/I, 414b), 1872 1805, in GR[85], concerne la loc. en tirebouchon ; cf. DDL 20
- 1821 - «[...] aussi, n'entendez-vous que ces mots : mes cheveux ne frisent pas. Cependant la mode n'exige qu'un demi-tour ; il ne s'agit plus ni de tirebouchons, ni d'anneaux.» Journ. des dames et des modes, numéro 49, 5 sept., 392 - P.E.
- tire-bouchon (en -) loc. adv. COIFF. - FEW (6/I, 414b), 1835, Acad. ; GLLF, 1852, Nerval ; R, cit. Balzac ; L, DG, PR[77], ø d.tire-bouchon : DDL 16, 1827, Mme Celnart ; R, PR[77], cit. Nerval [1844] ; GLLF, 1852, Nerval ; L, FEW, 1872. Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
- 1805 - «Les cheveux lisses, dégageant la tempe droite, et passant en large bandeau sur le front, pour descendre en tirebouchon sur l'oreille gauche, formaient la très grande majorité des coiffures.» Journ. de l'Empire, in Ch. Simond, Paris de 1800 à 1900, I, 120 (Plon) - P.E. (bhvf:tire-bouchon)