Chronologie et sources
La plus ancienne attestation connue est : 1861 C'est la date à battre.pour rappel : ◊ caoua, Blégny, Le Bon Usage du thé, du caffé et du chocolat, 1687 ; sabir, cahoua, Thierry-Mieg, Six semaines en Afrique : souvenirs de voyage, 1861 (gb) ◊ Camus, Les Bohèmes du drapeau, 1863 (TLFi) Amis visiteurs, si vous connaissez une date plus ancienne, vous êtes chaleureusement invités à la partager en discussion avec indication de la source exacte. Elle sera vérifiée et intégrée à la notice sous votre signature. Merci.
Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
1861
1863
1868
1888
1899
1900
1901
1901
1910
1911
1915
1915
1915
1916
1917
1917
1918
1918
1918
1918
1919
1920
1926
1930
1943
1947
1947
1948
1951
1952
1954
1955
1956
1957
1957
1957
1960
1960
1960
1967
1974
1978
1979
1981
1982
1989
1998
1998
2002
2004
2007
2012
xxxx
1863. Les bohèmes du drapeau. Types de l'armée d'Afrique
1868. Le soldat peint par son langage
1888. Le train de 8 h. 47
1899. Dictionnaire d'argot
1900. Dictionnaire thématique français-argot suivi d'un index argot-français. A l'usage des gens du monde qui veulent parler correctement la langue verte
1901. Dictionnaire d'Argot. Argot-français, français-argot
1901. Dictionnaire français-argot et des locutions comiques
1910. Contes de l'étape
1911. Le journal à Nénesse
1915. Le langage des poilus - Petit dictionnaire des tranchées
1915. Les poilus de la 9e
1915. Lexique-index, dans L'argot des tranchées
1916. A careful selection of modern parisian slang including the new 'argot des tranchées' with explanatory notes
1917. L'argot militaire pendant la guerre
1917. Le chass'bi. Notes de campagne en Artois et en Argonne en 1915
1918. L'argot de la guerre d'après une enquête auprès des officiers et des soldats
1918. L'argot des poilus
1918. Le roman d'un Sénégalais
1918. Vocabulaire, dans L'argot de la guerre d'après une enquête auprès des officiers et des soldats
1919. Le poilu tel qu'il se parle
1920. Le langage populaire
1926. L'argot du poilu, dans Le français de tous les jours, deuxième partie
1930. L'argot pittoresque
1943. Ceux de l'infanterie -1939-1940
1947. Cambriolage, raconté en français et en argot par Marcus, dans L'argot tel qu'on le parle, agrémenté de récits amusants racontés en français et en argot
1947. Dictionnaire, dans L'argot tel qu'on le parle, agrémenté de récits amusants racontés en français et en argot
1948. Ainsi soit-il
1951. Le langage populaire
1952. Émile et son flingue
1954. Dictionnaire d'argot, dans Paris utile et futile
1955. Mollo sur la joncaille
1956. Fais gaffe à tes os
1957?. Dix ans de frigo
1957. Du riffifi chez les femmes
1957. Les eaux troubles de Javel
1960. Chass'bi
1960. Du mouron pour les petits oiseaux
1960. Glossaire argotique (dans Chass'Bi)
1967. Annexe I (lexique), dans L'argot chez les mineurs délinquants
1974. Le roman d'un turfiste
1978. Petit glossaire de l'argot brution (suite)
1979. Fait comme un rat !
1981. L'argot tel qu'on le parle
1982. Les hélicos du djebel. Algérie 1955-1962
1989. L'argot du bistrot
1998. An Introduction to French Slang
1998. Le cercle noir
2002. Mini-Dico de l'argot
2004. Une guerre au couteau. Algérie 1960-1962, un appelé pied-noir témoigne
2007. La gigue des cailleras
2012. L'argot des prisons
xxxx. On a fait la nouba
CAOUA, subst. masc.
Pop. Café. J'asticote la mère Machin pour avoir ma tasse de café... elle me sert mon caoua brûlant comme un diable (Giono, Les Grands chemins, 1951, p. 123).
− P. méton., pop. Établissement où l'on consomme des boissons. Mon vieux, ces sacrés farceurs-là s'a tiré les pieds par d'sus l'mur pour aller faire un frotin au caoua (Courteline, Le Train de 8 h 47, 1888, 2e part., IV, p. 133).
Rem. 1. Attesté ds Quillet 1965 et Rob. Suppl. 1970. 2. On rencontre ds la docum. le subst. masc. caouadji. Cafetier (cf. Gide, Si le grain ne meurt, 1924, p. 590).
Prononc. et Orth. Caoua : [kawa] ds Quillet 1965, Rob. Suppl. 1970 ; cf. aussi ds Baillon t. 1 1876, Le Breton 1960, Sandry-Carr. 1963, Esn. 1966. Var. caouah ds Sandry-Carr. 1963. Cavoua (rare) ds Esn. 1966. Caouadj ou caouadji ds Esn. 1966 pour désigner à la fois le café et le cafetier. Étymol. et Hist. 1863 cahoua (A. Camus, Les Bohèmes du drapeau, p. 263) ; 1880 cahuah (Larch. Suppl.), forme isolée ; 1883 caoua (J. Richepin, Le Pavé, p. 312). Empr. à l'ar. d'Algérie qahwa « café », plus anciennement « vin, liqueur » (Devic, Dict. étymol. des mots d'orig. orientale ds Littré Suppl., s.v. café ; Lammens, s.v. café). Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Sain. Lang. par. 1920, p. 155, 159. (tlfi:caoua )
Gagne du terrain, propagé par les coloniaux : arabe kahwa (Esnault1919 )
Mot arabe. (ROS)
Mot algérien. (SAIN-TRANCH)
Exotique. (AYN)
Arabe qahwah. (GR)
Mot importé par les soldats d'Afrique. (Lambert1915)
De l'arabe. (Dauzat1917MdF)
Terme spécial au XXe corps, Nancy, dès 1888 (on disait cavoua) ; mot arabe, il n'était pas nouveau, mais très popularisé par la guerre. (Dauzat1918)
Terme arabe passé dans le langage du troupier. (1868. Le soldat peint par son langage )