*foutard (au -) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME - ø t. lex. réf. ; absent TLF
- 1790 - «Qu'ils sachent que les distinctions une fois au foutard, rien ne pouvoit leur donner le droit de garder le commandement [...]» [Lemaire], L'Ami des soldats, 8 (Impr. de Chalon) - P.E.
- 1790 - «Que signifie ce délire, cette ivresse insensée, de crier AU FOUTARD LA NATION, en même temps qu'ils crioient VIVE LE ROI ?» [Lemaire], 12e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 2 - P.E.
- 1790 - «[...] leurs bénéfices qu'ils ont envoyé au foutard [...]» [Lemaire], 13e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
- 1790 - «[...] sa gloire s'éclipse en un clein d'oeil et va au foutard.» [Lemaire], 24e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 2 - P.E.
- 1790 - «Sans la loi, foutre, l'état est au foutard, et quiconque ne l'observe pas, ne la maintient pas, est un jean-foutre qui ne mérite pas de vivre.» Journ. du père Duchesne, Prospectus, 4 - P.E.
- 1791 - «Tout, jusqu'aux chevaux et au carosse, tout seroit envoyé au foutard.» Let. bougrement patriotique de la mère Duchêne, 2 - P.E.
- 1791 - «[...] oh ! pour le coup, les voilà démonseigneurisés. Leurs titres et leurs grandeurs sont au foutard. [...] Au foutard un impôt qui peut faire d'un homme pauvre, un mendiant ou un scélérat.» Jean Bart, n° 138, 5 - P.E.
- 1791 - «au foutard toutes ces antiques bougreries [...]» [Robin], Je suis le véritable père Duchêne, moi, foutre, n° 14, 2 - P.E. (bhvf:foutard) /