CABOT, CABOTE, subst.
Fam., souvent péj. Comédien inexpérimenté, ou de talent ou de renom médiocres. Synon. de cabotin*. Cabot de province, jouer en cabot. Le vieux cabot parlant des anciennes tournées (Aragon, Le Roman inachevé, 1956, p. 237) :
Je ne comprenais pas le rôle. Je le jouais trop théâtre. Je le jouais en cabot, comme un cabot que je suis. Renard, Journal, 1903, p. 820.
Au fém., rare. Quelques jeunes cabotes, soucieuses sans doute de s'instruire (Toulet, Les Tendres ménages, 1904, p. 187).
Prononc. : [kabo], fém. [-ɔt]. Étymol. et Hist. 1847 (Dict. de l'arg., ou la Lang. des voleurs dévoilée, p. 137, s.v. comédien). Abrév. de cabotin, peut-être aussi p. infl. de cabot1*. Fréq. abs. littér. : 52.
BBG. − Duch. 1967, § 22.2. (tlfi:cabot)
- Abrév. de cabotin, p.-ê. avec infl. de cabot : chien. (GR)
- Apocope de cabotin. (George, FM48)
- Abrév. de cabotin, peut-être aussi p. infl. de cabot1 (chien). (TLFi)
- Abréviation de cabotin. (Montvalon)