2. Au fig. Rester en carafe.
a) [En parlant d'un acteur, d'un orateur] Ne plus trouver ses mots, rester court (sous-entendu « la bouche ouverte »).
b) Être oublié, rester en plan :
3. − Oui, fait le petit gros [à ses camarades] (...) fallait nous avertir... − Si je l'avais fait, dit La Commande (...) vous vous seriez dégonflés. Et je ne voulais pas être seul dans le bain (...) on serait restés en carafe dans le bois de Saint-Cloud, avec la bagnole ! P. Vialar, Clara et les méchants, 1958, p. 59. (tlfi:carafe)
- carafe n.f. non conv. ÉVÉN. "panne" - DFNC, cit. Des Vallières, 1933 ; absent TLF. tomber en carafe, arg. aéron. : DEL, DArg., 1916, d'ap. Esnault ; DFNC, ø d
- 1911 - «De quatre heures trente-huit à cinq heures vingt-huit, panne, ou "carafe", comme disent les chauffeurs ; carafe prévue, annoncée sur l'Indicateur [des chemins de fer].» T. Bernard, Sur les grands chemins, 41 (Ollendorff) - P.E. (BHVF) /
Aviateurs ; en carafe, abandonné, inutilisé, usuel à Paris dès 1903 ; très probablement de l'argot care (cachette) (mettre à la care, mettre de côté), par suffixe-calembour (Esnault1919)
- Argot parisien courant d'avant-guerre (Dauzat1918voc)
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