2. Domaine MILIT., Genre de punition qui fut quelque temps employée en Algérie dans l'armée française, et qui consistait à lier les mains du patient derrière le dos, à lui ramener les jambes le long des cuisses, et à l'exposer pendant un temps plus ou moins long aux intempéries de l'air`` (Lar. 19e) :
2. Il [le capitaine Caillou] n'avait répandu son sang dans aucun champ de bataille, mais il excellait à envoyer un biribi au silo à la moindre faute ou à le mettre à la crapaudine en plein soleil, par des températures à faire éclore les poulets tout rôtis. Coppée, Le Coupable, 1897, p. 154. (tlfi:crapaudine)
- « Le condamné est d'abord étendu à terre, sur le ventre. On lui saisit les mains et les pieds, dont on attache les quatre pouces derrière le dos à un même anneau qui se relie par une corde à un second anneau fixé au plafond. Cela fait, on hisse le patient que l'on laisse ensuite retomber de tout son poids, mais en le retenant au moment où il semble prêt à se briser sur le sol. On renouvelle cette torture plusieurs fois de suite. » (Simon-Mayer1880)
- Le bataillonnaire étant couché sur le ventre, les bras et les jambes ramenées en arrière de telle façon que les chevilles et les poignets puissent être attachés ensemble à l'aide de cordes mouillées. Exposé au soleil toute une journée. (Armand2012)