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définition de ☞ voilà t'y pas (depuis 1604) (avec Bob, dictionnaire d'argot)

voilà t'y pas
Formule de type pop. servant d'enchaînement narratif, introduisant un évément, une action, une présentation factuelle

voilà t'y pas & voilà-t'y pas que ; voilà-t-il pas ; voilà t'il pas ; v'là-t-y pas ; vla t'i pas ; v'là-t-il pas ; v'là t'y pas que ; et v'la t'y pas que (1604) #locution

Formule de type pop. servant d'enchaînement narratif, introduisant un évément, une action, une présentation factuelle

morphologie faute, déformation, barbarisme, étym. pop.
index Voila, Y
datation 1604 || ◊ vela ti pas, Héroard, 1604 (Enckell, bhvf)
fréquence 025
registre ancien 7
registre actuel 7
liens GLGallicaHathiArchiveULB
Citations
  • 1898 Ben quoi ! c'est qu'une castrole qu'a chu ! V'là-t-y pas ! source : 1898. Le ménage Rousseau - Scènes de la vie de province en deux tableaux
  • 1905 Le mien, mon bon monsieur, récitait des vers et chantait la grande opéra. Seulement, v'là-t-y pas que j'ai-z-évu le malheur de le confier pendant quinze jours à un mien cousin qu'est ébénisse source : 1905. Les audiences joyeuses
  • 1967 Tandis que s'amorçait cette conversation ambiguë, voilà-t-y pas une demi-douzaine de mecs qui gravissent les marches source : 1967. Raymond la Pente
  • 1854 Parce qu'étant employé chez vous, j'ai subtilisé une légère somme de trois cents francs… à titre d'à-compte sur ma pension de retraite… voilà-t-il pas une belle affaire pour un richard comme vous… source : 1854. Les rues de Paris. Mélodrame populaire en 6 actes et 8 tableaux
  • 2007 Et v'la t'y pas qu'à présent la gonzesse s'acharne, et refuse qu'on classe l'affaire. source : 2007. La gigue des cailleras
  • 2007 Quand la virago est à une distance lui permettant de m'atteindre et à ses hublots miro de mettre un nom sur mon visage, elle tourne bride : –Ça va t'y toi, mon gros loup ? V'là t'y pas que la concierge s'autorise des familiarités avec moi. source : 2007. La gigue des cailleras
  • 1931 On nous avait forcés à acheter un terrain. Voilà-t-il pas qu'on en a été exproprié ! source : 1931. Enfants du malheur !
  • 1863 vous m'avez l'air de mauvaise humeur ?… –Je le crois bien !… Tout va de mal en pis, pour nous autres colporteurs… Je ne vendais déjà pas tant de livres… voilà t'il pas maintenant qu'ils nous ruinent avec leur estampille ! Ils ne savent qu'imaginer, parole d'honneur ! source : 1863. Signe d'Argent. Vaudeville en trois actes
  • 1871 Encore un qui va « rentrer dans la vie privée », comme ils disent tous ! Mais foutre ! il n'y aura donc jamais moyen de les y prendre, et de les faire passer un peu au comptoir. Voilà-t-il pas encore ce mauvais bougre qui a ribotté avec Bismark à Versailles – plus souvent même qu'il ne nous l'a dit – qui se tirer des pieds aussi du galimatias où nous pataugeons ? Me Favre n'attend que la conclusion de la paix pour se retirer du gouvernement ! source : 1871. Le Père Duchêne (3)
  • 1792 je saute aux cheveux de la femme, & je la renverse du premier coup. Voilà t'y pas qu'une coquine de servante me court après avec une broque qui étoit bien longue comme nos trois sabres source : 1792. La table d'hôte à Provins, ou la croisée des diligences
  • 1791 Vla t'i pas encore un foutu mâtin d'ingrat ! depuis son enfance c'est nourri par les prêtres, et qu'ça veut crier contr'eux ! source : 1791. De par la mère Duchesne. Anathèmes très-énergiques contre les jureurs
  • 1965 Bien tuyauté comme il était, le maréchal Foch, il avait déclaré dans une interviève qui a fait un drôle de bruit : « Le militarisme prussien il est supprimé pour toujours. Maintenant, à nous autres de balancer les canons à la ferraille et de mettre les militaires au travail honnête !… » Vous parlez si j'étais content. Mais voilà-t-il pas que, quelque temps après, je suis convoqué pour une période de réserve à titre de précaution contre le militarisme prussien !… Comment qu'on fumait, moi et les copains. source : 1965. La débâcle
  • 1922 Il me souvient d'une pauvre petite coureuse d'esguillette qui m'enchanta, naguère, de ces deux phrases nées spontanément, au cours de ses propos, et qui ne contenaient pas, à proprement parler un traître mot d'argot. « Il m'avait quitté, il y a huit jours. Puis, voilà-t-il pas que, ce matin, au coin de la rue Montorgueil, il me saute au cou comme une médaille ! » source : 1922. Marmouset ou l'argot tel qu'on le parle
  • 1969 Nous arrivons avenue Victor Hugo et voilà t'y pas qu'au moment où nous prenons le virage, un connard débouche à toute pompe de la rue du Moutier et nous emplâtre bille en tête comme au stock-car ! source : 1969. Les louchetracs
  • 1870 je lui garde un chien de ma chienne à votre entortillé de singe ; l'autre jour, voilà t'y pas que je lui porte la note de Mal-d'aplomb ; y me dit : f....-moi le camp, vous êtes aussi canaille que lui ; il me la paiera celle-là. source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être

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Chronologie et sources

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Date à battre : 1604

◊ vela ti pas, Héroard, 1604 (Enckell, bhvf)

Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1604 1791 1792 1854 1859 1863 1867 1870 1871 1889 1898 1905 1917 1922 1928 1931 1935 1935 1948 1952 1960 1965 1967 1969 1979 2007

Compléments