1. À la papa
a) Loc. adv., fam., avec une nuance d'iron. Avec calme, sans hâte et sans grands efforts ou sans complication. Il était convenu (...) qu'on reviendrait sans se presser, à la papa, entre l'eau et les étoiles (L. Daudet, Mésentente, 1911, p. 84). Je fais les quinze cents mètres à la papa (Giono, Gds chemins, 1951, p. 12). [Les cyclistes] avancent à la papa, le torse perpendiculaire à la selle (H. Bazin, Lève-toi, 1952, p. 10) :
2. Mais, de tous les bastringues du quartier, elle préférait encore (...) deux infectes petites salles éclairées par une demi-douzaine de quinquets, tenues à la papa, tous contents et tous libres, si bien qu'on laissait les cavaliers et leurs dames s'embrasser au fond, sans les déranger. Zola, Assommoir, 1877, p. 742.
− [En parlant des manières amoureuses] Faire l'amour à la papa (Car.Argot1977 ; Les Lettres fr., 29 avr. 1970, p. 15). 1800 à la papa (J. S. Quesné, Les Folies d'un conscrit, I, p. 115 ds Quem. DDL t. 19). (tlfi:papa)
- papa (à la -) loc. adv. non conv. DÉPLAC. "tranquillement" - FEW (7, 588b), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], DELF, 1808, D'Hautel. Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
- 1800 - «Je m'achemine tranquillement à la papa vers Courtray.» J.S. Quesné, Les Folies d'un conscrit, I, 115 (Tiger) - P.E.
- papa (à la -) loc. adv. non conv. MODE - FEW (7, 588b), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], DELF, 1808, D'Hautel ; TLF, cit. Vogue, 1966.
- 1804 - «SCENE X. LAPLANCHE, vêtu ridiculement à la papa, JAVOTTE.» Duval, Languille de Melun, 15 (Cavanagh) - P.E. (bhvf:papa)