29126
■ Lieu permettant de stocker objets/denrées vendues par l'administration aux détenus, organisation de la vente aux détenus de produits autorisés par l'administration pénitentiaire, ensemble des produits achetables par les détenus dans le cadre de la prison ; ■ biens achetés à la cantine de la prison
1823
1830
1835
1837
1838
1846
1859
1880
1880
1887
1891
1900
1903
1930
1931
1932
1947
1948
1948
1962
1967
1972
1974
1975
1976
1977
1979
1987
1995
2004
2011
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1900
Il refusa, me disant que cela se demandait à midi, à l'heure de la cantine : c'est le moment où les détenus qui ont un peu d'argent peuvent s'offrir quelques douceurs. source : 1900. Mémoires de Rossignol
1887
s'il a quelque argent [le détenu condamné à mort], il peut se procurer certaines douceurs à la cantine source : 1887. Le monde des prisons
1887
Vous allez peut-être sourire en lisant : déjeuner et dîner. C'est pourtant le mot propre. La cantine nous permet d'ajouter à l'ordinaire de la maison : ragoûts, lait, salade, pomme, et le tout constitue un repas que plus d'un ouvrier envierait dans Paris. source : 1887. Le monde des prisons
1887
La cantine est l'un des plus monstrueux abus des prisons de la Seine. Le détenu trouve, en effet, à la cantine, ce que réclame sa gourmandise. S'il a quelques sous, il peut se payer du pain blanc, du vin, de la charcuterie variée, du dessert, du tabac ; il peut faire de petites bombances, et se moquer de l'ordinaire de la prison. Un oeuf coûte deux sous ; une sardine, deux sous ; un ragoût de mouton […] coûte 40 centimes ; un hareng coûte trois sous ; un cervelas, douze centimes ; une salade, treize ; un artichaut, vingt centimes. source : 1887. Le monde des prisons
1823
À gauche du jardin [à Sainte-Pélagie], presque à l'extrémité, est la porte de la cantine. Un tarif imprimé y est affiché, pour prévenir toute espèce de discussion sur le prix des marchandises. Une chose remarquable, c'est que tout s'y compte par centimes ; les sous y sont pour ainsi dire proscrits. Les denrées n'y sont pas chères, à preuve le vin, qui ne s'y vend que 57 centimes le litre ; mais aussi, comme tout le reste, ce n'est pas bon source : 1823. Voyage à Sainte-Pélagie
1972
Il existe trois système de cantines : la cantine ordinaire, la cantine accidentelle et la cantine exceptionnelle. La cantine ordinaire permet aux détenus de se procurer des denrées alimentaires et des boissons. […] La cantine accidentelle […] permet de se procurer des articles d'usage courant : linge, sous-vêtements, pantoufles, fil, aiguilles, produits de toilette, des timbres-postes, des crayons à bille, du papier, des couverts, des presse-fruits, des jeux de cartes. […] La cantine exceptionnelle concerne tout le reste qui peut être commandé à l'extérieur. Les commandes sont soumises à mon autorisation. source : 1972. Le crépuscule des prisons
1948
Les jours de cantine, lorsqu'on regarde le parterre où s'étalent – pour ceux qui ont de l'argent à leur compte – des paniers de tomates, de salades, de fromages que déchargent les auxiliaires, on évoque irrésistiblement un petit marché de province. source : 1948. Prisons de l'épuration
2004
Ici, on peut te mettre un carton devant la porte, avec dedans des cantines, et si tu le prends, ça veut dire que tu es d'accord [pour relation homosexuelle]. source : 2004. Enquêter sur l'homosexualité et les violences sexuelles en détention
1891
avec le produit de cette vente elles s'offrent des douceurs à la cantine source : 1891?. Paris-Impur
1837
Cantine. – La soupe et le pain de l'administration, laissant plus d'un vide dans l'estomac des détenus, une cantine, ouverte dans chaque prison, leur fournit, moyennant des prix fixés, les boissons et comestibles dont ils peuvent avoir besoin. source : 1837. Essai sur la réforme des prisons en France
1846
On appelle cantine, un quartier spécial affecté à la vente de certaines provisions autorisées par les règlements. source : 1846. L'intérieur des prisons, réforme pénitentiaire, sytème cellulaire, emprisonnement commun ; suivis d'un Dictionnaire renfermant les mots les plus usités dans le langage des prisons, par Un Détenu
1974
Il va jusqu'à nous vendre 3000 francs, en cantine, un nouveau modèle de pull-over octroyé gratuitement à toutes les prisons françaises par décision ministérielle. source : 1974. Ancien détenu cherche emploi
1930
Chaque prisonnier a droit de dépenser en cantine une somme prévue par le règlement. Avant guerre, c'était dix sous par jour. source : 1930. La vie des forçats
1987
Les cantines c'est l'occasion pour l'administration pénitentiaire de se livrer à un joyeux racket sur les détenus. Un racket légal, paraît-il. Tous les produits alimentaires qui sont vendus aux prisonniers leur sont facturés une ou deux fois plus cher source : 1987. Voyage à l'intérieur des prisons - Témoignage
1859
nous goûtons avec curiosité le pain, les légumes, le boeuf, le vin de l'établissement, et nous en disons d'autant moins de mal, que nous pouvons recourir à la cantine, et, encore mieux, aux restaurants du dehors pour ajouter au menu de la prison. source : 1859. Voyage autour de ma prison
1967
Une autre heure importante, c'est celle de la distribution de la cantine. Moyennant finance, vous pouvez obtenir des plats cuisinés, des conserves, du papier à lettres, un ouvre-boîtes, des harengs saurs, de la lessive, etc… source : 1967. Le cachot
1977
Bien sûr, en prison on est logé, blanchi, nourri mais le paquet de cigarettes s'achète, la brosse à dents, le papier à lettres aussi. Et puis, dans de telles conditions de vie, les extra [sic], peu nombreux, proposés par la cantine deviennent essentiels : un paquet de beurre, des gâteaux secs, une bouteille de sirop de fruit ! source : 1977. Les jeunes en prison. On nous enfonce
2011
Les « cantines » sont les produits – nourriture, lettres, timbres, tabac – que peuvent acheter les détenus à l'intérieur de la prison pour améliorer leur ordinaire. source : 2011. Dans la peau d'un maton
1903
Cependant, elles trouvent à la cantine une foule de douceurs qu'elles se procurent, soit avec l'argent qu'elles ont gagné en travaillant, soit avec les secours qu'elles se font envoyer du dehors. source : 1903. Les enracinées
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