2892
Partir, s'en aller (quitter sa chaise, se lever, sortir du lit) ; s'enfuir, se sauver, fuir, abandonner la place ; être parti
ALL : entfliehen / ANG : to get up
fréquence : 047
registre ancien : 8 registre moderne : 8
synonyme : fuir, s'enfuir, se sauver, s'échapper, s'évader, partir, s'en aller
La plus ancienne attestation connue est : 1745.
1801
1844
1847
1851
1859
1887
1891
1894
1899
1900
1901
1901
1904
1905
1907
1911
1911
1911
1912
1914
1915
1915
1916
1917
1918
1918
1918
1920
1921
1926
1927
1929
1930
1949
1951
1952
1953
1957
1960
1960
1980
1981
1984
1993
2007
2015
xxxx
1914
« Ah ! tout de même !… Tu ouvres un oeil !… Non ! le referme pas !… Il est onze heures, mon petit… et il fait faim !… Bon sang ! décanille, que je te dis… ou je tire les couvertes ! » source : 1914. Fin d'aventure, dans Racaille et parias
2015
Nous décanillons de la tire, le driver se précipite sur le coffre pour en extraire ma valoche. source : 2015. Phi Prob
1953
–Si on veut pas être à la traîne pour aller gratter il est temps de décaniller. –Merde, déjà ? source : 1953. Misère du matin
1980
il s'était promis, avant de décaniller, de se faire le coffre-fort source : 1980. Baston
1929
Chaque fois qu'il faut, bon gré, mal gré, se remettre à marcher sans but, sans désir et sans joie, à se « décaniller » pour le seul devoir de satisfaire au règlement, dans des rues paisibles où des millions d'êtres sont endormis. source : 1929. Au Poiss' d'or
1993
La chasseau d'eau fonctionnait vigoureusement, obligeant les rêveurs du petit matin à décaniller promptement pour fuir l'inévitable bain de siège source : 1993. Le gendarme des barrières
1910
Mais faudra-t-il que j'y aille la nuit ?… demanda Bécasseau. –Turellement !… Faut trouver des joints pour décaniller de vot' caserne après l'appel du soir source : 1910. Contes de l'étape
1949
C'était le moment de décaniller d'ici et ventre à terre source : 1949. Un drôle de mec - Roman traduit de l'argot américain
<8 citation(s)>
Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
DÉCANILLER, verbe intrans. Pop. S'en aller malgré soi et sans demander son reste. Si ça plaît à Monsieur de Maillebois de déguerpir, c'est pas une raison pour que je décanille, moi (La Varende, Heur. humbles,« Va-de-bon-Cœur », 1942, p. 89).Attends voir comme j'le f'rais décaniller du pajot, si seulement j'étais là (Barbusse, Feu,1916, p. 25). Prononc. : [dekanije], (je) décanille [dekanij]. Étymol. et Hist. 1792 (Marat ds Brunot t. 10, 1re partie, p. 225). Prob. empr. au lyonnais se décanilli « se hâter de fuir » (Du Puitsp.), lui-même dér. avec préf. dé-* de canilles « jambes (emploi comique) » (ibid.) lui-même dim. de cannes* attesté au sens de « jambes » dans l'arg. franco-prov. (FEW t. 2, p. 203a). (tlfi:décaniller)
Enrichir la notice. Si vous connaissez une source ancienne, une première attestation méconnue, ou si vous pouvez compléter l'étymologie ou corriger une erreur, cette notice a besoin de votre aide. Ouvrez la page de discussion (s'ouvre dans une nouvelle page) pour contribuer. Merci.