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définition de ☞ sous-maîtresse (depuis 1860) (avec Bob, dictionnaire d'argot)

sous-maîtresse
Fonction d'encadrement (cadre) dans un établissement de prostitution : qui encadre les filles, fait respecter la discipline, remplace la patronne en son absence, etc.

sous-maîtresse (1860) #nom fém.

Fonction d'encadrement (cadre) dans un établissement de prostitution : qui encadre les filles, fait respecter la discipline, remplace la patronne en son absence, etc.

synonyme maquerelle
usage prostitution
index Sous, Maitresse
datation 1860 || 1860, Goncourt (TLFi)
fréquence 016
registre ancien 6
registre actuel 6
liens GLGallicaHathiArchiveULB
Citations
  • 1925 –Carmen ? Elle est sous l'homme… –Zizi, un peu de tenue, je vous prie ! lança la sous-maîtresse de son petit comptoir […] ; qu'est-ce que c'est que ces expressions-là ! source : 1925. La bonne vie
  • 1952 Arrivés devant le petit hôtel particulier, on est vite pris en charge par la sous-maîtresse qui monte la garde à la porte source : 1952. Mon taxi et moi
  • 1937 elle a passé sa folle jeunesse comme pensionnaire au Chabanais, et sa maturité comme sous-maîtresse au Hanovre source : 1937. Enquête sur la prostitution
  • 1927 Chaque maison est dotée d'une sous-maîtresse qui seconde la matrone, la remplace durant ses absences, reçoit les clients, surveille les filles, encaisse ce que le juge de paix de Poitiers appelle « le prix des débauches ». source : 1927. Maisons de société - Choses vues
  • 1932 En même temps il faisait quelques transactions de bijoux avec la sous-maîtresse qui ne croyait pas aux placements en valeurs. source : 1932. Voyage au bout de la nuit (Seul manuscrit)
  • 1960 Dudule un mec du milieu dont la marmite est sous-maîtresse rue Sainte-Appoline. source : 1960. Chass'bi
  • 1888 Madame Violette, dit la sous-maîtresse en entrant dans la salle où ces dames prenaient leur café avant de passer au salon, voici une assignation qu'on vient d'apporter pour vous. source : 1888. Le client de Violette
  • 1884 Alors, cette provocation publique à la débauche, qui est illégale de la part d'une fille non inscrite, est parfaitement régulière venant d'une sous-maîtresse ou d'une femme de bordel. source : 1884. La prostitution contemporaine
  • 1884 Il est impossible de parler des dames de maison sans dire un mot des sous-maîtresses. La sous-maîtresse est une servante, qui représente vis-à-vis des filles du lupanar l'autorité de la maquerelle, lorsque celle-ci est absente. Elle a la confiance de la directrice de la maison. Elle possède les clefs de la cave. C'est elle qui fait payer les clients, auxquels du reste elle ne manque jamais de se recommander en disant : « N'oubliez pas la petite bonne ». Le client donne cinquante centimes, un franc ou deux francs, suivant l'importance du lupanar dans lequel il se trouve : le pourboire de la sous-maîtresse est proportionné au prix de la « passe ». Cet argent, la sous-maîtresse le garde ; la maîtresse ne le lui jalouse pas, comme elle fait pour les « gants » des filles. […] Au dessous de la sous-maîtresse se trouvent des servantes ordinaires. Ce sont ordinairement de vieilles prostituées usées et décrépites source : 1884. La prostitution contemporaine

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Chronologie et sources

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Date à battre : 1860

1860, Goncourt (TLFi)

Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1860 1884 1888 1925 1927 1932 1937 1947 1948 1952 1960 1961 1966 1966 1975 1988 1997

Compléments