sous-maîtresse
(1860) #nom fém.
Fonction d'encadrement (cadre) dans un établissement de prostitution : qui encadre les filles, fait respecter la discipline, remplace la patronne en son absence, etc.
Annonce amicale : 30 jours pour jacter comme mézigue, de Sylvain Vanderesse, est paru.
Mots croisés et autres jeux à gogo.
Aux éditions de l'Opportun.
(1860) #nom fém.
Fonction d'encadrement (cadre) dans un établissement de prostitution : qui encadre les filles, fait respecter la discipline, remplace la patronne en son absence, etc.
1925
–Carmen ? Elle est sous l'homme… –Zizi, un peu de tenue, je vous prie ! lança la sous-maîtresse de son petit comptoir […] ; qu'est-ce que c'est que ces expressions-là ! source : 1925. La bonne vie
1952
Arrivés devant le petit hôtel particulier, on est vite pris en charge par la sous-maîtresse qui monte la garde à la porte source : 1952. Mon taxi et moi
1937
elle a passé sa folle jeunesse comme pensionnaire au Chabanais, et sa maturité comme sous-maîtresse au Hanovre source : 1937. Enquête sur la prostitution
1927
Chaque maison est dotée d'une sous-maîtresse qui seconde la matrone, la remplace durant ses absences, reçoit les clients, surveille les filles, encaisse ce que le juge de paix de Poitiers appelle « le prix des débauches ». source : 1927. Maisons de société - Choses vues
1932
En même temps il faisait quelques transactions de bijoux avec la sous-maîtresse qui ne croyait pas aux placements en valeurs. source : 1932. Voyage au bout de la nuit (Seul manuscrit)
1960
Dudule un mec du milieu dont la marmite est sous-maîtresse rue Sainte-Appoline. source : 1960. Chass'bi
1888
Madame Violette, dit la sous-maîtresse en entrant dans la salle où ces dames prenaient leur café avant de passer au salon, voici une assignation qu'on vient d'apporter pour vous. source : 1888. Le client de Violette
1884
Alors, cette provocation publique à la débauche, qui est illégale de la part d'une fille non inscrite, est parfaitement régulière venant d'une sous-maîtresse ou d'une femme de bordel. source : 1884. La prostitution contemporaine
1884
Il est impossible de parler des dames de maison sans dire un mot des sous-maîtresses. La sous-maîtresse est une servante, qui représente vis-à-vis des filles du lupanar l'autorité de la maquerelle, lorsque celle-ci est absente. Elle a la confiance de la directrice de la maison. Elle possède les clefs de la cave. C'est elle qui fait payer les clients, auxquels du reste elle ne manque jamais de se recommander en disant : « N'oubliez pas la petite bonne ». Le client donne cinquante centimes, un franc ou deux francs, suivant l'importance du lupanar dans lequel il se trouve : le pourboire de la sous-maîtresse est proportionné au prix de la « passe ». Cet argent, la sous-maîtresse le garde ; la maîtresse ne le lui jalouse pas, comme elle fait pour les « gants » des filles. […] Au dessous de la sous-maîtresse se trouvent des servantes ordinaires. Ce sont ordinairement de vieilles prostituées usées et décrépites source : 1884. La prostitution contemporaine
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1860
1860, Goncourt (TLFi)
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