définition de ☞ sublime (depuis 1870) (avec Bob, dictionnaire d'argot)

Citations

• 1870 Ce ton et ces gestes dramatiques nous firent pousser un immense éclat de rire qui termina la discussion, et nous répétâmes : Voilà bien le SUBLIME ouvrier. Le mot était trouvé, instinctivement. Quand un ivrogne venait nous demander des travaux nous nous disions : Bon, voici encore un sublime. Nous en prîmes tellement l'habitude que le mot fut admis, et nous l'avons pris pour titre de notre travail. On ne dit plus en parlant d'un travailleur d'ordre, de conduite, c'est un bon ouvrier, et du paresseux, violent et ivrogne, c'est un mauvais ouvrier, on dit de l'un c'est un ouvrier, l'autre c'est un sublime. source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être
• 1870 Le vrai sublime se reconnaît facilement à son linge dégoûtant, à ses souliers éculés et percés, à sa voix caverneuse, enrouée ou râleuse, à son haleine de trois-six. source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être
• 1870 Le qualificatif sublime employé pour désigner les trois types que nous venons d'analyser signife abrutissement, dégradation ; peu ou point de vie intellectuelle. Les deux derniers types que nous donnons sous le noms de sublimes de Dieu, au contraire, brillent par le côté théorique ; ce qui n'empêche rien au discours, c'est que le sublime de Dieu descend souvent aussi bas que le vrai sublime, seulement d'une autre façon. source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être
• 1875 Au bout de deux ans, le compagnon faraud de la barrière, le bon ouvrier amoureux de sa femme, le travailleur rangé, était devenu un sublime qui se secouait encore de temps en temps pour la besogne, mais qui ne retrouvait son énergie que devant une table graisseuse, dans l'arrière-boutique d'un marchand de vin. source : 1875. Les convoitises

<4 citation(s)>