C. − Arg. et pop.
1. Prison, cachot, salle de police. À la fin de chacune de ses phrases revenaient, ainsi qu'une ritournelle obstinée, les mots de clou, de salle de police et d'ours (Huysmans, Soeurs Vatard, 1879, p. 210). À l'ours! ,,« En prison ! » Par extension : au rebut !`` (Cellard-Rey1980). Je décidai que les derniers ronds qu'il recevrait de moi se concrétiseraient en un jeton de téléphone. À l'ours le beau mâle ! Balancé, plus de julot (M. Rolland, La Rouquine, 1976, pp. 52-53, ds Cellard-Rey 1980). 3. av. 1853 « salle de police » (Esnault) (tlfi:ours)
- Dû à altération de houste (d'après housteau). (Dauzat1918)
- Cette expression vient de ce que l'individu est mis seul dans une cellule, ce qui lui donne de l'analogie avec l'animal enfermé ainsi au Jardin-des-Plantes. (1868. Le soldat peint par son langage)