Sujet : trois heures du soir (énigme gidienne n° 2)
Bonjour à tous !
Il se peut que la question soit bête mais....mais non, elle n'est pas bête du tout ! Puisque chez moi, il n'est jamais trois heures du soir :
dans les derniers jours de janvier, enfin, je descendis, m'aventurai dans le jardin.
Marceline m'accompagnait, portant un châle. Il était trois heures du soir. Le vent, souvent violent dans ce pays, et qui m'avait gêné depuis trois jours, était tombé.
André Gide, L'immoraliste (folio), p. 42
Chez moi, à la fin de janvier, le soleil ne me dit au revoir que vers 17 heures 30, il me paraîtrait donc insensé de parler de « trois heures du soir » au lieu de trois heures de l'après-midi, et je changerais de l'après-midi au soir vers 17 h.
Chez Gide, l'expression aurait été acceptable pour moi si l'action se déroulait en Norvège mais elle se déroule en Algérie.
Donc, dites-vous vraiment « trois heures du soir » si c'est 15 h ?