Bounigne a écrit:Cela me fait aussi penser à une autre expression désignant un cocktail dopant : le 'pot belge'.
Le pot belge, qui est un terme de l'argot cycliste car, avant que tout le monde n'en connaisse le sens, sa signification restait obscure aux non-initiés (sic), est un mélange d'excitants et stimulants (caféine, amphétamines et cocaïne : il n'y manque que la thérébentine !).
D'autres expressions me reviennent :
* faire l'élastique, qui signifie se trouver à l'arrière d'un groupe en n'arrivant pas à le suivre tout à fait : celui qui fait l'élastique se rapproche des roues des derniers, puis s'en éloigne (car le rythme est trop dur pour lui,), puis s'en rapproche, comme s'il était accroché avec un élastique ... jusqu'à ce que tout pète !.
* pistonner = rouler fort et régulier. C'est lié à l'impression visuelle créée par les jambes des coureurs qui montent et descendent à une cadence rapide et régulière comme autant de bielles. C'est le spectacle magnifique offert par un contre-la-montre par équipes.
Enfin, une expression toute récente : prendre 4 whiskies = préparer la contre-attaque.
Et, pour revenir à une expression définie par Papy au tout début de ce fil :
- le coureur pose ses mains "en haut du guidon" quand il les a "aux cocottes".
Les mains en haut du guidon n'est pas synonyme de aux cocottes.
On a les mains aux cocottes quand elles sont posées sur les reposoirs de poignées de commandes (freins + transmission), ce qui permet de rouler assez vite, sans être à fond, et de garder une position plus confortable.
Par contre, les mains en haut du guidon, ce sont les mains sur le plat du cintre, pour rouler en facteur, détendu. On le voit quelquefois en montagne quand un grimpeur roule facile, ou dans le grupetto.
elle est pas belle, la vie ?