Note ce qu'il faudrait qu'il advînt de mon corps,
Autant je suis d'accord avec ta remarque (sur l'usage de l'imparfait du subjonctif), Alco, autant ton exemple me paraît mal choisi. En effet, j'ai souvent tiqué sur cet imparfait dans cette phrase au présent : le présent ne s'impose-t-il pas ? Cela apportait certes une syllabe de plus, d'où difficulté à faire rentrer les mots dans la musique, mais Georges savait sauter ce genre d'obstacle.
Sans vouloir chercher des poux dans la crinière du lion, un petit « Note ce qu'il faudrait que devienne mon corps... » ne m'aurait pas déçu.
Autre exemple, d'une très grande dame de la chanson française : dans Ma plus belle histoire d'amour, Barbara écrit :
Et je ne suis pas parjure
Si ce soir je vous jure
Que pour vous je l'eus faite à genoux.
Ici, un conditionnel passé (forme du subjonctif plus-que-parfait) ne m'aurait pas déplu (« je l'eusse faite ») au lieu d'un passé simple de l'indicatif.
Constatons toutefois que cela n'a pas entaché l'impact et la valeur de ces chansons...
elle est pas belle, la vie ?